« Après l’apparition du virus H5 N1 au Nigéria le 8 février 2006, un des Etats membres de l’Union, le Niger, vient d’être touché (...). Le risque potentiel de la propagation du virus aux autres pays de l’UEMOA est désormais très élevé. Conscient de ce risque, la plupart des Etats de la sous-région ont élaboré un plan national de prévention et de riposte contre la grippe aviaire.

Les problèmes auxquels ils sont aujourd’hui confrontés sont ceux de la mobilisation des financements nécessaires à leur mise en œuvre. « C’est fort de ce constat et en vue de lutter efficacement contre le virus dans l’espace UEMOA, qu’un « plan d’urgence régional pour la prévention et la lutte contre la grippe aviaire a été élaboré ».

Pour le commissaire chargé du département du développement rural et de l’environnement, Felix Essou Dansou, la rencontre du 14 mars 2006, vise à informer les partenaires techniques et financiers du contenu du plan. Selon M. Dansou, la Commission de l’UEMOA souhaite que ses partenaires accordent une attention « toute particulière » à ce plan. Ceci afin de lui permettre de répondre de façon « diligente », aux besoins « urgents » des Etats, pour une riposte « efficace » à la menace de la grippe aviaire.

Le plan d’urgence s’articule autour de cinq axes stratégiques. Il s’agit de la riposte dans les pays touchés, de l’appui renforcé aux pays de la ligne de front, de l’échange d’informations sanitaires entre les Etats membres, de la communication multidimensionnelle et de la coordination, du suivi et de l’évaluation de la situation de la grippe aviaire au sein de l’espace UEMOA et en Afrique de l’Ouest.

Assita BANGRE
Sidwaya