Burkina/Secteur de la défense et de la sécurité : Un taux d’exécution physique de 84% avec un taux financier de 56% enregistré en 2023
Le ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité (MATDS) tient sa revue annuelle du Cadre sectoriel de dialogue Défense-Sécurité (CSD-DS), ce jeudi 29 février 2024 à Ouagadougou.
Selon le ministre en charge de la sécurité, Émile Zerbo, la présente revue se tient à un moment où d’importantes offensives sont engagées sur le terrain par les forces de défense et de sécurité et par les VDP (Volontaires pour la défense de la patrie).
Le directeur général des études et des statistiques sectorielles du ministère de la Sécurité, Toussaint Dipama, a indiqué que le CSD a enregistré un taux d’exécution physique de 84% avec un taux financier de 56% au 31 décembre 2023.
« Ces résultats témoignent de la ferme volonté de notre peuple à assumer pleinement sa souveraineté et à ne point vendanger ce beau pays, héritage que nous ont légué nos ancêtres, ni dans ses limites géographiques, ni dans sa diversité culturelle, ni dans sa richesse économique », a déclaré le ministre.
Les travaux de la présente revue consisteront à examiner le bilan annuel 2023, dégager les principaux acquis enregistrés, les difficultés rencontrées et de recueillir les orientations pour améliorer les performances en 2024.
Des acquis et des difficultés
En termes d’acquis, le ministre Emile Zerbo a indiqué que d’importants acquis ont été enregistrés. Il a cité le renforcement des capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité ; l’acquisition de matériels opérationnels et stratégiques ; le renforcement des effectifs et la formation continue des personnels de sécurité ; et la réponse à la crise humanitaire et la promotion des initiatives de cohésion sociale et du vivre-ensemble.
Dans son intervention face aux journalistes, le directeur des études et des statistiques sectorielles, Toussaint Dipama, a fait ressortir les difficultés rencontrées en 2023. Il s’est agi essentiellement du financement. « Il y a eu des régulations et le non déblocage de certaines ressources pour mener certaines activités », a-t-il notifié, tout en ajoutant les cas de « la passation et l’exécution des marchés ».
Cette revue offre l’occasion aux participants de partager leurs idées et leurs expériences afin de tirer les enseignements et dégager les bonnes pratiques à même de faciliter la mise en œuvre du PASD (Plan d’action sectoriel pour la stabilisation et le développement) 2024-2026.
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
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