Reprise des travaux du tronçon Sakoinsé-Koudougou : Un taux de réalisation de 45% constaté pour un délai consommé de 65%
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Face à la dégradation de la route Sakoinsé-Koudougou constatée quelques temps après la réception de l’infrastructure routière, l’autorité avait enjoint l’entreprise SOROUBAT de reprendre les travaux pour mettre à la disposition des usagers, une route de qualité. Les travaux de rénovation débutés en juin 2023, devaient concerner 42 km. Le 20 février 2024, le ministre des infrastructures, Luc Adama Sorgho a effectué une visite terrain, pour constater l’état d’avancement des travaux.
Parti de Sakoinsé en compagnie du gouverneur de la région du Centre-ouest et du directeur général de SOROUBAT, Luc Adama Sorgho a, à travers deux escales, pu s’imprégner du niveau des travaux. A Ralo, le ministre des infrastructures a été témoin de la pose du béton bitumineux. Au cours de la deuxième halte marquée à Ramongo, il a pu constater le recyclage de la voie en cours.
« Il s’agit de recycler la couche de base avec un revêtement mélangé avec 1,5% de ciment et de terminer ensuite avec le revêtement du bitume. Durant les travaux, on a dû reprendre certaines sections où la couche de fondation n’a pas été bien faite lors des travaux précédents. Sur l’itinéraire de 23 km que l’on vient de faire, il y a environ 15% de fondation qui ont été repris », explique Jean Marie Toé, directeur de la mission de contrôle ACIT. Il rassure que dans l’ensemble, les travaux sont faits conformément aux normes et respectent les exigences prescrites.
A ce jour, ce sont un peu plus de 23 km qui ont été refaits sur les 42 à refaire. Ce qui donne un taux d’avancement de 45,83% pour un délai consommé de 65,80%. Les travaux ont connu une suspension d’environ trois mois due à plusieurs difficultés, notamment la formulation de l’enrobé qui a été faite au Togo et qu’il a fallu ajuster, les difficultés d’approvisionnement en eau, etc. Et pour rattraper le retard, l’entreprise s’est dotée de matériel pour faire avancer le recyclage et pour pouvoir réaliser chaque jour 600 m de route au lieu de 300 m au départ.
Le directeur général de SOROUBAT soutient que tous les moyens ont été mis en œuvre pour honorer l’engagement de l’entreprise à rendre l’ouvrage avant la saison pluvieuse. En engageant ces différents frais pour refaire une route de qualité, SOROUBAT veut non seulement redorer son blason mais aussi faciliter la mobilité des populations à travers cet ouvrage.
A l’issue de la visite du chantier et des échanges avec l’agence de contrôle et l’entreprise SOROUBAT, le ministre Luc Adama Sorgho dit être satisfait de l’avancée des travaux et convaincu que l’ouvrage pourra être livré à bonne date, avec une qualité irréprochable. Il dit avoir constaté que l’entreprise a mis les moyens nécessaires pour faire un travail de qualité. Il a invité toutes les entreprises chargées de réaliser des ouvrages publics, à s’appliquer, au risque de se voir obligées de reprendre les travaux, à leurs propres frais, si les infrastructures livrées ne sont pas de qualité. Le cas de SOROUBAT devrait selon lui, servir d’exemple.
Le tronçon Sakoinsé-Koudougou devrait être rouvert à la circulation au plus tard le 18 mai 2024. Le ministre a invité l’entreprise à tout mettre en œuvre pour que les travaux puissent s’achever avant le début de la saison pluvieuse.
Armelle Ouédraogo
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Messages
21 février, 13:20, par *
Didier
C est pas mieux ? C est quel pays où il n y avait aucune moralité ? Aucun soucis pour le travail bien fait !! Franchement le Noir a encore du chemin à faire pour se développer ou pour son intégrité et son honneur !!! Cette pratique de laxisme, de paresse et de désordre est remarquable dans tous les domaines de la société burkinabè. Et il s en trouvera toujours des défenseurs !! C est là le plus grand malheur !!Et vous voulez qu on nous respecte ?
21 février, 14:17, par *
SS
Le kilométrage mentionné sur les bornes kilométriques doit être repris. Avec ce qu’il y a sur les bornes actuellement, la distance Sakoinsé-Koudougou est différente de la distance Koudougou-Sakoinsé. A prendre au sérieux !!!!
22 février, 09:27, par *
Lasagesse
L’entreprise ne devrait pas dit qu’il avait un problème d’eau. Ils veulent nous faire comprendre qu’ils n’ont pas fait des études avant le démarrage des travaux où bien ???? Normalement ils devraient faire des forages avec des bassins pour pouvoir stocker l’eau. Ainsi la fin des travaux c’est la population qui allait bénéficier de ces forages.
22 février, 12:45, par *
Benjamin DANGO
Très pertinent mon cher. exactement ce qu’elle devrait faire avant de commencer leurs travaux. mais comme elle était dévouée à nous livrer un mauvais travail et prendre rapidement son argent !!!!
22 février, 12:21, par *
Nabiiga
J’invite les autorités a refaire un tour sur les routes en chantiers à Ouagadougou. Il y en a ou ça avance très très difficilement.
22 février, 18:37, par *
Ne me calcule pas...
Bonjour Nabiiga, pourquoi ce looooong silence ? Je vous espère bien portant.
23 février, 07:29, par *
Pont Nazinon Sakoinsé
Le pont Nazinon de Sakoinsé a un problème en venant de Bobo juste à la limite du pont, il y a un decalage dont les sécousses peuvent être à l’origine d’accidents mortels avec le temps. La solution, c’est de mettre un peu de bitume à cet endroit pour faire le niveau entre le debut du pont et la route. Merci
27 février, 07:56, par *
Un usager
De même que le pont de Zaktouli avant le péage. Les bords du pont ont des decalages qui engendrent des secousses. Il faut aussi boucher le petit trou de 60 cm de diamètre devant l’ONASER avant qu’il ne devienne un nid d’éléphant. C’est inadmissible pour l’ONASER qui se fait beaucoup d’argent avec la circulation de laisser un tel trou devant son beau batiment ; un trou qu’on peut boucher avec moins d’un demi sac de ciment.
25 février, 10:00, par *
@@,GOG
Je profite féliciter le gouvernement,en particulier le ministère des infrastructures routières pour la construction des ponts de SISÈNE et de KONÈ sur l’axe Koudougou-Siglé en passant par Nandiala et Kindi.Beaucoup d’usagers y sont morts du fait de leur ancien état défectueux, pendant des hivernages.
C’est bien penser de les avoir construits pour limiter les dégâts humains surtout.
Mais dès lors que ces deux ponts sont construits ou reconstruits ,il ne reste qu’à bitumer l’axe Koudougou-Siglé pour le bonheur des riverains et décongestionner l’axe Bobo-Ouaga .
Vive la transition ,vive le visionnaire IB !