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Burkina / Journée mondiale de la radio : « Il faut saluer le travail des devanciers et leur rendre hommage », Evariste Combary

Publié le mardi 13 février 2024 à 21h25min

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Burkina / Journée mondiale de la radio : « Il faut saluer le travail des devanciers et leur rendre hommage », Evariste Combary

A l’occasion de la journée mondiale de la radio commémorée ce 13 octobre, Lefaso.net est allé à la rencontre de Evariste Yemboado Combary, directeur des chaînes thématiques de la RTB. L’objectif est d’évoquer l’importance de cette journée au Burkina Faso. Lisez plutôt !

Lefaso.net : Qu’est-ce qui vous a motivé à travailler à la radio ?

Evariste Yemboado Combary : Je suis journaliste de formation. Mon premier stage était dans une radio. Vous savez, il y a 20 ans en arrière, la radio fascinait. En vérité, je n’avais aucune motivation particulière sauf que j’étais content de parler dans un micro et de me faire entendre par des milliers d’auditeurs.

Par rapport à la télévision et à la presse quelle est la particularité de la radio ?

Une grande différence avec la presse écrite. La presse écrite fait recours à un support papier. La radio et la télé sont de la famille des médias chauds et de l’audio. A mon avis, il est plus facile de parler à la radio qu’à la télé et la différence réside dans le fait qu’en télé vous êtes vu et à la radio non.

Lorsque vous étiez journaliste radio qu’est-ce qui vous passionnait dans le métier ?

Je n’ai jamais véritablement pratiqué comme journaliste radio professionnel, excepté le stage où j’animais.

Si vous deviez faire un choix entre la télévision, la radio et la presse écrite quel serait-il ?

Moi je choisirais la télé. Je suis à l’aise en télé, la radio est simple moins lourde.

Qu’est-ce que cela fait de faire passer sa voix à la radio ?

Il y a quelque chose de magique, de « sorcier » que de parler à la radio surtout la première fois. Les radios « entrer-parler » ont eu du succès. Il y a de la magie, aujourd’hui car pour certains comme les Yarsé (ses parents à plaisanterie, NDLR), beaucoup pensent que le monsieur est assis dans le poste radio et c’est magique. Demandez aux anciens, ils vous diront, surtout aux vieux yarsé qui cassaient leurs postes téléviseurs en croyant voir les ravissantes dames qui leur parlaient.

Qu’est-ce qui sera fait ou devrait être fait à l’occasion de la journée de la radio ?

La journée de la radio c’est bien de voir qu’elle est de plus en plus commémorée au Burkina. Ce qui doit être fait dépend de chaque radio, je crois qu’il sera bon de saluer et de rappeler le travail des devanciers et de leur rendre hommage. Au Burkina des gens comme Sakré Seydou, Sankara Inoussa, Réné Sebgo, Tenga Charles, AIB retiennent mon attention et ils sont nombreux. A la jeune génération, je dirai qu’en toute chose, il faut de la passion, de la persévérance de l’humilité.

Interview réalisée par Carine Daramkoum
Lefaso.net

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