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Burkina/Santé : Introduction du vaccin contre le paludisme dans le programme élargi de vaccination dès janvier 2024

Publié le mercredi 6 décembre 2023 à 20h49min

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Burkina/Santé : Introduction du vaccin contre le paludisme dans le programme élargi de vaccination dès janvier 2024

Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Robert Kargougou, a dans une communication au Conseil des ministres, annoncé que le vaccin contre le paludisme sera introduit dans le programme élargi de vaccination du Burkina Faso le 26 janvier 2024.

Pour l’heure, ce sont 248 986 enfants de 5 à 23 mois de 27 districts sanitaires sur les 70 que compte le pays qui devraient bénéficier de la vaccination. Objectif, renforcer l’immunité d’au moins 95% des enfants bénéficiaires.

L’administration du vaccin antipaludique se fera lors des séances de vaccination de routine en stratégie fixe dans les formations sanitaires et en stratégie avancée dans les sites habituels de vaccination dans les villages.

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Vos réactions (7)

par Un Burkinabè, 6 décembre 2023 21:32

Et qui a dit que les Africains surtout les Burkinabè n’étaient pas des chercheurs qui trouvent ? Voilà le vaccin contre le paludisme made in Burkina Faso. Bon vent aux chercheurs Burkinabè dans tous les domaines ! Puisse Le Tout Puissant et Miséricordieux vous bénir et vous garder longtemps !

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- par Anaarchiqqukement, 6 décembre 2023 23:53
  
  "Made in Burkina Faso" !? A moins qu’on m’ait encore menti, ce qui n’est pas rare en ces temps troublés, je croyais qu’Oxford se situait au Royaume Uni. Un des plus puissants colonisateur en son temps ! Ne devrions nous pas observer une certaine méfiance avec ces produits venus de la perfide Albion et affirmer ainsi notre souveraineté médicale ?
  
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  - par Enfant de Boussé, 7 décembre 2023 09:34
    
    En 2017, ce sont les dernières données, le Burkina comptait 2050 chercheurs dans tous les domaines pour 19 millions d’habitants (source : cns ; http://www.cns.bf/IMG/pdf/tableau_de_bord_2017_de_la_recherche_scientifique.pdf). L’aide extérieure représentait 83,5% du budget de recherche au Burkina. L’Etat burkinabè ne consacre que 0.25% de son PIB (source : banque mondiale) à la recherche. Aussi, la souveraineté....va être difficile dans ces conditions. Mais, je n’ai rien dit.
    
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par G.William, 7 décembre 2023 08:57

Il ne peut y avoir de souveraineté sans • autonomie alimentaire, • autonomie hydrique, • autonomie dans l’infrastructure • autonomie monétaire, • Autonomie médicale, • Autonomie technologique, • Autonomie de défense, • Autonomie d’éducation / recherche • partenaire de confiances • Lutte contre les grands trafiquants (drogue, humains, etc...) La solution est donc le localisme international, concept paradigmatique post moderne. Le travail à réaliser est énorme et prend de son point de départ, mais nous n’avons pas le choix, il faut le réaliser. Que la force reste avec vous Monsieur le Président Traoré

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- par kwiliga, 7 décembre 2023 10:17
  
  Bonjour G.William, Votre lucide propos aurait mérité d’être publié en commentaire à d’autres articles. N’auriez-vous toutefois point omis de nous parler de solidité et de stabilité économique ?
  
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- par Anaarchiqqukement, 8 décembre 2023 08:55
  
  Merci William Une synthèse assez complète, bien que l’autonomie alimentaire et la santé semblent primer sur le reste. Malgré tout, cela reste utopique dans le contexte de mondialisation actuel. Il faudrait définir clairement ce que sont la souveraineté et l’autonomie qui sont des concepts totalement différents bien qu’inter-dépendants. Mais j’ ai gros souci avec votre dernier point : "Lutte contre les grands trafiquants (drogue, humains, etc...)" Car il semblerait dans ce cas que l’on choisisse mal nos alliés. Que dire du président Tchiani qui a abrogé la loi contre les passeurs et les a gracié de leurs crimes (juste pour contrarier les Européens). Est ce dont là les valeurs que l’on veut porter ? Certains chefs d’État ont d’étranges manières de protéger leur peuple. Extrait d’un article de la BBC : L’un d’eux (un passeur), Bachir Amma, a déclaré à la BBC en 2019 : « Si la loi était assouplie, je retournerais au trafic d’êtres humains, c’est sûr. Cela me rapportait jusqu’à 6 000 dollars [environ 3 591 775 f cfa] par semaine, bien plus d’argent que tout ce que je pouvais gagner. je peux le faire maintenant. ». Merci président !
  
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par Boris, 8 décembre 2023 13:57

Félicitation au Gouvernement pour ce geste qui va sauver des millions de vie. Bon vent à cette initiative. Merci

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