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Burkina/ Chemin de fer : Des commerçants bloquent la voie ferrée à Ouagadougou pour exiger que le train de voyageurs desserve Abidjan

Publié le mercredi 22 novembre 2023 à 22h16min

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Burkina/ Chemin de fer : Des commerçants bloquent la voie ferrée à Ouagadougou pour exiger que le train de voyageurs desserve Abidjan

La reprise du train de voyageurs au Burkina Faso a été effective le 17 novembre 2023. Cependant, le trajet du train, comme annoncé, sera Ouagadougou-Bobo-Dioulasso. Ce qui n’est pas du goût de certains commerçants. Ce mercredi 22 novembre, ils ont bloqué la voie ferrée au quartier Larlé avec un gros tronc d’arbre et des pneus pour empêcher le train marchandises de passer.

Des hommes et des femmes se sont rendus sur la voie ferrée à Larlé pour manifester leur mécontentement suite à la non reprise du train voyageurs à destination d’Abidjan le 17 novembre 2023. Pour eux, il n’est plus question que les trains de marchandises fassent le trajet jusqu’à Abidjan alors que les trains voyageurs se limitent à Bobo-Dioulasso.

« La Sitarail nous avait promis la reprise effective du train de voyageurs de Ouagadougou à Abidjan à partir du 17 novembre 2023. A la veille du voyage, on nous appelle pour une réunion pour nous informer que le train se fera entre Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. Nous leur avons dit que nous ne sommes pas d’accord avec cette décision. Nous avons lutté depuis le temps du coronavirus (2020) pour que le train de voyageurs reprenne le trajet Ouagadougou-Abidjan. C’est la veille, le 16 novembre, qu’on dit que le train voyageur ne pourra pas arriver en Côte d’Ivoire. Ils nous disent qu’il y a une note qui est venue d’Abidjan disant que les rails de la Côte d’Ivoire ne sont pas en bon état. Nous leur avons dit que si c’est ainsi, qu’ils suspendent les trains de marchandises également parce que c’est sur les mêmes rails qu’ils passent », a expliqué le coordinateur des commerçants de la gare de Sitarail Ouagadougou-Niangoloko, Moumouni Sana.

Selon lui, le 21 novembre 2023, ils ont eu une rencontre avec le responsable de Sitarail, Malheureusement, ils n’ont pas eu gain de cause. Par conséquent, ils ont décidé de bloquer la voie ferrée au niveau du quartier Larlé pour empêcher le train marchandises de passer. « Nous avons adressé une lettre à la direction générale de Sitarail basée à Abidjan. Nous n’avons plus affaire au représentant puisque nous nous sommes parlés mais il n’y a pas eu de solution. S’ils veulent le train marchandises, il n’y a pas de problème. Mais nous voulons la reprise du train voyageurs Ouagadougou-Abidjan. Nous ne pouvons pas accepter que le train marchandise arrive à Abidjan et dire que le train de voyageurs ne peut pas arriver à Abidjan. Le fait que le train de voyageurs n’arrive pas à Abidjan n’arrange personne. Que ce soit les voyageurs simples ou les commerçants, cela n’arrange personne », a indiqué monsieur Sana.

Moumouni Sana, le coordinateur des commerçants de la gare de Sitarail Ouagadougou-Niangoloko

Il invite les autorités à se pencher sur la question pour trouver une solution pour le bonheur des commerçants. Car dit-il, l’arrêt du train de voyageurs a un impact négatif sur les activités des commerçants. Parce que plusieurs commerçants n’arrivent plus à s’en sortir.

La version de SITARAIL

Contactée en ligne, la Sitarail dit avoir appris, à travers une lettre de l’Association des commerçants du chemin de fer en date du 20 novembre 2023, la volonté de ladite association de bloquer les passages de tous les trains le long du chemin de fer de Ouagadougou à Niangoloko, dans les jours à venir. Au motif que si le train de voyageurs ne peut pas rallier Ouagadougou à Abidjan, aucun train ne le fera. « A la réception de ladite lettre, Sitarail a reçu les responsables de l’association pour leur expliquer, une fois de plus, puisque Sitarail l’avait déjà fait auparavant, les raisons pour lesquelles la desserte du train voyageurs ne peut pas se faire, pour le moment, jusqu’à Abidjan. Malgré ces explications, ces commerçants ont décidé de couper une des principales sources d’approvisionnement du Burkina Faso, en bloquant la circulation ferroviaire. Conséquences, des trains chargés de denrées alimentaires et de produits pharmaceutiques à destination de Ouagadougou, sont bloqués à Koudougou. D’autres trains, qui devraient partir de Ouagadougou, n’ont pas pu bouger », a expliqué la Sitarail.

Selon la compagnie ferroviaire, si ce blocage perdure, il y aura un impact négatif sur les coûts de certains produits de grande consommation dont un million de tonnes sont acheminés annuellement par rail. Outre l’impact négatif sur l’approvisionnement du pays, il y a des milliers d’emplois directs et indirects de burkinabè qui sont menacés.

A en croire la compagnie, dès que Sitarail a été informée que le train de voyageurs ne pouvait circuler en Côte d’Ivoire, ses responsables ont rencontré les représentants de l’Association des commerçants pour leur porter l’information que le train de voyageurs circulerait, pour l’instant, jusqu’à Bobo Dioulasso. « Un communiqué de Sitarail a également été publié via les médias et les réseaux sociaux pour une large information du public que le premier train partirait de Ouagadougou le vendredi 17 novembre 2023, à destination de Bobo Dioulasso. Ce communiqué, qui indique également les gares intermédiaires desservies, a été largement relayé par la presse nationale et internationale. En témoigne le nombre de médias présents ce 17 novembre 2023 au départ du train à Ouagadougou », a dit Sitarail.

« Sitarail ne peut, pour l’instant, exploiter le trafic voyageurs sur le territoire ivoirien car, comme l’ont fait savoir les autorités du Burkina Faso, des discussions sont en cours entre les deux composantes de l’autorité concédante à ce sujet. Nous sommes donc obligés d’attendre l’issue de ces échanges et de l’autorisation des autorités compétentes ivoiriennes pour le faire », signale Sitarail.

Et d’ajouter que « toutefois, Sitarail est disposée à étudier des solutions transitoires compatibles avec ses impératifs d’exploitation. C’est d’ailleurs dans cette dynamique qu’elle a initié des rencontres avec les associations de commerçants du chemin de fer et que celles-ci vont se poursuivre avec les parties prenantes concernées. Sitarail leur a déjà proposé la mise en place d’un service fret spécial. De façon concrète, il s’agira de mettre à leur disposition des wagons collecteurs à Ouagadougou, Koudougou et Bobo Dioulasso pour l’acheminement de leurs marchandises à destination de la Côte d’Ivoire. Ces wagons collecteurs seront incorporés aux trains de marchandises à destination de la Côte d’Ivoire. Une proposition rejetée par l’Association des commerçants contestataire ».

Rama Diallo
Lefaso.net

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Messages

  • Que devient le projet de chemin de fer avec le Ghana ? Nous devons voir de ce côté pour avoir 2 cordes à notre arc.
    Il faut absolument réactiver ce projet.

    • Actuellement, Côte d’Ivoire = Ghana, Ghana = Côte d’Ivoire.
      La meilleure chose à faire, c’est travailler à réduire la dépendance du pays de l’extérieur. Travail de longue haleine, mais il faut déjà commencer. Surtout lorsque nous devons composer avec des voisins qui utilisent cette situation d’enclavement comme moyen de chantage

    • J’espère que tu as suivi le procès de Dabilgou ? C’est triste ces politiciens, toujours entrain de lecher leur babine. Je suis tout à fait d’accord, qu’il faut relancer ce projet qui reste très pertinent.

    • @Tengbiiga
      Messire « Tengbiiga », vous écrivîtes « Que devient le projet de chemin de fer avec le Ghana ? »
      Messire Tengbiiga, le CDF (Chemin De Fer) vers le Ghana n’a aucun sens s’il ne mène pas jusqu’à la côte et les ports, c’est-à-dire jusqu’à Accra.
      Par conséquent, ce CDF (Chemin De Fer) vers le Ghana est, FORCÉMENT, à l’initiative du Ghana et ne peut se faire qu’avec son argent. Les rêves de désenclavement des Burkinabè ne sont que des rêves si le Ghana ne se lance pas dans la colossale entreprise d’achever son réseau de CDF d’Accra à la frontière nord, et cette entreprise nécessite des financements colossaux, au moins un milliard de Francs CFA-ECO par kilomètre ; au total, pour compléter ce réseau d’Accra vers Ouagadougou, il faudrait des financements internationaux se comptant en billions de Francs, c-à-d en milliers de milliards de Francs-CFA-ECO. Dur à trouver pour un pays qui a déjà dû s’endetter auprès du FMI pour tenter de sortir de sa crise économique !
      Je vous signale, si vous ne le savez déjà, que le Ghana vit une très grave crise économique en 2022-2023 , avec une inflation supérieure à 100% sur 2 ans, autrement dit, tous les prix doublent en 2 ans, contrairement au pays voisins, Burkina, RCI, Togo, Bénin où les prix n’ont subi qu’une augmentation de moins 30% sur ces 2 années ; estimez-vous heureux de bénéficier d’une solide monnaie appelée Franc-CFA-ECO !
      Le Ghana, déjà beaucoup plus endetté que la RCI, a dû faire appel au FMI et abandonner beaucoup de ses projets d’infrastructures, à commencer par le mirobolant métro suspendu d’Accra. La cause centrale de la crise économique du Ghana est sa très mauvaise monnaie nationale, le CEDI, qui est complètement méprisé par les Ghanéens eux-même dès qu’ils traitent d’affaires sérieuses. Autrement dit, au Ghana, les bourgeois, les gros commerçants, les importateurs de voitures ne traitent qu’en monnaies occidentales, Euro, Dollar US$, Livre Sterling britannique £ ou même Franc CFA-ECO ; la monnaie nationale CEDI, c’est pour les pauvres et les petits fonctionnaires.
      Il serait bon que les Burkinabè un peu sages comprennent que la sentence « tout est politique » est un fantasme d’adolescent immature ; il y a un moment où l’on ne peut rêver qu’avec le vrai argent qu’on a dans sa propre poche, pas celle d’autrui.
      Signalons au passage que Bolloré avait en 2020 un grand projet de terminer tout ce réseau Ouest-Africain avec des lignes Accra-Burkina et Ouagadougou-Niamey ; mais, force de se faire cracher dessus par vos activistes maraboutés par la Russie, Bolloré a jeté l’éponge et bazardé les CDF à un partenaire italo-suisse.

  • Que devient le projet de chemin de fer avec le Ghana ? Nous devons voir de ce côté pour avoir 2 cordes à notre arc.
    Il faut absolument réactiver ce projet.

  • La pagaille dans ce pays est incroyable. Les ivoirien ne veulent de notre train chez eux, qu’est ce que le gouvernement où SITA rail peut faire ?

  • Ce sont nos grands parents qui ont construit ces rails, dont beaucoup sont morts lors des travaux. Chers commerçants, je vous soutiens. Vous avez totalement raison. Ce sont les privatiss sauvage du régime criminel , corrompu et comprador de l’ex dictateur Blaise Compaoré qui a créé cette metde pour le Burkina

  • Ils sont trop bêtes, il fallait juste aller bloquer à banfora pour que leur acte un sens.

  • Et dire que je croyais que seuls les syndicalistes français étaient capables de tels actes qui ennuient tout le monde.

  • Hummm ! Beaucoup de pays du monde avaient très tôt levé les restrictions de voyages liées au COVID. La Côte d’Ivoire est la dernière de nos voisins. Ses autorités ont du attendre la permission de qui vous savez.
    Il faut confier le pipeline de la frontière du Ghana au Burkina à l’APEC, et même le projet de chemin fer. Le Ghana est prêt et avec l’APEC, on aura moins de problème de financement et donc plus de célérité. On diminuera progressivement notre dépendance . Autrement, on bloque vos marchandises dans le port le plus cher de la sous région, on coupe au besoin l’électricité, on fait du chantage à vos dirigeants......

    • Où es le cas de la Côte D’Ivoire dans cet article. Vous trouvez toujours le diable partout. Pauvres africains, soyons raisonnables. Ce sont des commerçants burkinabé qui ont bloqués les rails et sur le territoire burkinabé. Alors où en est le péché mignon ivoirien ici ?

  • y a t-il un contrat quelconque qui vous lie à SITARAIL et ce contrat n’est pas respecté ?? Il faut se dire qu’on ne peut pas tout resoudre par la force brute. Vous etes surs qu’en bloquant le train marchandises on ne se tire pas une balle dans la jambe nous memes ? Il faut eviter d’agir n’importe comment sous le coup de l’emotion

  • Il faut que le gouvernement d’Ibrahim ouvre les yeux. C’est l’ancien système qui arrive. C’est Alassane qui refuse le train voyageur ou c’est Ibrahim...Donnez nous des éclairsicements. Après, les mêmes reclameront pourquoi l’arrêt du train marchandises... Attention

  • C’est pathétique !
    Même.pas.une petite reconnaissance des efforts qui ont été faite !

  • Pour des gens qui chantent comme des perroquets „ souveraineté „ souveraineté „matin midi soir, il serait bon de savoir que les autres pays aussi ont leur souveraineté. Ce n est pas en provoquant inutilement les autres que vous les conduirez à vous aimer et à vous accepter. Si la côte d ivoire ne veut pas de notre train, pourquoi ne pas foncer directement sur Niamey , Bamako ou Conakry ? Soyons un jour cohérent.

    Passakziri

    • Bonjour frère tout à fait d’accord avec vous . Les gens sont toujours dans l’émotion . Ils faut se poser les bonnes questions : pourquoi la frontière a mis du temps à ouvrir après la covid ? Pourquoi deux gendarmes ivoiriens sont au Burkina depuis plus de 2 mois ?
      Avant de soigner une maladie , ils faut d’abord faire les
      diagnostics . Nous sommes des frères depuis des siècles, IB c’est pourquoi le train voyageur ne peut arriver à Abidjan . Qu’il l’explique aux Burkinabes.

  • Les vuvuzelas juntistes confondent Abidjan et bamako ou quoi. C’est comme ce farfelu qui après s’être foutu de notre noble gendarmerie était en fuite vers la C.I en passant par le sud ouest alors qu’ils chantent tous les jours mali mali. Ou bien c’est l’avion sans bruit qui lui a pas fourni les bonnes coordonnées de bamako. Y a aussi le cas de ceux qui se retrouvent piégés entre le Niger et l’Algerie en voulant migrer vers l’Europe ; retournez au niger ou en guinée bon sang !
    Milky Donkey le traître. Après près de 2 siècles tu nous trahis parce que tu as vu Imposteur Belzebuth (I*). C’est la promotion d’Imposteur Belzebuth qui est désormais ton da’wa. Ils osent même nous menacer de mort sur notre propre sol quand ils jugent que nous ne soutenons pas leur Imposteur Bélzebuth. Et certains, manipulés par le smartphone du blanc vont jusqu’à renier leur nom de famille pour s’inventer de nouveaux. Ainsi s’accomplit une prédiction de Naaba Guéss Yiig qui disait en 1850 que Milky Donkey allait nous trahir un jour et qu’il sera chassé et migrera à nouveau vers d’autres contrées. Heureusement c’est la fin.

  • Ce n’est pourtant pas difficile à comprendre !!
    Les autorités burkinabé détiennent 2 de nos gendarmes, en otage à Ouagadougou ; et tant qu’ils ne seront pas libérés, les trains voyageurs en province du Burkina, n’accéderont pas au territoire ivoirien !!
    Et si les burkinabé ne sont pas contents, qu’ils bloquent aussi les trains de marchandises, en provenance ou en partance pour la Côte d’Ivoire.
    Si ça ne suffit pas, les burkinabé pourront aussi dynamiter quelques pilonnes de la ligne d’interconnexion électrique Abidjan-Ouaga de 225KV afin d’empêcher toute exportation d’électricité ivoirienne vers le Burkina !!
    Pauvre Afrique : les putschistes sont entrain de semer la haine entre nos 2 peuples, pourtant condamnés à cohabiter pacifiquement !!
    Merci.

  • Passakzida, tu es un aigri. Vive IB . Vive la Revolution en marche. Vous ne pouvez rien. Bande de reactionnaires stiperndies !

  • @Passakziri
    La cote d’ivoire veut le train marchandises mais n’a pas besoin de train voyageurs. Donc on bloque tout et chacun se debrouille. Vouloir un et pas l’autre, c’est des foutaises.
    @Tengbiiga
    Concernant les rail Ouaga- Accra, j’aimérais moi aussi en savoir parce que le lancement des travaux s’est passé a coup de tapage mediatique. C’est mieux que nous ayons ces rails pour eviter les caprices d’un pays donné. J’aimerais qu’on pose la question a Nestorine Sangaré

  • @Passakziri, je suis sûr que vous êtes un troll 🧌 au service de la France 🇫🇷. Que la Côte d’Ivoire 🇨🇮 bloque le train, coupe l’électricité et empêche le soleil de se lever sur le Burkina, c’est son droit et son problème. Hors de question que le PAYS des HOMMES INTÈGRES baisse la culotte devant les suppôts de l’impérialisme français. Mais si vous utilisiez votre tête pour RÉFLÉCHIR vous sauriez que le train est UTILE pour les burkinabé, mais surtout pour les IVOIRIENS. Le solde du commerce entre le Burkina et la Côte d’Ivoire est plus largement favorable à la Côte d’Ivoire. Si en plus elle coupe les relations avec le Mali 🇲🇱 et le Niger 🇳🇪, je suis sûr que dans 2 ou 3 ans les ivoiriens seront dans une impasse économique. Demandez au guignol de Cotonou qui est pratiquement asphyxié, pendant ce temps les marchandises arrivent au Niger par le Togo 🇹🇬 et le Nigeria. Les sénégalais en ont eu pour leur grade avec le Mali. Comme le Liberia, la Sierra Leone 🇸🇱 et le Ghana 🇬🇭 ont leur port que deviennent les ports ivoiriens ? C’est vrai que les autorités d’Abidjan obéissent au doigt et à l’œil à leur maître, mais attention aux réactions d’un peuple qui sera frustré. Ceci dit les INSENSÉS qui bloquent la voie font le jeu des autorités ivoiriennes. Quand à vous changez de pseudo pour vous appeler SAKAZIRI ou tout simplement YALMA.

    • Bonjour Bob le vieux,
      Eh bien qu’est-ce que vous voulez que je vous reponde ? Voyez-vous ? quand on se reclame d’un certain âge, il faut bien se comporter de maniére responsable et cohérente. Il y’a quelques jours vous avez avancé votre âge comme poids argumentaire tout en évitant soigneusement de repondre aux questions .
      Moi je ne suis pas du troisième âge , mais je ne vais pas descendre dans la boue avec vous. Donc apellez-moi comme vous voulez, cela ne m’influencera pas et je pense que c’est clair.
      Je ne me suis jamais fait d’illusion de penser qu’on devient automatiquement sage par le nombre des années accumulées.

      Passakziri

  • Le problème est politique ! Et la visite officielle de Soro dans notre pays n’est pas du genre à favoriser la résolution rapide de ce problème...

  • Ecouter c’est petit a petit que les choses peuvent
    avancer. quelque chose qui etait bloqué, on debloque
    Un peut et vous dites qu’il n’en vaut pas la peine de faire
    si c’est pas en entier. mais vous pensiez que cela depend du burkina, alors qu’il ya la parties ivoiriene qui
    doit decider aussi. un peut de bon sens voyons.

  • Exactly, si le train merchandise peut aller à Abidjan alors qu’ est -ce qui empêche le train voyageurs d’emprunter les mêmes rails. Souvent, il faut dire les choses comme telles à la population pour éviter de les prendre comme des larons.

  • Franchement il ya trop de désordre dans ce pays. Pourquoi le ministre de l’intérieur est conciliant avec ces délinquants, il doit envoyer la police pour gazer ces inciviques. Ces manifestants ne savent pas où se trouve Allassane Ouattara pour exprimer leur colère ? Moi ministre de linterieur ces jouaves allaient laisser leurs chaussures sur le terrain. CEST QUII CE DESORDRE LÀ ?

  • Il faut vraiment mettre de l’ordre dans ce pays . Chaque fois, quelques individus se lèvent ,se forment en petits groupes et pour leurs seuls intérêts égoïstes portent atteinte aux droits des autres burkinabè . Et comme ,il n’ y a pas de sanctions, la chienlit ne fait que s’installer confortablement au BURKINA FASO .
    Si le Président IB et son gouvernement ne font pas attention, à force de tolérer certains comportements liberticides de certain groupes socioprofessionnels qui se proclament de leurs soutiens, et à ce titre se croient tout permis ,l’effet boomerang négatif risque de leur créer plus de problèmes que de bien .
    Parce qu’on se proclame soutiens de IB, on se croit tout autorisé sans égards pour les autres compatriotes dans leurs mouvements et leur liberté de circuler .
    Est ce que, le Président IB peut aller obliger les autorités ivoiriennes à autoriser l’entrée du train dans leur territoire ? Soyons raisonnables parfois et privilégions les canaux de négociation pour lever les obstacles au lieu de penser, que tout peut se résoudre par l’épreuve de force .

  • Ces commerçants sont-ils vraiment des commerçants ? Ils préfèrent bloquer leurs marchandises parce que le train voyageur est plus important ? Ils ne savent pas que le temps des colporteurs est révolu ! De nos jours, ce sont les marchandises qui voyagent. Le commerçant gère tranquillement ses affaires en étant à sa boutique. Ils sont bizarres ces commerçants. Le gouvernement laisse faire. C’est pathétique car il y a les produits vitaux de certaines entreprises vitales pour tous les Burkinabè.

  • Un problème de discipline dans ce pays. On force Sitarail à démarrer ses locomotives, et après on va se plaindre de la qualité du service, sachant bien que Sitarail n’est pas prêt ! Et de quel droit des individus se permettent de barrer les rails à leur guise soit disant qu’il revendiquent un service ! C’est qui ce désordre ? En plus dit que la Côte d’Ivoire est le valet de l’impérialisme français non ? ils luttent pour aller chercher quoi en Côte d’Ivoire ?

  • Vous bloquer le train de marchandises et vous pénalisez votre peuple.
    Pourquoi absolument vouloir un train voyageur ??? Vous etes éjà 3 millions en CI vous voulez quoi encore ?
    Vos dirigeants recoivent des gens comme SORO qui a du sang sur les mains lui meme élève de Compraoré qui a du sang sur les mains et vous voulez encore venir vous installer en CI.
    Faut rester au Burkina et déveleopper là bas au lieu de venir s’entasser à Abidjan.
    Souveraineté c’est chez soi pas chez les autres

    • La rébellion a profité à qui ? Ces tueries ont profité à qui ? En tout cas, le camp Gbagbo a été blanchi à la Haye. Vos délires semblent vous ressembler parfaitement. Si nos grand parents avaient raisonné ainsi, peut être tu serais pas là. Suis bien l’Histoire de ton pays. Le président Houphouet n’a pas raisonné ainsi pour construire la côte d’Ivoire.

  • Il y a des gens qui pensent que tout est facile. Le transport ferroviaire sur des équipements datant de l’époque coloniale, c’est déjà difficile. Si à cela on rajoute les règles de logistique impliquant les assurances et autres (qui ne sont pas les mêmes pour des marchandises et pour des hommes), il va de soi que les décisions peuvent être difficiles à prendre de façon synchrone.
    En pareille situation, la sagesse semble être du côté de ceux qui prônent la négociation plutôt que les coups de force. Il faut plutôt cher her à comprendre les problèmes réels qui se posent sans forcément diaboliser une partie ou une autre. Réussir à vaincre ce genre de contrariétés en se servant des instruments d’intégration que ’ous nous sommes nous mêmes donnés (je pense notamment à la possibilité de demander un arbitrage (conseil de l’entente ou OHADA et autres) pourrait être plus profitable. Se brandir les muscles les uns contre les autres ne nous mènerait à rien. Ce serait plus malin de les unir plutôt contre ce qui nous menace tous aujourd’hui dans la sous-région et que nous savons.

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