Durant trois jours (6 au 8 novembre 2023), les acteurs passeront en revue ces réformes, politiques, programmes et projets communautaires mis en œuvre au niveau du Burkina. Il s’agira, entre autres, selon le conseiller technique du commissaire chargé du département du développement de l’entreprise, des mines, de l’énergie et de l’économie numérique, Oumar Sanogo, qui a pris la parole pour saluer l’assistance, d’abord de faire le point de l’ensemble de tous les reformes, programmes et projets communautaires financés par la commission de l’UEMOA et qui ont été mis en œuvre au Burkina Faso.

Outre cela, il s’agira de voir le degré de mise en œuvre et d’application des textes qui ont été pris au niveau communautaire dans un premier temps et dans un second temps, de voir avec l’ensemble des participants le niveau d’intégration régionale que le Burkina Faso a essayé d’atteindre, a-t-il poursuivi.

Oumar Sanogo, le conseiller technique du commissaire chargé du département du développement de l’entreprise, des mines, de l’énergie et de l’économie numérique, Oumar Sanogo au niveau de l’UEMOA

Précisant que le niveau de performance du Burkina est appréciable dans la mise en œuvre de ces réformes, politiques, programmes et projets, le président de la cérémonie, le directeur des affaires monétaires et financières du ministère en charge des finances, Boukary Zoanga, a rappelé que cette revue annuelle est à sa 9e édition, et ce, depuis 2014. Pour ce faire, elle permet en effet, dit-il, aux pays de revisiter ces réformes, programmes et projets et d’évaluer leur capacité dans leur prise en compte, ainsi que leur célérité dans leur mise en œuvre.

Vue partielles des acteurs impliqués dans la mise en œuvre des reformes, programmes et projets de l’UEMOA au niveau du Burkina Faso

En effet, dans la mise en œuvre de ces réformes, politiques, programmes et projets communautaires, le Burkina Faso a enregistré en 2021, un taux de 88% et 83 % en 2022 et compte relever le défi pour l’année 2023, a souligné le directeur des affaires monétaires et financières. « 88 %, cela veut dire que sur 100 programmes, nous avons pu mettre en œuvre 88 et je pense que cela est appréciable. Pour 2023, l’évaluation va concerner 131 réformes politiques et 3 programmes et projets de développement », a décliné Boukary Zoanga.

Boukary Zoanga, directeur des affaires monétaires et financières au niveau du ministère en charge des finances, Boukary Zoanga

Le souhait du Burkina Faso, selon lui, c’est par ailleurs de maintenir la dynamique pour faciliter l’intégration régionale et faciliter la vie de la communauté de notre espace communautaire régionale, parce que, plus les programmes et projets seront mis en œuvre, plus l’intégration va se ressentir au niveau de la population. C’est pourquoi, l’enjeu principal de cette revue, c’est aussi d’identifier les difficultés, de les corriger et les prendre en charge et de pouvoir avancer dans l’intégration.

Cette revue annuelle des reformes, politiques, programmes et projets communautaires, il faut le rappeler, se tient aussi dans les autres Etats membres de l’UEMOA.

Yvette Zongo
Lefaso.net