Les lampions se sont éteints sur la 16e édition du Tournoi inter-rédactions (TIR). Cinq équipes (RTB, Editions Sidwaya, presse audiovisuelle privée, presse écrite privée et presse de Bobo-Dioulasso) ont pris part à cette édition 2023 du TIR.
Après les phases éliminatoires, la finale a mis aux prises les Editions Sidwaya, tombeurs en demi-finale de la presse de Bobo-Dioulasso par 5-2, et la presse audiovisuelle privée, tombeur de la presse écrite privée par 2-1. La presse audiovisuelle privée s’est donc adjugé le trophée grâce à sa victoire 2-1 face aux Editions Sidwaya.

Les officiels avec, de la droite à la gauche, Lazare Banssé, président de la FBF ; Jean Emmanuel Ouédraogo, ministre de la Communication ; et Galip Somé, directeur général de la RTB.

Le vainqueur de ce tournoi repart avec le trophée, un ballon, un jeu de maillots et la somme de 100 000 F CFA. Les quatre autres équipes repartent chacune avec un ballon, un jeu de maillots et la somme de 100 000 F CFA. Ousmane Traoré des Editions Sidwaya est sacré meilleur buteur de ce tournoi grâce à ses 4 buts. Il repart avec un trophée et la somme de 50 000 F CFA. Issouf Tiemtoré de la presse audiovisuelle privée est élu meilleur gardien du tournoi et repart avec une enveloppe de 25 000 F CFA. Le prix du joueur le plus âgé du tournoi revient à Paul David Bambara de la RTB, qui repart également avec la somme de 25 000 F CFA.
En marge de ce tournoi, un match de gala a opposé l’équipe des patrons de presse à celle du ministère de la Communication. Une rencontre remportée par les patrons de presse par 1 à 0.

La presse audiovisuelle privée, vainqueur du tournoi.

Le ministre de la Communication a salué l’engouement suscité autour de ce tournoi entre acteurs de la presse nationale. « Au fil des années, le tournoi inter-rédactions s’est imposé comme le rendez-vous de la convivialité du monde de la presse en général. Quand on connaît la pression du travail au quotidien dans les rédactions, une pression qui pèse autant sur les journalistes que sur les techniciens, on comprend l’engouement du tournoi inter-rédactions. Et cette année n’a pas dérogé à la règle. On a vu beaucoup d’engouement autour de cette édition. On a vu du sportif mais au-delà de ça, on a surtout vu de la confraternité. Et je pense que c’est l’élément le plus important du tournoi inter-rédactions. Le ministère de la Communication est là comme d’habitude pour soutenir tout ce qui est initiative pour accompagner l’épanouissement des acteurs du monde de la presse », a déclaré Jean Emmanuel Ouédraogo.

Les officiels avec les finalistes malheureux, les Editions Sidwaya.

Présent à ce rendez-vous sportif, le président de la Fédération burkinabè de football, Lazare Banssé, n’a pas tari d’éloges pour l’initiative de ce tournoi. « Il faut encourager tous ces journalistes qui ont organisé cette compétition. Je pense que ça permet aux uns et aux autres de décompresser, de sortir des rédactions, dans la confraternité et dans la convivialité comme ce fût le cas ce soir. C’est ce que nous demandons pour ce pays, c’est ce que nous demandons dans la corporation et dans le monde du football : l’entente, la cordialité... C’est le plus important », a-t-il indiqué.

Sékou Diarra, président du comité d’organisation, se dit très satisfait de cette édition du TIR. « Je suis très satisfait. Très satisfait parce que ce que j’ai vu ce soir, c’est la cohésion entre la presse écrite, l’audiovisuel, la presse en ligne, des jeunes consœurs, des anciens. Donc vraiment je suis satisfait et je ne m’attendais surtout pas à une telle mobilisation ; c’était vraiment fantastique », a-t-il apprécié.

Ousmane Traoré recevant son prix de meilleur buteur.

Pour lui, organiser le TIR 2023 entre dans le cadre de la résilience face à l’adversité, notamment la crise sécuritaire. « Organiser le TIR n’est pas une chose facile. Mais nous avons tenu à le faire parce que si nous laissons le TIR tomber, c’est comme si notre pays ne vit pas. C’est notre manière de lutter, de dire à nos frères qui sont au front que nous sommes avec eux et que le Burkina Faso ne tombera jamais », a poursuivi Sékou Diarra.
En rappel, ce tournoi vise à rapprocher les différentes rédactions et à créer une occasion pour les journalistes et techniciens, souvent très occupés, de vider le stress et, partant, de se faire une nouvelle santé.

Mamadou ZONGO
Lefaso.net