LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Championnat d’Afrique de volleyball féminin 2023 : Les Etalons volleyeuses se préparent pour leur baptême du feu

Publié le vendredi 4 août 2023 à 22h45min

PARTAGER :                          
Championnat d’Afrique de volleyball féminin 2023 : Les Etalons volleyeuses se préparent pour leur baptême du feu

La coupe d’Afrique de volleyball en seniors dames se disputera du 14 au 25 août 2023 au Cameroun. Pour la première fois de leur histoire, les Etalons volleyeuses prendront part à cette compétition continentale. Pour ce faire et malgré des conditions un peu délicates financièrement, elles se préparent afin de faire une participation honorable. En regroupement depuis une semaine, la séance d’entraînement de ce jeudi 3 août 2023 a été ouverte à la presse qui a pu s’enquérir des conditions de préparation des volleyeuses burkinabè.

Le Cameroun accueille la 21e édition du championnat d’Afrique de volleyball en seniors dames. La compétition se déroulera du 14 au 25 août 2023 à Yaoundé, la capitale camerounaise. Elle regroupera une dizaine de pays dont le Burkina Faso. Depuis une semaine, l’équipe nationale féminine du Burkina Faso, se démène afin de faire bonne figure lors de ce rendez-vous international.

Pour Casimir Sawadogo, président de la Fédération burkinabè de volleyball, cette première participation des volleyeuses burkinabè répond à une promesse de campagne lors des élections fédérales. « Le Burkina Faso s’est engagé dans le championnat d’Afrique de volleyball en dames qui doit se jouer à Yaoundé au Cameroun. Il faut signifier que c’est la première fois que l’équipe nationale féminine de volleyball va participer au championnat d’Afrique des nations. C’est une promesse qui avait été faite lors de l’élaboration de notre programme fédéral et nous avons tenu à l’exécuter », confie-t-il.

Casimir Sawadogo, président de la Fédération burkinabè de volleyball

Il se dit confiant quant à une bonne participation de ses joueuses malgré les conditions un peu difficiles. « Au vu des entraînements, nous pensons que les dames vont faire une prestation honorable au Cameroun. C’est vrai que c’est la première fois mais elles ont affirmé qu’elles sont déterminées à se battre pour occuper une bonne place dans cette compétition. On peut dire que les conditions sont réunies et nous profitons dire merci à notre ministère de tutelle (ministère des Sports) qui a accepté nous donner les moyens pour que nous puissions participer honorablement à cette compétition. C’est vrai qu’on ne peut pas avoir tous les moyens qu’on veut mais je crois que nous avons le minimum et les filles ont accepté se battre avec ce minimum », explique-t-il.

L’objectif principal pour le Burkina Faso, selon Casimir Sawadogo, c’est de faire une participation honorable. « Nous pensons aussi qu’en voyant les grandes nations de volleyball jouer, elles vont revenir ici ragaillardies. Cela va également rehausser le niveau de notre championnat et améliorer les prochaines participations », soutient-il.

Pierre Djigemdé, entraîneur de l’équipe nationale féminine de volleyball

De son côté, Pierre Djigemdé, directeur technique et entraîneur de l’équipe nationale féminine de volleyball assure que la préparation se passe bien malgré quelques imperfections à corriger. « Nous sommes en regroupement depuis une semaine. Pour la première semaine, elles s’entraînaient une fois par journée et cette semaine, c’est deux fois par jour. On a 15 joueuses qui se donnent à cœur joie et pour le moment ça va. Pour tous ceux qui connaissent les équipes burkinabè de volleyball, notre faiblesse, c’est la réception. Donc, nous sommes en train de travailler beaucoup sur la réception du service mais aussi sur la cohésion de l’équipe, l’harmonie et la relation entre les joueuses, les passeuses et les attaquantes afin de créer une bonne coordination pour pouvoir mettre en place des systèmes de jeu simples avec des plans de jeu bien élaborés, compris par tout le monde », détaille-t-il.

Pierre Djigemdé salue le sens de sacrifice et l’abnégation de ses joueuses, déterminées à faire amende honorable au Cameroun malgré certaines difficultés. « Elles se sont données volontairement malgré les conditions un peu délicates financièrement. Elles ont accepté de se donner à fond pour le pays. Et elles le font sentir sur le terrain, elles y participent et il n’y a vraiment pas de soucis à ce niveau » précise-t-il.

Les Etalons volleyeuses écoutant les instructions du staff technique lors de l’entraînement

« Pour le moment il y a dix pays participants dont le Burkina Faso mais il n’y pas encore la répartition des équipes. Mais nous savons qu’il y a des grosses pointures comme la Tunisie, l’Algérie, le Cameroun pays organisateur, le Kenya champion. Nous avons aussi les équipes avec qui nous avons l’habitude de jouer comme le Mali, la Côte d’Ivoire, le Lesotho et d’autres pays et nous pensons jouer notre partition à cette coupe d’Afrique » a ajouté Pierre Djigemdé sur les chances de son équipe.

Se prononçant sur les objectifs fixés pour cette compétition, il affirmé : « L’objectif sera atteint quand nous serons au moins en milieu de tableau. C’est ce que nous visons mais on est ambitieux, ce qu’on aura, on prendra avec plaisir, on ne baissera pas les bras de sitôt en bons Burkinabè ».

Sylvie Kohio, l’une des Etalons volleyeuses sélectionnées pour cette compétition espère que les siennes feront une bonne participation

Pour Sylvie Kohio, joueuse de l’équipe nationale féminine de volleyball, la préparation se déroule bien et elle et ses coéquipières sont déterminées à faire bonne figure au pays de Paul Biya. « Jusqu’à présent, on peut dire que la préparation se passe bien. Les séances d’entraînement sont un peu corsées et intensives mais on essaie de faire avec. C’est vrai que c’est notre première fois, mais nous voulons aller donner le meilleur de nous-mêmes, avoir un bon résultat, gagner des matchs. Pour une première fois, c’est toujours une expérience à acquérir aussi », a-t-elle indiqué.

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
SNC 2024 : Un cross populaire pour encourager les FDS
Paris sportifs en Afrique : Tout comprendre