Cette réunion a été marquée par l’adoption d’un communiqué officiel, dans lequel le Conseil a exprimé ses préoccupations concernant la résurgence inquiétante des coups d’État militaires en Afrique.

Le Conseil de paix et de sécurité a exigé des militaires le retour immédiat et sans condition dans leurs casernes, ainsi que le rétablissement de l’autorité constitutionnelle dans un délai maximum de 15 jours à compter de la date d’adoption du communiqué, soit le 28 juillet 2023. De plus, il a demandé la libération immédiate et sans condition du président Mohamed Bazoum et de tous les autres détenus.

Cette réunion a été l’occasion pour les membres du Conseil de paix et de sécurité de réitérer leur engagement envers la démocratie, la paix, la sécurité et la stabilité sur le continent africain.

Cet ultimatum survient alors que le président français Emmanuel Macron prévoit de présider aujourd’hui un conseil de défense concernant le Niger.

Élu démocratiquement et investi en avril 2021, le président Mohamed Bazoum a été renversé, le mercredi 26 juillet 2023, par des militaires sous la houlette du Conseil national pour la sauvegarde de la partie (CNSP) dirigé par le général Abdourahamane Thiani, qui était le chef de la garde présidentielle.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net