Les travaux de bitumage de cette voie longue d’environ 72 kilomètres a duré 35 mois, pour un délai initial de 24 mois. Cette route réceptionnée le 16 février dernier a coûté plus de 31 milliards de F CFA, financés par la Banque islamique de développement (95,20%) et l’Etat burkinabè (4,8%). Elle a été réalisée par la Société de routes et de bâtiments (Soroubat).

Selon le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc Sorgho, l’objectif recherché à travers ce bitumage est de « disposer d’un réseau routier national fiable qui puisse constituer un support efficace à la production et à la circulation des personnes et des biens, afin de booster notre économie nationale ». Cette voie, poursuit le ministre, s’inscrit en droite ligne de la politique du gouvernement qui consiste à désenclaver des zones à grande capacité d’échanges économiques sous-régionaux.

Le gouverneur de la région du Centre-Est, le colonel Aboudou Karim Lamizana, a salué la synergie entre les ministères et partenaires financiers pour la réalisation de cette route. Tout en invitant la population à en faire bon usage, le gouverneur a plaidé pour le bitumage des sections Garango-Tenkodogo (Centre-Est) et Niorida-Manga (Centre-Sud).

En rappel, c’est en novembre 2019 que les travaux de bitumage de ce tronçon Guiba-Garango ont été lancés. Les chefs coutumiers ainsi que le représentant des transporteurs ont tous manifesté leur joie et ont fait savoir que cette infrastructure constitue une bouffée d’oxygène pour les échanges socioéconomiques entre les régions du Centre-Est et du Centre-Sud.
En plus du bitumage du tronçon, un pont sur le Nakambé, un poste de péage moderne et sept forages ont été réalisés au profit de la population.

BSE
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