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Santé : Le Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo teste son plan blanc

Publié le dimanche 28 mai 2023 à 23h00min

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Santé : Le Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo teste son plan blanc

Le Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo, avec l’appui du Centre de réponse aux urgences sanitaires (CORUS) et d’autres partenaires, a organisé, ce samedi 27 mai 2023, un exercice de simulation grandeur nature pour tester le plan blanc de l’hôpital. Il s’agit d’un exercice au cours duquel un important nombre de patients arrivent au CHU à la suite d’une situation d’urgence (catastrophe, intoxication, etc.). Comment l’hôpital s’organise-t-il pour leur prise en charge ?

Une situation d’urgence sanitaire peut survenir à tout moment, nécessitant la prise en charge d’un grand nombre de patients. Ce fut par exemple le cas de l’afflux de blessés lors de l’attaque de Cappuccino en 2016. L’hôpital Yalgado Ouédraogo, qui est le plus ancien et l’un des plus grands centres hospitaliers du Burkina, doit donc se préparer en conséquence pour y faire face.

C’est pourquoi, avec l’appui de ses partenaires, notamment le CORUS, l’hôpital a rédigé un plan blanc. Ce plan permet de savoir comment réagir en cas d’urgence. « C’est un référentiel conçu par l’ensemble des acteurs pour faire face à un éventuel afflux massif de patients que nous recevrons au CHU Yalgado Ouédraogo, quelle que soit la circonstance, quelle que soit l’origine », a expliqué Ousmane Néré, directeur général du CHU Yalgado Ouédraogo.

Et c’est pour éprouver la cohérence de ce plan blanc, identifier ses forces et faiblesses qu’a été initié cet exercice de simulation grandeur nature d’une situation d’urgence. Il a été organisé en collaboration avec l’OMS, Jhpieogo, AFNET, la Croix-Rouge, la Brigade nationale des sapeurs-pompiers, les forces de sécurité et le CORUS.

Ousmane Néré, directeur général du CHU Yalgado-Ouédraogo.

Défilé d’ambulances, afflux d’un grand nombre de victimes en l’espace d’une heure et l’occasion de tester les services de l’hôpital, notamment les services de soins et d’aide au diagnostic, dans la gestion de ces patients. Un exercice nécessaire, à en croire Pr Nazinigouba Ouédraogo, professeur d’anesthésie-réanimation, chef du département d’anesthésie- réanimation du CHU Yalgado Ouédraogo et coordonnateur médical du plan blanc.

« Pour être efficace, il faut avoir pensé à l’avance comment faire et écrire cela sous la forme d’un plan cohérent pour permettre d’organiser les moyens aussi bien humains que matériels pour répondre à la situation (...) On peut avoir écrit un très beau plan et puis quand on commence à le mettre en œuvre, ça ne va pas du tout, tout va de travers. Donc il est nécessaire de faire des exercices (...) Déjà en temps normal, que ce soit en traumatologie, aux urgences médicales ou à la maternité, nos patients sont à terre. Ça c’est ce qui nous arrive au quotidien. Mais si 20, 30, 50, 100 victimes arrivent, comment cela va se passer ? C’est ce à quoi répond ce test", confie Pr Ouédraogo.

Dr Joseph Soubeiga, directeur du CORUS, a expliqué que l’exercice va permettre de tester plusieurs fonctions du plan blanc, notamment la capacité de l’équipe de crise du CHU à coordonner une urgence sanitaire. L’exercice va aussi tester les capacités des structures médicales à prendre en charge les victimes et aussi la capacité de la cellule de crise à communiquer avec le public et à gérer l’afflux des patients et des accompagnants de malades.

À l’issue de l’exercice, une fois les insuffisances constatées, des recommandations seront formulées afin de réadapter le plan blanc, de sorte à ce que l’hôpital puisse faire face de façon efficace à une urgence sanitaire.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 29 mai 2023 à 08:17, par Wendmi En réponse à : Santé : Le Centre hospitalier universitaire Yalgado-Ouédraogo teste son plan blanc

    Un plan blanc pour le CHU Yalgado sert à quoi honnêtement ? Juste pour se chatouiller ou pour faire semblant. Vous l’avez dit : d’ordinaire, les urgences traumatologiques et médicales qui accueillent beaucoup de patients sont toujours débordées avec des patients par terre dans les couloirs. Et cela ne date pas d’aujourd’hui ; depuis plus d’une décennie l’hôpital Yalgado connaît cette difficultés à gérer ses urgences. Voilà un élève qui ne remplit même pas les conditions pour prendre part à un examen et qui se lève pour faire un examen blanc en vue d’affronter un vrai examen. Ou est le sérieux ?

  • Le 29 mai 2023 à 13:34, par Kouda En réponse à : Santé : Le Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo teste son plan blanc

    Wendmi,
    Et si vous vous taisez une fois, ça fait quoi ?
    Quand on n’est pas capable de réfléchir, il est mieux de se taire.
    Même si en temps ordinaire les urgences traumatologiques sont débordées, il est très utile de faire ces simulations. En cas de catastrophes, et bien, cher Wendmi, l’espace, le matériel, les consommables d’autres services peuvent être réquisitionnés pour y faire face. On peut même faire des aménagements de fortune pour faire face à la catastrophe. Les simulations servent aussi à instaurer les bons réflexes, améliorer, changer ce qui doit l’être. Vraiment, il faut vous taire. Si nos sapeurs pompiers doivent attendre d’avoir tout le personnel et tout les moyens matériels avant de faire des exercices de luttes contre le feu, les noyades ou pour sauver quelqu’un tombé dans un puits ou un trou, et bien, le Burkina Faso pourra brûler allègrement, les habitants du Burkina Faso pourront se noyer sans que personne ne bronche.
    Il est des réflexions irréfléchies qu’il est mieux de ne pas étaler en public.
    Toujours à critiquer, jamais à proposer quelque chose pour mieux faire. Quand on n’a pas assez de moyens, on utilise très bien le peu dont on dispose et c’est ce que tente de faire l’hôpital Yalgado Ouédraogo.

    • Le 29 mai 2023 à 14:38, par Wendmi En réponse à : Santé : Le Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo teste son plan blanc

      Kouda,
      Ma critique ne s’adresse pas à ton incapacité à voir la réalité. A moins qu’on ne veuille jouer à l’autruche, un plan blanc au CHU de Yalgado ne sert à rien. Quand ton cerveau te permettra de voir la réalité de Yalgado tu pourras comprendre ma lecture des choses.

      • Le 29 mai 2023 à 17:06, par Kouda En réponse à : Santé : Le Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo teste son plan blanc

        Wendmi,
        il est tout simplement inutile de perdre son temps à raisonner avec des gens comme toi qui croît détenir tout le savoir du monde, sur tout et surtout incapables de se remettre en question et améliorer sa réflexion.
        J’ai critiqué votre premier post pour orienter ceux et celles qui peuvent l’être encore. Quant à vous, c’est peine perdu. Heureusement que des personnes, hommes comme femmes, professionnels, se dévouent tous les jours pour apporter des soins aux patients et sauver des vies à l’hôpital Yalgado Ouédraogo. Quand ça chauffe dans une des cliniques privées prisées de la capitale, le dernier recours c’est toujours Yalgado.
        Toute ma gratitude aux personnes qui malgré le manque criard de moyens se démènent pour apporter les soins aux patients, en repoussant leurs limites.
        Wendmi, le jour où l’école de tes enfants ou petits enfants entreprendra des exercices d’évacuation en cas d’urgence (incendie, effondrement d’une partie du toit d’un bâtiment, ou tout autre événement nécessitant une évacuation) interdis à tes enfants ou petits enfants d’y participer en avançant que les salles de cours n’ont pas d’issues de secours, l’école ne dispose pas d’extincteur ou encore de borne d’eau à utiliser en cas d’incendie. Tu peux même y ajouter l’absence d’une ambulance dans l’école.
        Wenna saam yandé.

  • Le 29 mai 2023 à 13:47, par Dibi En réponse à : Santé : Le Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo teste son plan blanc

    Vous appelez ça, Centre Hospitalier Universitaire ?
    Plutôt un mouroir pour indigène indigent !
    Dans ce pays, les Huiles se soignent à Rabat, Dubaï, Tunis, Paris-Val-de-Grace ..., ou en Suisse !
    La corruption, l’incompétence de gestion et le manque d’entretien ont fait, de cet Hôpital colonial, un Mouroir de masse ; où les couloirs et les salles respirent la mort, la crasse, le mélange d’alcool et d’ether, de cris, râles et gémissements de fins de vies humaines dignes vous étouffent et vous écœurent de rage ! Tant sont indicibles les douleurs et les mépris dans lesquelles, le compradorat endo-colonial politique de toutes les médiocrités tient les malades dans cet Hôpital hors d’âge et où les couloirs sont des chambres d’hospitalisation !
    Inimaginable cette indifférence à la mort des pauvres dont la vie et la santé semblent préoccuper si peu la classe politique burkinabè et ses Professeurs-Ministres de la Santé plutôt préoccupés à placer dans les bras des gens, de fausses injections pfizer-Covid offertes par les fameuses Aides occidentales !
    Oui les Aides de l’OXYDANT-Camp-du-Bien qui nous viole en nous caressant par le Nombril ; au grand bonheur de nos Elites-BokoHaram, néolibérales politiques, intellectuelles et médiatiques !
    Na an lara, an sara !

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