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Un groupe de panafricanistes du Burkina Faso et du Mali ont accueilli une dizaine de marcheurs dans l’après-midi du mardi 21 mars 2023 au mémorial Thomas Sankara de Ouagadougou.
Ils sont quatorze. Sur la pancarte arborée sur leurs poitrines, on peut y lire : « Marche Bamako-Ouagadougou ; 862 km à pied pour la fédération entre le Mali et le Burkina Faso ». Selon les informations données sur place, ils sont partis de la devanture de l’ambassade du Burkina à Bamako le 27 février 2023.
Pour le marcheur Lamine Diallo, cela a été un grand plaisir pour eux de donner leur corps et leur énergie ensemble pour soutenir les présidents Assimi Goïta et Ibrahim Traoré « Nous ne sommes pas dans un panafricanisme de nostalgie ni de pleurnicher. Mais dans l’action concrète. Le panafricanisme est une alternative au mondialisme. Nous avons fait cette marche pour l’amour du noir, pour l’amour de l’Afrique, pour l’amour de la femme noire », a-t-il affirmé.
Après 22 jours de marche, ces marcheurs de l’unité africaine sont arrivés à Ouagadougou pour apporter un message solennel en faveur de la fédération entre le Burkina Faso et le Mali. « Quand on parle de fédération, les gens pensent qu’on va avoir un seul président. Ce n’est pas ça. La fédération, c’est pour le peuple. La frontière qui nous divise, c’est pour la supprimer. Ces frontières ont été instaurées par les impérialistes pour nous diviser », a déclaré Issoufou Boiré, point focal des marcheurs Bamako-Ouagadougou du Mali.
Quant au point focal de Ouagadougou, Bayala Lianhoué Imhotep, il a touché du doigt la fédération des armées pour lutter contre le terrorisme. « Je pense qu’il y a une priorité à axer nos efforts, et même à bâtir la fédération à partir d’une fédération de nos armées, à partir de nos forces combattantes de sorte que les armées maliennes et burkinabè ne combattent pas les terroristes de façon isolée parce que le défi est unique », a-t-il indiqué.
Selon les organisateurs, parmi les marcheurs, il y a des Burkinabè, des Maliens, des Sénégalais et des Congolais. Ils ont prévu une conférence ce mercredi 22 mars 2023 à Ouagadougou pour défendre davantage le bienfondé de leur initiative.
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
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Vos commentaires
1. Le 22 mars à 14:25, par numero1 En réponse à : Fédération Burkina-Mali : Après 22 jours de marche, une dizaine d’Africains arrivent à Ouagadougou
Bravo aux marcheurs ! Belle initiative !
Mais je pense qu’il faut aller dans toutes les capitales pas seulement dans ces 2 pays.
Vive la Paix et le Panafricanisme !
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Le 22 mars à 17:18, par Moi MEME En réponse à : Fédération Burkina-Mali : Après 22 jours de marche, une dizaine d’Africains arrivent à Ouagadougou
Je valide !
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2. Le 22 mars à 17:35, par Somé Bakyè Cyrille Harrods En réponse à : Fédération Burkina-Mali : Après 22 jours de marche, une dizaine d’Africains arrivent à Ouagadougou
Très belle initiative. Félicitation aux marcheurs.. C’est un message fort.
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3. Le 23 mars à 03:37, par Manuel En réponse à : Fédération Burkina-Mali : Après 22 jours de marche, une dizaine d’Africains arrivent à Ouagadougou
Bonjour
Véritable farce avec de véritables farceurs !
C’est quoi des transitions veulent dessiner les lendemains des peuples ? Des agendas cachés et on utilise des " idiots utiles" pour nous distraire.
La place des militaires c’est au front c’est tout !!
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4. Le 23 mars à 09:46, par kwiliga En réponse à : Fédération Burkina-Mali : Après 22 jours de marche, une dizaine d’Africains arrivent à Ouagadougou
Ha, quand on m’expliquait que le panafricanisme était en marche, j’avais du mal à comprendre ce que les gens voulaient dire.
Mais là, c’est clair, voilà où va nous amener cette illusion, on finira tous à pied !
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5. Le 23 mars à 20:37, par Touglikpe En réponse à : Fédération Burkina-Mali : Après 22 jours de marche, une dizaine d’Africains arrivent à Ouagadougou
C’est l’Afrique qui sort grandi, nous avons tous caressé le rêve d’une seule Afrique uni avec nos frères dans les Caraïbes
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Le 24 mars à 08:16, par kwiliga En réponse à : Fédération Burkina-Mali : Après 22 jours de marche, une dizaine d’Africains arrivent à Ouagadougou
Bonjour Touglikpe,
Mais, vous les connaissez bien "nos frères dans les Caraïbes" ?
En dehors de quelques intellectuels, la plupart d’entre eux sont encore en train de nous reprocher la vente de leurs aïeux par les nôtres.
Vous pensiez qu’on était les seuls, en Afrique, à ressasser le passé avec amertume ?
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