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Protection de l’enfance : La délégation spéciale régionale de la Boucle du Mouhoun sollicitée à s’impliquer

Publié le mardi 21 février 2023 à 15h30min

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Protection de l’enfance : La délégation spéciale régionale de la Boucle du Mouhoun sollicitée à s’impliquer

La direction régionale du travail et de la protection sociale de la Boucle du Mouhoun a tenu, à Dédougou le 21 février 2023, une rencontre de formation et de plaidoyer à l’endroit des membres de la délégation spéciale régionale. Objectif, plaider, auprès des premiers responsables de la collectivité locale, en faveur de la prise en considération des actions de lutte contre le travail des enfants et le travail forcé dans le plan régional de développement (PRD).

Une rencontre de 24 heures a réuni à Dédougou les membres de la Délégation spéciale régionale (DSR) de la Boucle du Mouhoun dans la matinée du 21 février 2023. Tenant lieu de session de formation, ladite rencontre se veut aussi un cadre de plaidoyer, mené par la direction régionale en charge de la protection sociale, pour plus de respect du droit des enfants.

Il est attendu des membres de la collectivité régionale, leur implication dans la lutte contre le travail des enfants et le travail forcé. Cela passe par la prise en compte d’actions de lutte contre le phénomène dans le processus d’élaboration du plan régional de développement (PRD). En la matière, le directeur régional en charge de la protection sociale de la Boucle du Mouhoun, Moussa Traoré, a estimé que la composition de la délégation spéciale régionale laisse voir un creuset d’intelligences capables de faire des propositions d’actions à même de réduire le travail des enfants dans la région.

Le cadre juridique relatif au travail des enfants, les travaux dangereux interdits aux enfants et les techniques de prise en compte de la lutte, contre le phénomène, dans les programmes de développement vont nourrir les échanges avec les participants.

Il a expliqué qu’au sein de cette équipe exécutive, les services techniques de l’Etat, les leaders communautaires et les acteurs et de la société civile sont représentés. « Les services techniques sont des acteurs clés dans la lutte contre le travail des enfants. A côté d’eux, il y a les acteurs communautaires et de la société civile sur lesquels la direction régionale du travail et de la protection sociale s’appuie pour sensibiliser les populations sur les dangers liés au travail des enfants », a relevé Moussa Traoré. A l’en croire, l’atelier entend conduire un plaidoyer auprès de ces différentes catégories socioprofessionnelles pour l’intégration de la lutte contre le travail des enfants dans les initiatives locales de développement.

Moussa Traoré, directeur régional du travail et de la protection sociale de la Boucle du Mouhoun

Deuxième vice-présidente de la délégation spéciale régionale de la Boucle du Mouhoun, Adjara Kientega/Ouédraogo, par ailleurs secrétaire générale de la région, a jugé important de promouvoir le droit des enfants. « Le travail des enfants aliène leur droit surtout le droit à l’éducation », a-t-elle regretté avant de saluer l’organisation de la présente session. « Cet atelier va permettre aux membres de la délégation spéciale de s’approprier le droit des enfants et d’en tenir compte dans les différentes actions de développement », a souligné Madame Kientega. Pour la deuxième vice-présidente, les actions à proposer seront essentiellement relatives à la protection, à l’accompagnement pour l’éducation et à la santé des enfants avec à la clé des actions de sensibilisation des parents sur la nécessité de protéger les enfants.

Adjara Kientega/Ouédraogo, deuxième vice-présidente de la délégation spéciale régionale de la Boucle du Mouhoun

L’atelier de formation et de plaidoyer des membres de la délégation spéciale régionale de la Boucle du Mouhoun a bénéficié du financement du Bureau international du travail (BIT) à travers son projet CLEAR COTTON. Cofinancé par l’Union européenne, ledit projet est mis en œuvre par l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en collaboration avec l’Organisation internationale du travail (OIT).

Yacouba SAMA

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