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Proverbe du Jour : “Il faut penser tout ce qu’il y a de pensable dans l’impensable” De Vladimir Jankélévitch

Affaire usine de coton hydrophile : « Tout ce que je souhaite, c’est qu’ils remettent mon unité en place pour que je puisse reprendre mes activités », supplie Dr Céline Kontyaré/Kobéané (SOFACOB)

Lefaso.net

Publié le dimanche 22 janvier 2023 à 22h19min

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Affaire usine de coton hydrophile : « Tout ce que je souhaite, c’est qu’ils remettent mon unité en place pour que je puisse reprendre mes activités », supplie Dr Céline Kontyaré/Kobéané (SOFACOB)

Dr Céline Kontyaré/Kobéané est la promotrice de la Société de fabrication de coton burkinabè (SOFACO-B). Une unité de fabrication de coton hydrophile au Burkina Faso, la seule du genre dans la sous-région. Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux affirme qu’elle a eu des déboires avec Wendkuni Bank International (WBI).

Après avoir contracté un prêt avec cette banque et malgré l’existence d’une garantie, son unité de fabrication a été démontée et saisie par les huissiers et avocats de ladite banque. Cette situation, difficile à comprendre pour la jeune pharmacienne, a mis plus d’une cinquantaine de personnes au chômage technique et laissé des bons de commandes non honorés. En attendant le règlement définitif de cette affaire, dans un entretien accordé au journal Lefaso.net ce vendredi 20 janvier 2023, Dr Kontyaré souhaite la réinstallation de ses machines afin qu’elle puisse continuer ses activités et honorer ses engagements envers ses créanciers, clients et employés.

Pharmacienne de son état, Dr Céline Kontyaré/Kobéané s’est également lancée dans l’entreprenariat, suivant l’idée du père de la révolution burkinabè Thomas Sankara qui disait ceci : « Produisons ce qu’on nous consommons et consommons ce que nous produisons ». En effet, elle s’est rendu compte que malgré son rang de premier producteur de coton en Afrique à plusieurs reprises, le Burkina Faso importe du coton de la Chine ou de l’Inde à des fins médicaux. Elle décide d’aller se faire former en Chine et de revenir créer son usine de fabrication de coton hydrophile avec du coton 100% burkinabè.

Avec ses économies et le soutien de ses proches, elle va se former et se procurer onze machines d’une valeur de plus de 100 millions de francs pour mettre en place la SOFACO-B. Une usine de production de coton hydrophile 100% burkinabè qui emploie une cinquantaine de personnes. Très rapidement, cette jeune entreprise devient une fierté et une référence dans la sous-région. Mais les rêves et les ambitions de Dr Kontyaré vont se heurter à certaines réalités de l’entrepreneuriat du pays des hommes intègres.

La jeune entreprise de la jeune pharmacienne connaitra ses premières difficultés dès son ouverture en raison de la réticence des autorités sanitaires qui semblaient se méfier de ses produits. « C’est une première au Burkina Faso et dans toute la sous-région. Donc la mise en œuvre du projet était truffée de difficultés. Je suis allé en Chine me former et j’y ai acquis le matériel pour l’installation de l’usine. J’ai mis l’usine en place vers fin 2016, et j’ai produit le coton en 2017, en 2018 et j’ai stocké parce que l’Etat n’avait pas pris l’engagement de m’accompagner. On a stocké et on était en train de fermer l’usine parce qu’ici les gens étaient encore réticents malgré le fait que j’ai fait certifié ce coton par le laboratoire national. En passant, c’est le seul coton qui est certifié au Burkina Faso », assure Dr Kontyaré.

Du coton hydrophile 100% burkinabè produit par la SOFACO-B de Dr Kontyaré

Mais la SOFACO-B sera sauvée miraculeusement par un client malien, fier de consommer un produit 100% africain. « Il a fallu qu’un collègue malien présente le produit et que des pharmaciens maliens s’engagent à m’accompagner. Et grâce à cela, le stock a été vidé au bout de deux commandes. Ce qui a permis à l’usine de tenir et de renaitre. Après cela, j’ai eu l’accompagnement du gouvernement burkinabè et la CAMEG a commencé à consommer nos produits », explique-t-elle.

La demande va ensuite augmenter. Elle va donc contracter un prêt de 25 millions de FCFA à WBI, en laissant comme garantie un permis urbain d’habitation (PUH) d’une valeur de 35 millions afin d’augmenter la capacité de production de l’usine. Après l’acquisition de onze machines d’une valeur de plus de 100 millions de FCFA, elle aura 25 millions de FCFA de la banque pour l’acquisition de trois machines supplémentaires.

Ce prêt sera le nœud de ses problèmes et va signer l’acte de fermeture de son usine. Une fermeture qui dure depuis plusieurs mois, malgré les investissements colossaux. Juste après l’installation des machines sur le site de Kossodo, Dr Kontyaré aura des démêlés avec son bailleur qui lui demande de libérer les locaux. N’ayant pas le choix, elle délocalise l’usine sera à Pabré, sur un site acquis depuis 2014. Malgré les difficultés et ne voulant pas perdre la clientèle qu’elle a eu du mal à conquérir, l’usine fonctionnera avec un groupe électrogène loué un mois sur trois, selon Dr Kontyaré.

C’est alors qu’elle traverse ces difficultés que la banque va lui réclamer le remboursement du prêt allant jusqu’à saisir la justice. Malgré ses explications et supplications, la banque ne cèdera pas. La situation lui fait rater une subvention qu’une ONG voulait lui accorder et éponger une partie de ses dettes. « J’avais eu même une ONG, prête à me subventionner pour le remboursement d’une partie des équipements. J’ai été auprès de cette banque avec un courrier pour les formalités administratives et autres. Malheureusement je n’ai pas eu gain de cause et je n’ai pas pu bénéficier de cette subvention », regrette-t-elle.

Absente au procès pour des raisons qu’elle n’a pas voulu dévoiler, elle recevra de la part d’un huissier, une ordonnance de paiement au profit de la banque. L’huissier procédera par la suite à la saisie de l’usine. Une chose que Dr Kontyaré a du mal à comprendre. Pour elle, l’usine est un bien immeuble, par conséquent ses machines ne devraient pas être arrachées, à ne moins qu’un autre jugement ne le décide.

La pharmacienne va malgré tout contacter un avocat pour négocier avec l’huissier. « Avant que mon avocat me fasse un retour, un matin vers 7 heures, deux cargos de CRS sont venus encercler mon usine. L’huissier me dit qu’ils sont venus pour enlever les machines. Je lui ai fait savoir que le dossier est entre les mains d’un avocat et il répond que l’avocat ne l’a jamais appelé. Je lui ai demandé de m’accorder du temps, afin que je trouve une solution, prouver au moins ma bonne foi. Il m’a répondu qu’il était venu ramasser les machines pour aller les vendre, pas pour faire un débat avec moi », a-t-elle laissé entendre.

C’est après avoir obtenu un branchement de la SONABEL pour la reprise de l’activité que la saisie est intervenue, selon Dr Kontyaré, qui y voit une volonté manifeste de nuire à ses activités. « Dès que j’ai eu la SONABEL (électricité), j’ai pris des avances avec des clients au Mali et au Burkina Faso pour pouvoir payer la fibre. Dès que le coton est venu, dans la même semaine, ils sont venus arracher les machines. Cela veut dire qu’on me surveillait, quand l’usine était fermée, ils ne venaient pas et dès que j’ai eu la SONABEL et que j’ai commencé à fonctionner, ils sont venus. Je leur ai expliqué, supplié de me laisser livrer les commandes afin d’honorer la dette même si c’est 50%. J’étais prête à signer des engagements pour virer l’argent des commandes directement dans leurs comptes mais l’huissier est resté catégorique », confie-t-elle.

« Les machines que les Chinois sont venus installer en un mois, ils les ont arrachés en une demi-journée, trimbalées avec des grues. Quand mon comptable a voulu filmer la scène, ils ont retiré son téléphone et l’ont mis dehors. Ils sont venus trouver le personnel en train de travailler, ils ont mis tout le monde dehors. Ce qui m’a choqué, dix jours après, ils sont venus afficher un avis de vente sur mon portail, qu’ils vont vendre les machines dans les dix jours qui suivent. Comment peuvent-ils trouver un acquéreur en quelques jours alors que personne n’exerce cette activité dans la sous-région ? », s’interroge-t-elle.

Dr Céline Kontyaré/Kobéané

Dr Kontyaré contactera un autre avocat qui s’est focalisé sur le fait que c’est un bien immeuble. Selon elle, lorsque l’avocat de la banque a vu cette plainte, il a sommé l’huissier de restituer les machines qui sont entreposées depuis le mois de mai chez lui toujours à cause de la banque.

« A ma grande surprise, le premier juge à recevoir la plainte a ordonné de surseoir à la vente, donc ils n’ont pas pu vendre. Avant qu’il ne délibère, on m’informe que ce juge a été muté. Le deuxième nous dit que la plainte n’est pas recevable et mon avocat a fait appel. Depuis le mois de juillet 2022, ça fait le 3e ou 4e juge qu’on mute. A chaque fois que le dossier tombe entre les mains d’un juge, il est muté avant d’avoir pu délibérer. Entre temps, l’avocat de la banque était devenu silencieux, on ne comprenait plus. Suite à cela et à notre grande surprise, on a reçu un courrier où la banque dénonce les agissements de l’huissier en question et s’en démarque, le dénonce et déclare que le matériel est saisi par une tierce personne », assure Dr Kontyaré.

Elle qui pensait que c’était un acte de bonne foi de la banque va vite déchanter. Un deuxième courrier suivra, avec un nouvel huissier qui maintient la saisie du matériel et entend le vendre. Selon elle, ils sont allés à l’usine avec la date de vente des machines. « J’estime qu’une usine qui fonctionnait et qui vous demandait du soutien, vous ne pouvez pas venir lui donner un coup de grâce. Vous avez une garantie et quel que soit le problème, vous avez un moyen de pression. D’autant plus que sur 14 machines, votre argent n’a pu acquérir que trois. Vous ne pouvez pas venir vider mon usine, vider tout le coton, le jeter au sol, piocher et défoncer les machines », déplore-t-elle.

Selon ses dires, le lendemain, elle entrera en contact avec la directrice générale de Wendkuni Bank International qui refuse d’aborder le sujet et la renvoie chez l’avocat et l’huissier. Suite à la vidéo de dénonciation publiée sur les réseaux sociaux « contre son gré par son oncle », son problème est mis sur la place publique. Depuis lors, elle reçoit des appels de soutien de confrères, ou des prises de contact des autorités notamment de la primature, du ministère du commerce, de la santé, etc.

A l’heure actuelle, tout ce que Dr Céline Kontyaré/Kobéané souhaite, c’est la reprise effective de ses activités afin de permettre à ses employés de retrouver leur travail. « Ce que j’attends, ce que je souhaite, au-delà de tout contentieux, au-delà de tout préjudice moral, financier que j’ai pu subir, je veux juste récupérer mon unité, rappeler mes employés et reprendre mes activités, honorer mes commandes qui continuent d’arriver, même de l’extérieur, du Mali, du Niger, de la Côte d’Ivoire, etc. C’est mon cri de cœur à l’endroit des autorités », a-t-elle souhaité.
Nous avons contacté la banque pour avoir sa version des faits. Elle promet un communiqué de presse pour situer l’opinion.

Mamadou ZONGO
Photos : Bonaventure Paré
Lefaso.net

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Messages

  • J’ai failli pleuré quand j’ai vu la vidéo et j’ai lu ce article. Si ce qu’elle dit est vrai, j’ai honte du système Burkinabe, surtout la justice.

    Le Burkina est maudit jusqu’à ce point où on veut anéantir toute personne qui cherche à avancer. Quelle méchanceté et quelle jalousie.

    Dieu est Grand. Elle va réussir et dépasser ces méchants tapis dans l’ombre.

    • Pour la modeste somme de 25millions on ne peut pas fermer une unité pareille.Donc il ya trop de zone d’ombre dans cette affaire ! Toute fois si la dame s’estime victime de coups bas pour faire couler sa boîte chose possible au pays des hommes intègres.Alors qu’elle lance un appel pour une prise de participation dans le capital. 25 millions ce n’est quand même pas la mer à boire ! En tout cas moi je suis partant non pas par patriotisme mais parce que le projet est viable. Yako

    • "Alors qu’elle lance un appel pour une prise de participation dans le capital" vous dites ? C’est la pratique au Burkina Faso, tu accepte quelques temps, tu es minoritaire et ils récupèrent ta chose.
      Tu refuse, ils te mettent dans un triangle quelconque et tu regrette ton existence

    • Três triste et honteux pour le Burkina. Cela nous rappelle l’êre Blaise Compaoré ou on t’arrache ton business et il n’ya rien. Il n’y a pas de doute, un mogho puissant tapis dans l’ombre convoite le business du Dr Céline Kontyaré/Kobéané. L’êre de Blaise est revolu et si "Vous faites a quelqu’un on vous faiut, il y’ara quelque chose en retour". Il y’a l’affaire de cette dame dont on veut retirer un terrain bien placé a Ouaga 2000 quand bien meme elle a fini de payer et on refuse d’accepter le dernier payment. Quelle honte !
      Bon courage Dr Céline Kontyaré/Kobéané, soutient total, on garde un oeil sur celui qui viendra acheter et ouvrir une activité identique a la votre et on reglera ça à l’Africaine.

    • Vu la capacité de nuissance du beneficiaire de ctte arnaquye je ne serait pas surpris que des importateurs occidentaux de coton hydrophile au Burkina soient impliqués dans cette affaire. N’importe qui ne fait pas muter un juge. Il faut des personnes de haut rang dans notre systeme de gouvernance.
      Bon courage madame, le forfait ne sera jamais consommé ici tant que nous sommes là. Continuez de nous informer de la suite et de l’evolution de cette affaire.

    • Beaucoup du courage Dr. On chante toujours la promotion de produits locaux. C’est même un slogan. Les jeunes s’endettent pour créer des emplois et voilà les résultats. Pourquoi importer un produit alors que le fabrique le même produit ? Et nous voulons développer. C’est difficile avec une telle méchanceté. Teins bon Dr.

    • Mon frère, le Burkina n’est pas maudit. Les Burkinabè sont simplement égoïstes et méchants (1) - Les entrepreneurs aussi ne prennent pas le temps nécessaire pour lire les contrats qui leur sont proposés par les banques et se faire éclairer par des hommes de droit (2). Conséquence, on signe souvent des contrats dont les termes nous condamnent en cas de difficultés. Prions pour cette dame qu’elle gagne gain de cause, parce que le pays en a besoin. Courage !

  • C’est pathétique comme récit même s’il faut rester prudent en attendant le communiqué de l’autre partie. En tout état de cause ça fait ressortir la méchanceté de personnes tapis dans l’ombre pour nuir et ça c’est dommage. Sinon on a vu des entreprises comme COGEB avec toutes les difficultés du monde pour terminer l’échangeur de L’HÔPITAL YALGHADO mais les huissiers ne sont pas allés emporter les bulldozer. Mais pour la maudique somme de 25 millions une banque comme wend Kuni banque m’étonne grandement et négativement si le récit s’avère juste. Just wait and see.

  • Bonjour,
    Bon courage.
    Sommes nous vraiment modis ?
    Pourquoi tant de méchanceté ?
    On attend la suite.
    Vivement que l’usine soit réhabilitée.
    Merci

  • Cette histoire fait peur, si les fait relater par la Pharmacienne sont avérés, alors le Burkina Faso est dans la merde !!! Les Burkinabé sont méchants et jaloux depuis la nuit des temps. Mais en arriver jusqu’à ce point, c’est la malédictions. Que Dieu aide le Faso. La jalousie et la méchanceté n’a jamais fait grandir un peuple. Courage Dr !!!!!

    • Je soutiens le Dr l’ encourage et souhaite que tout ce qui doit être fait soit fait pour la remise de cette usine de production coton hydrophyle reprenne ses fonctions pour la fierté du Burkina Faso. Merci.

    • Malheureusement le burkinabé est devenu trop méchant et très jaloux ; Que Dieu nous protège car on ne peut pas se développer avec jalousie et méchanceté

  • J’ai versé des larmes à la lecture de votre récit.
    Bon courage Dr Kontyaré.
    Que le Tout Puissant vous vienne en aide.

  • Vous avez eu une idée géniale et un très bon projet mais vous allez vous les faire voler par votre faute : en vous lisant, je sens trop d’amateurisme ! Trop de machines, trop de prêts, et certainement une mauvaise gestion (vouloir vite vivre au dessus de ses moyens, le fort du burkinabé). Si un bailleur vous chasse, c’est que vous êtes un mauvais payeur. Pour rien au monde, on ne quitte kossodo pour Pabré, ni la SONABEL pour un groupe électrogène ! Par ailleurs, si la banque prend vos machines, c’est que votre fameuse garantie n’en était pas une. En réalité, vous n’avez de garantie que ça et votre facilité de délocalisation fait qu’il faille prendre des mesures de précaution. Du jour au lendemain, vous pouviez vous retrouver dans un autre pays. Écoutez, Thomas Sankara était intègre et il ne faut pas surfer sur le consommons burkinabé. Le 1er label burkinabé à promouvoir est l’intégrité dans tout ce que nous entreprenons.

    • Internaute "Burkina" vous faites parmi de ces grands théoriciens assis derrière leur clavier qui n’ont jamais créer une entreprise et qui se permettent de tenir de tels propos. Savez-vous comment c’est "galéreux" d’entreprendre dans ce pays ?

    • A lire les commentaires, on constate que le burkinabè réagit par l’émotion sans réfléchir au fond de la question :
      1°) Pourquoi la banque n’a-t-elle pas saisie la garantie immobilière de 35 millions ? La réponse à cette question éclairera plus sur le fond du problème.
      2°) La cliente reconnait avoir prit le prêt auprès de la banque, elle n’a pas pu honorer l’échéance, pourquoi ? Qu’a elle entrepris comme action pour prolonger l’échéance de son prêt ?
      3°) Si le prêt n’était pas adonner à son activité mais à une garantie immobilière valable, c’est elle qui devait la première saisir la justice contre les agissements illégaux de la banque, mais rien n’est dit dans ce sens ;
      De ce qui précède, il faut reconnaitre avec vous qu’il y a eu surement de l’amateurisme ou trop d’ambition (on a voulu joué sur le sentiment national des uns et des autres pour évoluer trop vite or en affaire il n’y a pas de sentiment, l’exemple même est cette histoire subvention d’ONG ).

    • Merci pour votre analyse pleine de lucidité. Si elle a raison, la banque va payer des dommages et intérêts. Et elle pourra reprendre de plus belle. Dans le cas contraire, elle va empirer sa situation. À la justice de faire son boulot correctement. Bon courage à elle et à la banque qui est aussi une entreprise nationale. Patience !

    • Patriote et tous les émotionnels qui prennent fait et cause pour la bonne dame sans même réfléchir, juste parce qu’elle produit local. Lisez les bonnes questions de "le Citoyen" et la réaction mesurée de RV. Les affaires ont des règles qu’il faut respecter. Une banque ce n’est est pas du social. Ce sont des affaires. Elle collecte l’argent des uns pour le prêter aux autres, pas pour le leur distribuer. Quelle que soit la mauvaise volonté d’une banque, si vous êtes en règle, si les garanties que vous offrez sont sûres, elle ne pourra rien contre vous. Pour la gouverne de "Patriota", je suis moi-même entrepreneur et au Burkina. Je ne suis pas théoricien. Je connais aussi les banques. Mettez-vous à la place des autres clients de WKB, les épargnants. S’ils apprennent qu’elle s’amuse à ne pas recouvrer les créances, ils vont retirer leur argent parce qu’il n’est pas en sécurité. Toutes les banques qui ont joué au social dans ce pays on sait où elles sont ? Dès lors qu’un client d’une banque se trouve en situation de non payement de créance, tous ses autres arguments deviennent caducs. Vous tournerez mais vous reviendrez à ça : certainement, la dame a prêté le flanc.
      Il est préférable d’assumer ses erreurs que de jouer à la victime innocente en comptant sur l’opinion. Il y a un risque de l’effet contraire. Tout le monde ne se satisfait pas de l’argument facile du complotisme aujourd’hui très cher aux burkinabé.

    • Vous êtes vraiment un théoricien. Vous n’avez jamais entrepris et vous n’en savez rien certainement. Des théoriciens comme vous , nous n’en voulons plus au Burkina. Si wend kouni bank croyait avoir raison elle n’allait pas trainer pour répondre. Nous n’allons pas avaler leur couleuvre. D’ailleurs cette pauvre aurait quel intérêt à mentir sur WBI ? Votre degré de méchanceté est égale à celle de cette banque là. C’est trop trop méchant. Arrêtons nos méchancetés inutiles

    • ecoute burkina, il faudrait etre plus serieux et plus objectif quand on intervient dans une affaire . Je lis en ce que tu ecris non pas une analyse objective, mais tout simplement la manifestation d’une jalousie aveugle. Tu feins d’ignorer ce sont les manigances quand tu ne sors pas du milieu des pourris qui tuent ce pays
      SOME

  • Aujourd’hui au Burkina si tu ouvres une entreprise
    pour produire localement ce que les gens importent et donc apporter de la plus-value aux populations locales et au pays tu seras combattu par ces importateurs farouches. Ce qui arrive à cette dame est un exemple de ce qui va nous arriver à chacun de nous si on tente de se lancer dans l’entrepreunariat dans ce Burkina Faso là.

  • C’est simplement scandaleux. Comment peut-on entreprendre dans ces conditions ?
    Au lieu d’encourager l’entrepreneuriat, on fait tout pour décourager. Vivement que le ministère de la promotion de l’entrepreneuriat règle ce dossier le plus rapidement possible.

  • Que c’est révoltant ! Il y a comme une volonté manifeste de nuisance a cette dame. Outre la mise en jeu de la garantie la banque pouvait mettre en quelque sorte l’usine en régie. La faire fonctionner et se payer
    Le pays est coutumier des coups fourrés.. Il n’est surprenant de surgir une unité du genre avec à l’ombre la banque.

  • Mais trop méchant, c’ette bank au lieu de soutenir la jeune dame,on met battons dans ses roue c’est vraiment méchant,ta propre soeur non non c’est méchant on demande au président de prendre ce problème au sérieux , c’est ça on dit souvent aux entrepreneur d’éviter les banks ,et partir dans les microfinance, mais ma sœur Dieu est au contrôle

  • Mais Wend Kuni Bank il faut de l intelligence dans la gestion des dossiers des clients. Cf n’est pas une bonne banque. C’est négatif comme publicité ! Avec la garanti pourquoi détruire l investissement du client ? Vraiment ce n’est pas une bonne banque pour les pays sous développés ou les réflexions doivent accompagner le développement national, la création des emplois, les politiques, et le social. Vraiment désolé la DG de week Kuni Banque c’est irréfléchi de détruire l usine ! Vraiment désolé mais pour moi cette banque la ! Dans un pays pauvre n’a pas sa place

    • Mon frere tu as tellement raison dans tout ce woba woba : seule la banque est fautive dans cette histoire : c’est elle qui s’est laissée corrompre pour nuire a la dame. Cette banque demontre par là ce qu’elle est elle meme : une mauvaise banque. Je m’appretais a rejoindre cette banque, cette affaire m’a sauvé. Tout ce qui nous reste a faire : boycotter cette banque. Si elle n’est meme pas capable de comprendre qu’elle gagnerait bien plus que 25 millions rien qu’en faisant vivre cette entreprise qui est destinée a prosperer et qui resterait sa grande cliente fidele, alors là c’est signe que cette banque est mal gerée. La banque prefere faire un deal miserable entre copains coquins. Ben ! moi c’en est fini de cette banque ! Aurevoir
      SOME

  • voila et dire que c’est une banque 100% burkinabè porté par un opérateur économique burkinabè, de surcroit qui dirige le patronat burkinabè,. organisation sensée defendre les intérêts des entreprises Burkinabè. A ce que je sache, ce n’est pas du credit bail. c’est un crédit ordinaire couvert par une garantie, un PUH. si défaillance, il ya, c’est la maison, que la banque saisie. c’est un abus de pouvoir de la part de la justice qui a ordonné le démontage de l’usine. un abus de pouvoir de cet huissier, un abus de pouvoir de cette banque. docteur a vraiment raison de penser qu’il ya une volonté d’abattre son usine. il faut que les responsabilités soit situées a tous les niveaux : si des personnes ont pris de l’argent pour tordre le cou au droit qu’ils les jettent en prison. il est inadmissible que pour 25milliion de credit, on viennent démonter une usine qui a une valeur de plus de 100 millions et qui emploie une cinquantaine de personnes. c’est tres révoltant et les autorités de la transition doivent prendre leurs responsabilités.

  • La justice doit vous rétablir dans vos droits puis contre-attaquez la banque. Vous devrez être dedommagée et indemnisée par cette wbi puis recevoir une décoration du ministère du commerce pour apporter toute la crédibilité qu’il accorde à votre entreprise.
    Courage et persévérance !
    On est où là ?

  • Qui a intérêt à empêcher cette usine de fonctionner ?
    Pourquoi cette banque burkinabé agit en dépit du bon sens et ridiculise le Burkina ?
    Peut on faire confiance aux banques locales ou faut-il préférer celles de l’étranger ou encore l’argent qui vient des dons de l’étranger ?
    Il est évident que récupérer des machines ne va pas permettre de faire produire du coton par d’autres, dans les mêmes conditions car il faut des compétences avérées pour le faire.
    On n’aime pas que les femmes puissent réussir, grâce à leur intelligence, leur courage et leur détermination.

  • Si la bonne dame est sincère dans ses propos alors là c’est très malheureux...cela confirme notre méchanceté... courage madame ! L’honnêteté et l’abnégation paye toujours

    • le Burkinabè ne sont pas méchants. Le peuple dans sa majorité est accuiellant et gentil. c’est vous autres qui gattez le nom du Burkina et de son peulple sans honte.

  • Cela se passe au Burkina Faso.
    Acte terroriste industriel à combattre à la dernière énergie.

  • Triste comme mésaventure. Malheureusement c’est le Burkina ainsi. Souvenons de Brafaso de sieur Sogli. Le burkinabè est méchant et jaloux contre son prochain, cette usine devait être une fierté pour le pays, mais hélas,trois fois hélas ! On comprend pourquoi certains partent étudier et ne veulent plus revenir, ou préfères investir ailleurs.

  • Voilà comment des soit disant "hommes d’affaires" avec leur soit disant banque empêche les jeunes entrepreneurs de se lancer et donc le tissu économique de grandir ! En tout cas nous apportons notre soutien à cette jeune entrepreneur ! En tout si ce qu’elle dit s’avère être vrai, on comprend pourquoi certains de nos jeunes n’arrive pas à se sortir de la pauvreté malgré leurs nombreux sacrifice

  • Très ému par le récit de cette battante ! Choqué par les agissements de la justice. J’espère un dénouement heureux pour elle.

  • Une bien triste histoire. J’attendrai bien sur la version de la banque impatiemment. Mais il se raconte que certaines banques ou banquiers font du business en détruisant ce genre d’initiatives particulièrement au burkina faso. Ils vous font des prêts tout en guettant la première Occasion pour détruire votre activité pour la reprendre pour leur propre compte. Le vrai problème vient de l’afrique et des africains. Il y a plein d’initiatives de ce type. Qui créent des emplois, transforment et développent. Mais personne pour les soutenir si ce n’est pour les combattre. Si ça se trouve c’est ceux qui importent le coton de chine ou d’ailleurs qui mettent tout en oeuvre pour détruire cette activité au profit de l’import. Mais eux ils se développent seuls et développent l’economie des pays où ils importent. Tandis que nos populations restent dans la spirale du chômage et de la pauvreté. Après bien sur on dira que c’est la France ou je ne sais qui qui nous empêchent de nous développer. Mais en réalités les problèmes et les solutions sont en nous.

    • One pynce burkinbilaman, c est bien juste ce que vous dites. Mais c est pour cette raison qu’il y a la justice. Elle a la lourde mission de protéger les honnêtes citoyens contre toutes les formes de méchanceté. C est son rôle. Elle dira peut être ce qu’elle a fait dans cette regrettable affaire. On a le droit d en savoir.

    • TOUT A FAIT VRAI CE QUE VOUS DITES MAIS DIFICILE DE CHANGER LES MENTALITES DANS LE PAYS DES ( HOMMES INTEGRES ? °

  • Connaissant le caractère du fondateur de la banque, je ne m’en offusque pas. Bonne chance doc. Ainsi va le Faso

  • Voilà tout à fait le genre d’affaire scandaleuse. C’est ce genre d’initiative qui peut faire aller le BF de l’avant. De plus la transformation locale d’une matière première est un acte d’indépendance. Le développement de PME est le nerf de la guerre dans la lutte contre les extrémismes. Etonnant que des batons lui soient mis dans les roues par l’état. Certainemant que ceux qui importent le coton hydrophile et les compresses sont à la manoeuvre.

  • C’est très triste qu’elle qu’en soit la raison on ne devrait pas arriver là. Un burkinabè faire ça à un autre burkinabè, je ne m’en reviens pas. J’ai le cœur qui saigne. Que Dieu nous vienne en aide.

  • C’est incroyable. Comment dans un pays de droit on peut avoir des comportements pareild Les autorités de ce pays n’ont qu’à ouvrir les yeux avant qu’il ne soit tard

  • Cette BRAVE dame est simplement victime de la jalousie, de la lâcheté et de la méchanceté qui sont les valeurs morales les plus abjectes les mieux partagées dans un pays misérable
    où la majorité des "citoyens" ont intégré le fait que le seul moyen de sortir de l’ornière de la misère c’est faire main basse
    sur le bien d’autrui : c’est du vol avec la complicité d’institution bancaire et de groupes mafieux qui veulent mettre sous coupe réglée toute personne tendant à sortir la tête de l’eau..
    Tout embryon de réussite est étouffé dans l’œuf.
    Je comprend mieux que des burkinabé soient mieux ailleurs que dans leur propre pays et préfèrent investir sous d’autres cieux.
    Hé !Hé ! Burkina-Fasson, c’est foutu !!!!!

  • C’est quand-même pathétique. Une banque burkinabè qui fait fermer une entreprise burkinabè.
    Un problème de seulement quelques millions, même pas milliards, et on ne peut pas régler à l’amiable... On met des responsables de famille au chômage, on freine ainsi la volonté entrepreneuriale d’une compatriote et on bloque ses marchés.
    Lorsqu’une entreprise fonctionne et rentabilise, on ne la ferme pas, elle peut rembourser le prêt, donc on lui donne de nouveaux délais. On ne saisit pas toute l’entreprise. Pourquoi agir ainsi ? Quelles sont les intentions ? Qu’est-ce qui se cache et se trame ? Qu’est-ce que nous ne savons pas ?

    • mon cher tibiri les questions que tu poses toi meme tu en connais les reponses. Il y a des entreprises qui doivent des milliards et milliards mais qui sont là et personne n’en parlera meme. C’est quoi 25 millions ? rien du tout ! Et dire que c’est les dirigeants de l’economie du pays qui font ca ! Tu vois clairement le vrai fond du probleme
      SOME

  • Qu’a pu faire cette bonne Dame pour que l’on s’acharne tant sur elle ?
    Le pays dont le devise sur papier est Unité Progrès Justice, c’est là les agissements de la justice de ce pays !?!?
    INCROYABLE !

  • Perso le mal est déjà fait .
    Mon souhait :qu une autre banque rachète le crédit av c webe Kuni bank afin que les activités puissent reprendre .
    Au demeurant elle doit se faire accompagner par des spécialistes afin d assurer l approvisionnement en fibres et la recherche de marché .

  • ...C’est malheureux et ce n’est pas une première au Burkina Faso. Rappelez vous cette usine Brafaso qui as dû fermer par la méchanceté de certains burkinabè puissants soutenus par des lobys internationaux . Espérons seulement que l’histoire ne se répète dans un domaine hautement important comme celui de la santé...

  • Sur quelle planete nous vivons ? Que des burkinabe de cette excellence initiatives et de motivations se voit mettre les batons dans les roues pour avoir cree une activite pas seulement lucrativem mais relever le defi dans un pays ou tout a construire.

    C est n est plus une question personnelle, mais une affaire d etat. Le bon sens voulait qu on protege cette entreprise aux mains des requins mal intentionnes.

    On doit cette mentalite de crabes a-pannier. Cela n avancera pas notre pays avec ses multiples defis securitaires, economique que politique.

    Ou est patriotisme burkinabe ? On va tout laisser aux mains etrangers nos secteurs strategiques d industrialisation.

    La crise du COVID19 et la guerre en Ukraine nous a devoiler nous burkinabe et africains notre naivite vis-a-visa des pays dits developpes.

    Quand le caillou venait du ciel, tout le monde se protedeait sa tete.

    LAfrique etait ala derniere remorque pour beneficier des vaccins. D ailleurs Les prognostiques de l Organisation mondiale etait pompeux pour la rubrique-afrique qui prevoyait une hecatombe sur le continent.
    Leurs previsons ont ete heuseument null et non avenu.

    Toute l Afrique c est bien portee.

    On dirait qu on ne jamais de lecons de nos experiences malheureuses de la vie commune.

    Les burkinabe de cette excellence doit etre supporte comme i\un patrimoine commun, Comme font tout pays qui se respecte-

    Aide toi, le ciel t aidera. On doit plus atteindre que l ariviere coule devant notre pour avoir l eau. Mais aller a la source pour s approvisonner.
    C est ce que les chinois font chaque jour de leur existence. On ne peut pas gere un pays avec la discrimination des acteurs et penseurs de l economie comme al epoque de Blaise Comapaore.

    Liberons notre genie createur pour la construction du Faso.

  • Il faut savoir souvent laisser tomber nos réactions émotionnelles et analyser toute situation avec la rigueur qu’elle impose. Il est bien d’avoir la version de l’autre partie également. On connait toutes les procédures qu’une banque entreprend avant de passer aux saisies. Si la la banque tombait en faillites il y aura plus de chômage et d’entreprises en difficulté. La banque défend sa survie comme elle défend aussi la survie de son entreprise.

  • Je ne tomberais pas dans l’émotion sans connaître la version définitive. Mais sur le plan professionnel, la banque, le juge et l’huissier pouvait mieux traiter ce dossier. On ne détruit pas une unité aussi légèrement. Ils devaient mettre sous scellé où même favoriser le fonctionnement de l’usine pour saisir les revenus. Sinon, le gâchis est pour le pays.

  • Ils y’a des hommes d’affaires qui n’ont jamais de projets, mais lorsque tu entreprends ils font tout pour récupérer ton projet.Les responsables des Banques sont des requins,ils mangent les petits

  • Du courage madame, on voit bien que ya un complot bien organise !!!!!! IB doit chercher a voir clair dans cette affaire !!!!! Et puis, le nom meme de la banque meme, vraiment !!!!!

  • Tout semble mélanger à ce stade. Saisie mobilière ou saisie immobilière ? Et l attache à perpétuelle demeure ? Hypothèque, nantissement ou gage ? Méchanceté, erreur de droit ou défiance à la justice ? Jalousie, égoïsme ou incompétence ? Tout semble mélanger. Attendons donc de voir.

  • Nous n’avons pas la version de la banque, mais ce que je constate, c’est que pour recouvrer ses fonds, la banque détruit l’outil de production. La banque est dans ses droits en ce qui concerne le recouvrement de ses fonds, mais la destruction de l’outil de production me laisse pantois. Je pense que là, la justice est interpellée car il y y avait d’autres vois, par exemple nommer un administrateur, mais surtout ne pas détruire l’outil de production. J’espère que cette unité ne sera pas démantelée et qu’elle pourra poursuivrez son activité.

  • Je suis dans la même situation. C´est un complot qui vient de très loin notamment de multinationales. Du courage à la dame.ce n´est pas que les Burkinabe n´ont pas d´initiatives mais nous bloque.Et c’est très douloureux. J´en conviens.

  • Ce n’est pas étonnant pour des Burkinabe sortis de l’usine de Blaise Compaoré après 27 ans de transfoemation jusqu’aux os, à la moelle et à la composition de sang. Après la Revolution, on a vu des Burkinabe médiocres, mechants, jaloux, destructeurs et le terrorisme actuel, c’est la suite logique ce que le système Blaise Compaore a appris aux Burkinabe. Si la brave dame avandonne, vous verrez un operateur économique quelconque monter la même unité dans un laps de temps. Combien d’entreprises anonymes ont été étouffées dans l’oeuf parce que les puissants du Système Blaise Compaoré ont estimé que leurs promoteurs leur ont manqué du respect en ne les impliquant pas dans le projet, où parce que certains ont refusé leur sale argent dans le capital ? Pour 25 millions, une Banque comme Wend Kuni est-elle capable d’un comportement aussi sordide ? C’est incroyable ! Si le secret bancaire le permettait et qu’on pouvait publier la liste de ceux qui doivent à cette Banque et les montants de chaque debiteur, vousbserez ahuris ! Dans ce cas precis, l’opération a consisté simplement à récupérer l’idée de projet de cette dame au profit d’une tierce personne déjà préparée pour cela. Sankara va se retourner un milliard de fois dans sa tombe !

  • Courage Docteur !
    Que justice soit rendue à cette patriote.
    Le Président de la Transition est interpellé.
    Les choses doivent changer au FASO !

  • L’histoire est bien triste mais sachez que les affaires, ce n’est du social et par conséquent les sentiments sont relégués au second plan. Il faudra également écouter la version de la banque, mais je sens beaucoup d’amateurisme en entreprenariat de la part de notre chère compatriote. Courage.

  • "L’huissier a repondu en disant qu’il est venu pour enlever les machines pour aller les vendre" ! Cette réponse de L’Huissier veut tout dire : il faut absolument tuer le projet très porteur et promoteur de cette dame afin que quelqu’un d’autre le récupère. Sinon, comment comprendre que ces machines soient considérées comme vendables sur la place du marché comme des arachides ? Ce ne sont pas des articles de consommation courante ! Le potentiel acheteur de ces machines arrachées est probablement préparé et si l’affaire n’avait pas été étalée sur la place publique, la vente aurait eu lieu même à un prix dérisoire, pourvu que la jeune promotrice soit définitivement écartée. Et malheureusement notre "Justice" est embarquée dana cette sale affaire ! Y a rien d’étonnant dans le comportement de nos concitoyens ! Malheureusement, certains operateurs économiques perdent plus en adoptant ce sale comportement !

  • Heeeee Dieu si c’était SGBB, ou une banque étrangère on allait tout entendre. C’est la France la , c’est Macron la , ce sont les vallets locaux la ! C’est mal connaître burkinabé. Je pense que ceux qui clame l’entrepreneuriat chaque fois où qui regroupe les jeunes doivent leur apprendre les vrais réalités du terrain. L’entrepreneuriat au Burkina la c’est ca. La vraie mafia.
    La justice au est allée trop loin elle aurait puis placé l’usine sous tutelle ou quoi je ne sais pas mais fermé ?

  • Ah la méchanceté du Burkinabé en action et ceux en dépit du discours de l’homme fort du moment Capt IB Traore !!!!! Ah ouais !!! Mon Capitaine vous lissez ?????????

  • Normalement, une banque ne peut pas saisir le matériel d une entreprise. Quand l entreprise tombe en faillite, il y a des procédures à suivre, par exemple en désignant un administrateur chargé de gérer la situation en recherchant des voies pour la restructuration. Quand ça échoue, alors l administrateur cherche à voir comment dédommager les créanciers avec les avoirs de l entreprise. La banque n est autre qu un créancier. Il y va d emplois de gens qui ne peuvent rien, donc l etat burkinabé ou ce qu il en en reste devrait tout mettre en œuvre pour protéger les emplois en recardant les banques. A cette allure personne n aura envie de s aventurer dans l entrepreunariat digne de ce nom .
    Passakziri

  • J’ai avec moi ce coton de la SO.FA.CO.B .Il est écrit coton hydrophile chirurgical 50g. Je l’utilise pour me soigner d’une blessure à l’orteil en voulant couper l’ongle et également en laboratoire pour stériliser mes milieux de culture. C’est du bon coton.
    Ce qui vient de se passer est un acte réactionnaire contre le développement des moyens et forces productives du pays au profit d’une bourgeoisie parasitaire qui vit d’import export au profit de l’impérialisme.
    Je pense que la solution c’est de rencontrer le premier Ministre ou le Président de la transition et surtout demander que l’Etat soit actionnaire dans votre société à un pourcentage donné (10% par exemple) afin d’empêcher que ces réactionnaires puissent vous faire mal à l’avenir.
    L’autre solution c’est de lancer une souscription populaire ou tous les souscripteurs seraient actionnaires.
    Du courage, ça va aller.

  • C’est triste et triste je suis pas banquier mais en cas de difficultés pour le paiement d’une créance c’est la garantie on saisi sauf s’il y a des non dits dans cette affaire.

  • Il faut que les internautes quittent dans l’émotion pour voir la réalité des faits relatés par cette promotrice.
    Sous réserve qu’il y ait d’autres aspects que la promotrice ne veut pas divulgué, il y’a des choses d’anormales.
    1. Pourquoi elle n’a pas pu assister au procès, ni se faire représenté ne serait ce que par un employé ? Ceci peut être mal interprété par l’autre partie et constituer des circonstances aggravantes.
    2. Les banques fonctionnent sur la base de la confiance et une fois que vous perdez cette confiance, les choses deviendront compliquées.
    3. Pour réussir dans l’entreprenariat, il faut un minimum d’honnête, de loyauté, de persévérance mais de prudence dans ses faits et gestes. Beaucoup de courage et bonne chance à la promotrice pour la suite de l’affaire !

  • Avait-on vraiment besoin de désinstaller les machines ?
    Est-ce que le temps du litige en justifiait la pertinence ?
    N’était-il pas plus juridiquement indiqué de mettre l’entreprise sous scellé ?
    A l’évidence, la réponse à l’ensemble de ces questions conduira à conclure sur l’attitude d’"esprits animaux" ou de comportement de "délinquant" qui caractérise une des entités en opposition.
    En recommandation il faille réellement assainir le milieu des affaires au Faso.

  • Quand IB a dit que on est très méchant entre nous ….Que dire de ces comportements ?
    Courage madame, ne lâchez rien !

  • Cette histoire est inadmissible. C’est justement le contraire qu’il fallait faire, soutenir cette PME notamment par des commandes publiques. Probablement que cette entreprise dérange les importateurs de coton hydrophile et de compresse tissées. Bref lamentable car ce n’est pas conduire le BF sur la voie de son indépendance.

  • Non Madame. Avoir un doctorat et être dans les affaires, secteur privé, ce sont des atouts pour ne pas se faire flouer de la sorte si ce que vous dites est vrai. Qui était votre avocat, votre conseil juridique ? Est-il complice ? On attend la version de la banque sinon on ne peut pas détruire des investissements de plus de 125 millions pour rembourser un crédit de 25 millions. Quelles sont les alternatives qui vous ont été proposées par la banque et que vous n’avez pas respecté pour que la banque aille jusqu’à démonter l’usine ? A quoi a servi la garantie, si elle n’est pas fausse ? Non ! Donnez nous plus d’éclairage. Si c’est avéré ce que vous dites, il faut combattre ce terrorisme d’un autre genre.

  • C’est vraiment triste et c’est comme ça que le pays avance avec beaucoup de méchanceté. Je connais la dame c’est une battante et qui a du mérite. Wendkuni Bank, n’est pas une banque qui accompagne les entreprises car pour 25 000 000f elle fait saisir son outils de production qui va rembourser le prêt. Aucun accompagnement de cette banque qui a contribué à la destruction de la société en mettant les employés au chômage. Les affairistes tapis dans l’ombre et qui usent de la manipulation doivent être démasqué. C’est vraiment nul et j’invite les autorités à prendre des mesures pour la réouverture de cette entreprise.

  • C’est urgent comme tout le reste.
    Que le pouvoir en place règle ce problème avant qu’un autre n’ouvre dans la sous région .
    Il fait réouvrir avant de juger.
    Aussi,que les protagonistes s’entendent.

  • Triste, très triste de la part d’une institution née dans le sillage des histoires mafieuses de commerce de cigarettes Marlboro avec les terroristes. Cette affaire est de la pure jalousie et méchanceté. Cette usine a quatorze machines et il n’y a que quelques trois machines qui ont été acquises sur prêt bancaire, et donc lui appartiennent. Pourquoi ne fallait-il pas démonter les trois machines et laisser l’usine continuer à fonctionner en attendant le règlement du différend. Méchanceté quand tu nous tiens ! La justice et partant l’État, doit agir, elle qui a aidé la banque à liquider un fleuron de notre industrie.

  • On ne le dira jamais assez. "L’ennemi n’est jamais loin", c’est ton propre orteil qui perce ta chaussure".
    Si ce n’est un sabotage, ça y ressemble. Comment peut-on se comporter de la sorte ?
    Si le pays veut décoller, il faut décourager avec sévérité ce type de pratiques. Toutes les personnes qui sont derrière cette situation à tous les niveaux par un châtiment exemplaire et mémorable.
    Vraiment dommage, car si en voulant promouvoir l’économie de son pays, on se retrouve dans pareille situation, on comprend mieux le fait que certains Burkinabe préfèrent créer ce type d’entreprise à l’étranger et créer des emplois là bas.
    Beaucoup de courage à la promotrice.

  • Vivement la version de la banque ! Car j’ai l’intention de demander un prêt, mais si ce qui est relaté ici est vrai, je sais dans quelle banque je ne dois pas m’aventurer.

    • justement je suis comme toi. de plus la banque ne dit rien pourquoi ? Donc vrai ou faux, bye bye wendkuni banque. Ce comportement en dit tout d’elle
      SOME

  • 90% des interventions sont dans l’émotivité sur la base de la version de la Dame. Dans toute société si tu empruntes tu rembourses. Elle a emprunté à la Banque elle doit rembourser la Banque. Notez que la Banque n’est pas un philanthrope c’est l’argent des déposants qu’elle utilise pour prêter aux emprunteurs et faire ses marges il donc fondamentale qu’elle soit remboursée sinon bonjour la faillite et les déposants n’auront que leur yeux pour pleurer. La Banque ne peut pas saisir par le biais d’un huissier qu’avec une décision de justice.
    La dame dit qu’elle ne s’est pas présentée lors de son procès alors elle n’a qu’à s’en prendre à elle même . Elle aurait du être au procès avec son avocat c’est la grave erreur qu’elle a commise. Les juges avant de rendre une décision écoutent les 2 parties présentes en conflit si une partie ne se présente pas c’est qu’elle « s’en fout ».

    • Bonjour S Diallo,
      Il faut comprendre l’émotionalité de 90% des intervenants dont moi-même. Comment ne pas être émotionnel après lecture d’un tel récit dans un pays ou on ne produit pas le moindre bouton ou la moindre aiguille ? ou on nous parle de souveraineté et de je ne sais quoi ?
      Ce qui est incompréhensible c’est le démontage du matériel , étant donné qu’il s’agit d’une entreprise. Est-ce qu’il existe une entreprise au monde qui ne fonctionne pas sur la base de dettes ? Si les créantiers devraient "demolir" la base de fontionnement de ces entreprises quand elles sont en difficultés , des entreprises comme TESLA, Apple , Microsoft n’auraient jamais prospéré. On ne peut pas proceder avec les entreprises comme avec les personnes privées , parce qu au delà de lentreprise , c’est une multitude de destins derrière. Je n’ai jamais entendu une histoire comme celle de la bonne dame ailleurs dans le monde sauf sur le continent africain. A ce rhythme, c’est pas demain que des entreprises productrices ( pas les import-exporteurs qui ne produisent rien en plus value ) de taille jailliront de nos terres.

      Passakziri

  • Je me demande, si notre pays le Burkina n’est pas maudit ? Depuis que nous avons tué un gars comme Sankara. Ou bien là plupart des habitants sont de sorciers ? Parce quand la méchanceté atteint un certain seuil, ça s’appelle sorcellerie.

    • At internaute@ouaga.bf, vous dites sûrement vrai que ce pays est maudit et cela date de l’avènement de ces soient disant révolutionnaires qui ont commencé à saccager ce pays avec leur CSP1, ils ont commencé à tuer les voltaîques comme poulets ensuite ils sont passés aux burkinabè ainsi de suite jusqu’à octobre 2014, il y a trop de sang humain versé. Vous parlez de Sankara, hum lui même faisait parti de la bande des tueurs avant d’être tué, ne l’oubliez pas. Au BF, il y a des familles qui sont sans nouvelles de leurs parents disparues une nuit quand un véhicule militaire a stationné devant la concession familiale vers minuit 1h du matin et on amené leur parent de force, depuis plus de news.

  • Moi je reste prudent parce que je connais très bien comment fonctionne le système de prêt bancaire. Avant d’arriver à l’étape d’huissier, il y a du temps et beaucoup de courriers. A travers ces courriers, la première chose que la banque va prendre en compte, c’est la réelle volonté du client a honorer son engagement. J’ai déjà fait face à la même situation et j’ai pu retarder l’assaut de la banque par ma volonté à honorer mon engagement en répondant toujours présent et en proposant des pistes de solutionnement jusqu’à trouver les moyens pour commencer à payer.
    Vous savez, les banque document tout. Je suis presque sûr que quand la banque va publier un droit de réponse avec toute la chronologie des évènements, les gens resteront bouche bée.
    Des lors qu’une procédure judiciaire est engagée, il n’ y a plus de place pour les sentiments. Et c’est normal car l’argent que la banque vous a donné n’est autre que l’épargne d’autres personnes.
    Combien de personnes se pointent en banque sans business plan bien élaboré pour prendre l’argent au nom d’une entreprise pour finir par jouer au chat et a la souris avec la banque ?
    Quand vous voulez jouer, mettez les sentiments de côté et respectez les règles du jeu.

    • At Ancien, est-ce que les fondateurs de la banque WBI ont respecté cette règle quant ils étaient à la place de madame la pharmacienne ? NON, ils ont fait tomber des grandes boites ici au BF juste parce qu’ils étaient des amis du pouvoir en place.

  • Bonjour meme quand on a de bonnes idées on peut rien faire au burkina
    vouyez une femme qui se bat pour nourir 50 personnes et voila on vient avec des idées à la con pour la bloquer je vous diqs c’est tres choquand de voir ça surtout nous qui somme hors du faso ca nous motive meme pas d’investir au faso c’est horrible

  • On attend les explications de la banque. Apres c’est pour dire "la jeunesse ne veut pas travailler". Vous n’avez rien fait pour cette jeunesse si c’est pas l’asservir. Comment voulez-vous qu’on respecte les doyens ?

  • Visiblement des gens dans l’ombre mettent des batons dans les roues de la brave dame. Ils n’ont pas cru en elle au départ maintenant qu’elle est sur la bonne voie et en vogue dans la sous région il faut l’abattre par tout les moyens. Bado avait raison le burkinabè est jaloux méchant et mesquin. Courage madame Dieu fera votre palabre

  • Cette BRAVE dame est simplement victime de la jalousie, de la lâcheté et de la méchanceté qui sont les valeurs morales les plus abjectes les mieux partagées dans un pays misérable
    où la majorité des "citoyens" ont intégré le fait que le seul moyen de sortir de l’ornière de la misère c’est faire main basse
    sur le bien d’autrui : c’est du vol avec la complicité d’institution bancaire et de groupes mafieux qui veulent mettre sous coupe réglée toute personne tendant à sortir la tête de l’eau..
    Tout embryon de réussite est étouffé dans l’œuf.
    Je comprend mieux que des burkinabé soient mieux ailleurs que dans leur propre pays et préfèrent investir sous d’autres cieux.
    Hé !Hé ! Burkina-Fasson, c’est foutu !!!!!

  • A voir le nombre d’investisseurs burkinabè installés à l’étranger, on comprend que notre pays est malade de sa gouvernance. Le milieu est comme un système maffieux où il faut nécessairementbavoir un Parrain quelque part. Pauvre Burkina.

  • Je vous assure qu’il y a pire que ce qui arrive à la brave pharmacienne. Oui, il y en a de PIRE !!! Et c’est l’œuvre de nos intellectuels et dans ce cas précis du monde de la justice et des finances. Chacun est pressé pour s’enrichir vite et bien et donc tordre le cou du droit. Je vous dis que y en a PIRE que ça !!!
    Beaucoup de Burkinabè victimes de graves injustices meurent dans l’anonymat. Notre brave pharmacienne peut évoquer son cas, parce qu’elle est instruite et son environnement permet cela Beaucoup de Burkinabè meurent d’injustices graves dont ils ont été victimes.
    Les conséquences de telles injustices sociales, c’est la destruction lente mais sure de notre tissu sociale
    Quand on parle d’injustice sociale et de forfaiture judiciaire, ou sont nos chefs religieux et coutumiers ?
    Autrement dit, dans nos multiples églises et mosquées qu’on trouve partout au Burkina, quels messages nos coutumiers, nos imams, nos prêtres et nos pasteurs diffusent-ils à leurs fidèles ?

  • Quelle honte !! Il faut que la justice ouvre une enquête sérieuse sur les principaux dirigeants de cette banque. Y’a du louche dedans et des soupçons de blanchiment. L’origine de la création de cette banque est douteuse et c’est normal qu’elle ait un tel comportement vis à vis de ses clients. Rien que de l’amateurisme

  • Mais,.... c’est pas vrai !!. Il y a des banques ici au BF qui accordent meme 25 millions à de simples fonctionnaires et c’est pour ça qu’on va fermer toute une usine ?? Usine qui peut employer le meme fonco ??!!! Decidement on ne nous a pas tout dit dans cette histoire.

  • C’est triste. Très triste. Même si la loi est la loi, au moins il faut réfléchir. Vous venez déloger une installation de plus de 125millions à cause simplement de 25millions. Pourquoi ?
    Si la garantie de 35millions en parcelle n’était pas suffisante, pourquoi avez-vous accepté d’octroyer le crédit avec cette garantie ? Si la dame était en défaut de paiement, pourquoi vous ne saisissez pas la parcelle mise en garantie mais plutôt l’usine de la dame ?
    Il est clair et net qu’une main invisible pilotait les choses voulant certainement reprendre les choses à son avantage notamment la production de coton de cette usine la voyant très porteuse et étant originale. Les mutations répétées des juges commis sur le dossier, l’attestent à souhait. C’est méchant. C’est inhumain ! Vous ne pouvez pas faire de telles atrocités aux autres et pensez vous en sortir. Espérons que le premier ministre se saisisse de cette affaire et fasse payer tous ceux qui sont impliqués du plus petit au plus grand et les fasse subir la rigueur de la loi dans toute sa splendeur.
    Ça là aussi, voilà une autre face de la laideur du pouvoir de Rock !

  • Bonjour
    Je suis vraiment triste pour cette femme et son entreprise. Son cas est l’étalage au grand jour du vrai visage du Burkinabè version 2023.
    Je fais de la promotion de l’entreprise. Aucun pays ne s’est développé grâce à sa fonction Pulique. Cela n’existe nul part au Monde. C’est grâce aux entreprises du secteur Privé que les pays se développent.
    Comment pourrai je apporter ma contribution ? Pourrai je avoir un contact de la Dame.
    Merci

  • Il y a beaucoup de non dit dans ce dossier. La justice n’est plus à ce bas niveau dans certains pays en Afrique de l’ouest. Je prie les autorités burkinabé de prendre ce dossier à bras le corps. Il y va de l’image de tout le pays.

  • Cette affaire donne la nausée. Démonter une usine qui fonctionne et promet qui plus est, est l’œuvre d’un compatriote est tout simplement criminel. Malheureusement avec ces mutations de juges je crains que notre justice soit en mesure de traiter sereinement cette affaire. Il reste la contre-attaque. Et c’est ce qui est en cours. Les autorités de la transition doivent prendre cette affaire au plus grand sérieux si l’on veut éviter la perte des deux parties. Dans tous les cas WBI se décrédibilise sérieusement avec cette affaire. Ce n’est pas une banque.

    • personnellement tu as raison : les autorites actuelles doivent se saisir de cette affaire et la prouver comme un element de sa volonté d’assainir l’arene du pays et donner une voie a suivre aux jeunes pour entreprendre
      SOME

  • Oh... Seigneur ! M’ma yéééé..! Je suis atteinte dans mon identité et ma féminité. Combien de mises en demeure la banque a-t-elle données ? N’a-t-elle pas autres méthodes de pénalisations que la mort de l’entreprise ? C’est la banque qui fait preuve d’abus et de violence. Sûrement que cette banque Diable Kuuni a été saupoudrée par des importateurs jaloux bornés pour déjouer l’entreprise et leur arranger le marché avare. Généralement quand on se développe on a toujours contre soi 3 types de gens. Ceux qui voulaient faire la même chose ; ceux qui n’ont pas réussi la même chose ; et la plus grande masse de ceux-là qui ne font rien. Si cette banque veut seulement ses 25 millions, qu’elle donne autres délais ou intérêts, et elle les recevra pour la survie de l’entreprise. Pauvre Dr Céline, faut forcer. Nous sommes au Burkina Façon. Mais vive la SOFACOB

  • On ne peut pas régler des problèmes de bonne ou mauvaise gestion... en faisant un appel bruyant au « politique » et à l’état.
    D’autre part, jeter des arguments dans les médias au lieu de s’adresser à la justice, c’est, comment dire ? difficile à soutenir.

  • Comme disent certains qui m’ont precede, j’ai eu la chair de poule en lisant cet ecrit.
    Pour 25 millions de francs de FCFA, une Banque de De development, plutot que de l’accompagner avec des schemas de sortie de crise pour pouvoir récupérer le credit préfère la liquider. Et on crie tous les jours sur les toits qu’il faut promouvoir les investissements privés. Le ministère de la santé, le ministère du commerce etc.. doivent faire de cette affaire quand bien même privée, une affaire nationale. Parce que ces genres d’actions étranglent l’économie du Burkina. On cherche parfois loin mais c’est dans le comportement de tous les jours, les actes administratifs de tous les jours que les citoyens eux mêmes liquident le pays. Ce sont des actes administratifs de ce genre qui mettent le pays à génoux, émoussent les ardeurs de la jeunesse et brisent les reves de tous les patriotes qui régorgent d’idées géniales pour ce pays. Une banque existe parce qu’elle a des clients. Donc mon conseil à WBI don’t je respect les idéesd e Business, c’est de plutot accompagner ses clients notamment ceux qui ont des difficultés au lieu de les anéantir.
    J’ai visité le site de WBI pour comprendre sa philosophie. Il est dit entre autre :
    Des solutions bancaires adaptées au financement de votre cycle d’exploitation. Vous êtes une entreprise ? Vous avez besoin d’un financement pour effectuer des opérations courantes telles que l’achat des matières premières ? La production ? La transformation ? Le stockage ? La vente ? La livraison ? Etc. ? Plus de souci !Profitez du financement du cycle d’exploitation que vous offre Wendkuni Bank International : une offre composée d’un ensemble de solutions bancaires adaptées à vos besoins.
    Alors, je ne comprends pas l’objectif de ces actes administratifs pour un si faible montant a impact colossal. Accompagner la dame avec des solutions solutions bancaires adaptées à ses besoins.
    Je conseille a Mme, de faire un appel à souscription dans le capital et vous verrez que vous rembouserez ces 25 millions en un tout de bras. Vous mettez en place un système de gestion rigoureux avec retributions nulles des actionnaires pendant les trois premières années et vous allez vous redresser.

    .

  • Certains burkinabés sont tres mechants..On se mefiait de mes produits a l interne : quelle jalousie.Courage madame car certains sont tres mechants.Ils sont fiers de rouler dans des grosses caisses, vivre dans des chateaux mais les coeurs sont noirs.

  • WBI n’aura plus mon business. Jrefuse de travailler avec une banque fontièrement mauvaise. Il faut la boycotter. Afin qu’elle retombe ds son propre abîme !

  • Son histoire laisse vraiment perplexe
    Une usine qui vaut plus de 100 millions saisie pour 25 millions difficile à croire du moment que le prêt était adossé un immeuble distinct de l’usine.
    Même si cela était le cas pourquoi ne pas demander d’apport extérieure car elle n’aura pas à s’inquiéter de contrôle du capital.
    WBI n’est pas la seule Banque au Burkina elle pouvait chercher à faire racheter le prêt par une autre institution.
    Je souhaite que même si les autorités actuelles veulent intervenir que sa soit pour prendre une part dans la société quitte à sortir du capital quand elle va estimer qu’elle peut continuer seule.
    Il faut qu’elle évite de d’intervenir dans le jugement souvent tu avoir une bonne intention mais l’ennemi n’est pas loin

  • Une banque n’est pas une institution caritative..elle fait du business. Il ya eu un contrat que l’une des parties n’a pas respecté...la procédure judiciaire a été enclenché....C’est quoi le patriotisme vient faire ici. WB doit des dividendes chaque année pour ses actionnaires. Un point c’est tout. Il n’y a pas de sentiments dans le business...la justice a décidé. Un point un trait.

  • {}Très émouvant nous sommes dans un pays de méchanceté et les gens sont très très mauvais c’est un complot quelqu’un convoite son entreprise avec toute l’expertise mais elle n’a pas à s’inquiéter ce qui t’appartient personne ne peut l’arracher même s’ils arrivaient à tous liquider elle se relèvera et elle ira jusqu’au bout de ses rêves car cette intuition qui l’a poussé à innover est une bénédiction divine et ce que Dieu à béni nul ne peut saboter.Ohh que c’est triste qu’elle concurrence déloyale qu’elle kilo c’est avocats qui abuse du droit qu’il ont bossé. C’est un bien immeuble et l’hypothèque est là et en aucun cas le débiteur n’a refusé de rembourser. Même avec le peut qu’on a appris en droit ça ne se fait pas comment un maîtrisard du droit peut se faire insulter comme ça parce qu’il a reçu l’argent pour insulter ses compétences.ils ont insulté leur professionnalisme même ces avocats. Force reste à la loi.
    Bon courage Dr vous êtes un modèle pour les filles et fils de ce pays.

  • C’est proprement honteux ! On n’a pas le droit de se comporter de la sorte à l’égard d’une jeune entreprise nationale qui ne doit rien à personne et qui lutte pour que le Burkina retrouve un peu de dignité et de fierté, banque ou pas.

  • Cette histoire a beaucoup de zones d’ombres. Un engagement reste un engagement. Si la dame est capable de tricher sur ses engagements comme le dit la banque, alors il y a fort à parier que cette interview est faite à dessein de manipuler l’opinion publique avec en sus une dose homéopathique sur la sincérité et l’indépendance de la justice.
    Ne nous laissons pas embarquer par l’une quelconque des parties. Confiance en notre justice

  • Cette femme la ne dit pas la verite. Beaucoup gens refusent de payer leur prets au BF. Un engagement est un engagement. Pourquoi rester silencieux jusqu a la fermerture de ton usine et maintenant crier au loup.

  • C’est bien désolant d’apprendre cela. Bon courage à la brave dame.
    Je trouve tout aussi déplorable la centaine de commentaires qui pour la bonne majorité accuse les Burkinabe d’être méchants.

    Les crabes, quand ils sont dans leur milieu naturel, ne se battent pas au point d’empêcher l’autre d’avancer. Quand tu les mets dans un seau, qui n’est pas leur milieu naturel, ils développent un comportement anormal basé principalement sur l’instinct de survie. Leur comportement anormal ne peut en aucun cas être considéré comme leur personnalité normale.

    En tant que Burkinabé, cela me brise le coeur de voir mes compatriotes s’autoflageller constamment.

    Les pays d’Afrique, dont le Burkina fait partie, n’ont pas été crées par nos ancêtres, mais découpés savamment depuis Berlin, en Allemagne, par les véritables personnes méchantes qui avaient un seul dessein, nous faire vivre l’enfer sur cette terre. Oublions cela, et le reste ne fera pas de sens.

    Ils ont réussi à nous regrouper dans des ghettos coloniaux et à faire en sorte que nous n’ayons pas d’espoir de nous en sortir en éliminant çà et là nos leaders, les remplaçant par des marionnettes qui ne servent que leurs intérêts et nous traitent avec le même mépris que les occidentaux.

    Le comportement de crabes que nous observons et dénonçons est un comportement anormal dans une situation anormale. Ce n’est pas que les gens sont intrinsèquement méchants, mais que les gens qui vivent dans un environnement anormal et qui ne leur offre aucun espoir, développent un comportement anormal. Je ne suis pas psychologue, mais je suis sûre que cela peut sexpliquer à ce niveau.

    Ceux qui tirent les ficelles de loin et nous observent nous combattre tous les jours, boivent du petit lait quand on s’autoflagelle de la sorte ; car ils savent bien ce qu’ils ont concocté et concoctent au quotidien. Ils sont absolument heureux lorsque personne ne les mentionne.

    Notre pays est un des premiers producteurs de coton en Afrique et nous n’avons pas de simple coton pour se soigner. C’est inadmissible.

    Je salue donc vigoureusement l’initiative de Madame Kontyaré. S’il n y a pas d’industries au Burkina, en Afrique, c’est bien à cause de l’impérialisme, le capitalisme occidental qui a commencé il y a des siècles et se perpétue de nos jours en utilisant des valets locaux. Ne perdons pas cela de vue pour verser dans lautoflagellation.

    Les traîtres existent dans toutes les sociétés (des juifs ont vendu des juifs, on le sait), Mais il y a aussi des garde-fous pour justement les empêcher de nuire. Ces garde-fous existent ils chez nous ? si non, qui doit les mettre en place ?

    L’impérialisme fera tout pour qu’aucune industrie ne prospère ; son gâteau depuis Berlin, elle ne le partage pas. Elle fera tout pour que les Burkinabè s’opposent à d’autres Burkinabè et cela sans se douter qu’elle se cache derrière. Vigilance, vigilance, vigilance.

    Les Burkinabè ne sont pas mauvais. Ils survivent dans un panier à crabes, créé sciemment pour développer en eux des comportements anormaux qu’ils assument car ils ne voient pas les manipulations qui les ont emmené là.

    Le coeur noir est le plus beau et le plus pur au monde.

    Si vous croyez que un coeur noir est un coeur méchant, c’est bien parce que la langue française, la langue des français esclavagistes et colonisateurs blancs, vous le dit ; vous le martèle.

    Mais un coeur blanc, donc qui supposerait, un coeur qui leur appartient à eux, serait pur et gentil. Regardons toute la destruction qu’ils ont causé et causent encore en Afrique noire et dans le monde. Vous croyez qu’un coeur pur et gentil peut faire cela.

    Faites attention. L’ennemi ne dors pas. Oui. Il se sert de gens qui sont proches de nous mais il reste l’ennemi. Le traitre n’est pas celui qui planifie votre demise, il a aidé l’ennemi et ça en fait un ennemi mais seulement la façade de l’ennemi réel.

    Regardons comment certains messages ici d’étrangers bien connus nous redirigent vers les valets locaux. Dirigez votre haine contre eux. Ce sont eux les malfaiteurs. Oubliez nous, nous n’existons pas.

    Vigilance...

  • Les entrepreneurs du CDP de blaisecompaoré. On prend pret et on ne veut pas rembourser. La banque ne fait de la charité : les manipulations sentimentalomensongeux ne passeront. On prend pret, au lieu de rembourser on paie GROSSE CAISSE on est dedans avec verres noires et on se dit entrepreneurs. Viens nous demander nous les fonctionnaires : quand l’argent tombe dans le compte, tu ne vois meme pas la couleurs, la banque hache et on repart pour un autre pret. jusqu’à etre PRET pour la mort. ASSUMES POINT BARRE

    • @Danga, dans ce cas la banque n’a qu’a vendre LA GROSSE CAISSE au lieu de lorgner des installations industrielles !!!!! Une banque n’agit pas comme si l’agreement provenait d’un cabaret de secteur !!!!!!

  • Apparemment, Les amis ,les copains et collègues de la dames la font bloc derriere elle malgré ses errances.lol !! un pret bancaire n’est pas un don.. et la banque n’est pas là pour se substituer à l’état.. La banque fait ses affaires et vit sur les intérêts générés sur ses prêts .. Si vous tenez tant à ce qu’elle récupère ses biens, cotisez pour elle au lieu de faire des critiques vides.. Plus de 100 commentaires sur un sujet pareil..même si vous faites 10 mil commentaires ,ça ne changera rien..

    • Oui toi tu fais bloc derriere tes copains arnaqueurs jaloux !! Soit ! Moi je reproche a Mme kotyaré d’avoir trop tardé a mettre son affaire sur la place publique ; elle a ete trop naive dans sa sincerité de lancer ses affaires en oubliant que la mare est infestés de crocodiles voraces ; Nous aurions pu intervenir pour sauver cete entreprise si elle n’avait pas ete si naive de vouloir croire aux gens et a la justice . S’il y a plus de 100 commentaires, ceci t’indique l’etat d’esprit des gens face a cette affaire et a l’idée que les gens se font de cette facon de gouverner le pays
      SOME

    • @Kalif, et pourtant la RUE peut renverser une decision de justice !!!!! Blaise avait dit qu’on peut meme marcher sur nos tetes si on veut, ben, c’est lui qui a couru sur sa tete pour rejoindre sa belle famille !!!!! Ngaw !!!!!

  • Je crois que cette dame vient d’enterrer définitivement son entreprise. Aucune banque ne voudra traiter avec elle pour se retrouver sur la place publique. Au regard de la sortie de la Banque je parie que cette dame doit avoir d’autres ardoises ailleurs. Je parie. Toute banque sera désormais regardant quand elle va se présenter devant elle

    • Merci mon frère, si elle est allée à WBI, c’est que d’autres banques ont sans doute refuser de lui accorder des prêts au regard des sa renommé qui la précède.

  • C’est très triste pour le Burkina !
    Madame, vous aviez fait l’ERREUR de faire confiance à WBI. Dans le paysage entrepreunarial burkinabè, il y a des vampires des idées de la jeunesse qui pensent que tous les projets rentables doivent être à eux. Donc, il faut toujours éviter de les rencontrer et de solliciter leur accompagnement.
    Quels sont ceux qui étaient à la manoeuvre au temps de Blaise pour empêcher l’émergence de jeunes entrepreneurs au Burkina ? Suivez mon regard...
    Il ne faut plus jamais faire une telle erreur à l’avenir. Il ne faut pas choisir sa banque en fonction seulement de sa disponibilité à vous accompagner. Derrière chaque banque, il y a une histoire et il y a des gens qui souvent ont leurs propres objectifs !
    Bon courage !

  • L’entrepenariat n’est pas du tout simple et il faut accepter grandir avec le temps. Ici au Faso, comme a dit Black So Man la théorie est facile mais la pratique difficile. A votre place, je n’aurais pas pris ce pret. J’allais attendre une subvention ou patienter pour investir sur fonds propres.
    Je vous souhaite bonne chance mais affaire de pays plein de corrompus est coriace.

    • Bsr, emprunter pour investir n’est pas mauvais, mais il faut penser à rembourser. Ceux sont les dépôts de certains qui permettent aux banques d’accorder des prêts à d’autres clients. Pour ma part, j’ai eu dans ma vie à construire 3 maisons, acheter 4 ou 5 voitures, deux parcelles à Ouaga 2000 (à crédit) après m’être endetter auprès d’une banque. Pour les parcelles, leur acquisition a été faite auprès de la SONATUR à crédit. Pour l’une des parcelles, j’ai dû négocier un allongement du délais qui était de 12 mois.
      Pour rembourser il faut il faut avôîr un bon plan de trésorerie. Metton du sérieux et de la rigueur dans nos engagements.

  • Désolé mais la dame nous a induit en erreur. Un prêt est un prêt et ça se rembourse. C’est trop facile de raconter du n’importe quoi alors que malgré les mises en demeures de la banque elle n’a pas daigner rembourser ni répondre au convocations. ; Je l’ai cru avant d’avoir la version de la banque. Qu’elle saisisse la justice si elle se crois léser. Tcruuuuuuu !

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