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Burkina Faso : Qui est Boubakar Savadogo, nouveau ministre des sports, de la jeunesse et de l’emploi ?

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Publié le mercredi 11 janvier 2023 à 15h51min

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Burkina Faso : Qui est Boubakar Savadogo, nouveau ministre des sports, de la jeunesse et de l’emploi ?

Le président Ibrahim Traoré et son Premier ministre Apollinaire Kyelèm de Tambèla ont procédé à un léger remaniement du gouvernement le mardi 10 janvier 2023, trois mois après la prise du pouvoir. En plus du nouveau ministre délégué aux ressources animales, on note l’arrivée d’un nouveau ministre en la personne de Boubakar Savadogo, porté à la tête du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi. C’est un acteur des questions de la formation, de l’autonomisation et l’emploi des jeunes, etc.

Nommé ministre des sports, de la jeunesse et de l’emploi le 10 janvier 2023, Boubakar Savadogo est un cadre du monde de la jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi. Il remplace à ce poste Issouf Sirima qui aura passé à peine trois mois à la tête du ministère.

Docteur en sciences de l’ingénieur (SPI), le nouveau patron des sports, de la jeunesse de l’emploi du Burkina Faso est un spécialiste en développement des compétences. Il s’agit notamment des domaines de l’éducation, de l’enseignement technique, de la mise en place de dispositifs innovants de production agricole tropicale dans les pays africains, de la formation professionnelle, de l’insertion et l’emploi des jeunes.

Il est titulaire entre autres, d’une licence de physique obtenue à l’université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou, d’un DEA de physique de l’université Paul Sabatier de Toulouse en France, d’un doctorat en sciences de l’ingénieur du Centre national de la recherche scientifique de l’université de Perpignan en France, d’un certificat et membre du conseil d’administration de l’Association canadienne de la formation professionnelle (ACFP) en développement des compétences.

Boubakar Savadogo dispose d’un DESS en gestion des entreprises du Centre international d’études supérieures appliquées d’Edmundston, au Canada, d’un certificat du Centre national d’études agronomiques pour les régions chaudes de Montpellier, en France, et d’un certificat du Bureau international du travail (BIT) en renforcement des économies rurales, etc.

Né le 20 août 1968 à Bobo Dioulasso, Boubakar Savadogo est aussi enseignant à l’Institut de génie de l’environnement et du développement durable (IGEDD) de l’université Joseph Ki-Zerbo. Il est également promoteur d’une ferme agro-écologique de 35ha dans la commune rurale de Loumbila, dans la province de l’Oubritenga. Des recherches et actions y sont menées sur l’adaptation des systèmes d’irrigation pour l’amélioration de la productivité et la rentabilité de la production des agrumes et des cultures maraîchères (oignon, tomates, etc.).

Des jeunes producteurs agricoles du Bénin, Burkina, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Togo y sont également formés.
Il parle le mooré, le dioula, le français, l’anglais et l’espagnol et a réalisé plusieurs missions d’appui aux gouvernements dans de nombreux pays d’Afrique. Boubakar Savadogo est aussi auteur de plusieurs publications scientifiques sur la physique et sur les questions des jeunes, de l’éducation et de l’emploi, etc.

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

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Messages

  • S’il vous plait, respectez la dénomination du Ministère. Le décret dit " Ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi".

  • moi je ne trouve aucune importance a votre recitation ou chant glorieux a la personne pour ce poste de nommination .ce que les burkinabe attend de quelqu1 de nos jours cest le travail bien fait sinon on a ne mare des diplome et les chantage ....surtout les diplomes etrangere . Hee mr Boukare oublie tes carton appeler diplome et met toi au travail seulement cest ce que le peuple attend de vous ....

  • Ah ! Le système français, rien que les diplômes qui ne sont qu’une borne indicative. Ce que j’attendais c’est que l’on me dise ses réalisations qui ont valu sa nomination. Pelé, Domingo. Titi Camara sans être des gros diplomes ont été ministres de sport dans leurs pays et ont obtenus de bons résultats. Courage néanmoins a Sawadogo dans ses nouvelles fonctions.

    • Chers frères,
      Souffrez que le journaliste étale son CV. C’est une tête bien faite : un cadre compétent ! Ses camarades du lycée et l’université se souviennent certainement de lui. Félicitations cher Bouba. Le peuple burkinabè, notamment la frange jeune, voudrait profiter de tes immenses expériences.

    • "Il est également promoteur d’une ferme agro-écologique de 35ha dans la commune rurale de Loumbila, dans la province de l’Oubritenga. Des recherches et actions y sont menées sur l’adaptation des systèmes d’irrigation pour l’amélioration de la productivité et la rentabilité de la production des agrumes et des cultures maraîchères (oignon, tomates, etc.).

      Des jeunes producteurs agricoles du Bénin, Burkina, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Togo y sont également formés. "

  • Oui beaucoup d’épaulettes mais quel rapport avec jeunesse emploi et surtout sport ?

  • Hummm le President IB meme n’a pas tant de diplomes et pourtant nous l’aimons par son efficacite et sa simplicite. Nous voulons des hommes juste integres, c’est a dire les vrais Burkinabe. Alors M. le Ministre, nous avons l’oeil sur toi. On reconnait le macon au pied du mur dit-on...
    A bon entendeur, salut !

  • Maintenant ce ne sont plus les diplômes qui impressionnent le peuple ; ce sont la qualité intrinsèque et la conscience de la personne dans la gestion de la chose publique qui importent, peu importe son niveau d’études. Bonne chance à lui tout de même.

  • Ferme de 35 ha ? c’est trop ! il a pris toute la zone alors.

    • Internaute Jean Ouedraogo, vous pouvez avoir raison de vous inquiéter par rapport à la superficie de 35 ha car on pourrait le soupçonner de vouloir faire de la spéculation foncière plus tard. Mais comme on dit qu’il est dans la Recherche et que des jeunes de nombreux pays y viennent pour apprendre à connaître l’écologie, environnement et agriculture, peut être qu’il a eu une vision prospective en prenant autant d’espace car si il a l’intention d’y créer un Centre de Formation, de Recherches avec internat ou avec plusieurs équipements, il aura eu raison de demander autant d’espace. Les exemples ont montré que ceux qui ont ce genre d’ambitions et qui n’ont pas vu venir la pression foncière pour ajuster à temps l’espace, ont été contraints abandonner leurs projets car la trop grande proximité avec des exploitations utilisant des pesticides ne permet pas par exemple de faire des productions agricoles bio. espérons que ce Chercheur n’est pas de la race des spéculateurs fonciers !

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