C’est une rencontre organisée au plan national afin de préparer notamment la participation de ces délégués burkinabè à la 15e conférence des nations unies sur la diversité biologique. Durant deux jours, il sera question pour eux d’harmoniser leurs compréhensions des enjeux et des thématiques de la Cop 15 de Montréal. Outre cet aspect, il sera également question pour eux de s’approprier les idées des projets qui pourront être soumis à des partenaires en marge du sommet et aussi d’accroître leur niveau d’information sur l’état de mise en œuvre de la convention sur la diversité biologique au Burkina.

Amadé Ouédraogo, point focal national de la convention de la diversité biologique

Par ailleurs, cette 15e conférence se tient conjointement avec les 4e et 10e conférences des parties des protocoles de Nagoya et de Cartagena collectivement appelées « conférence de l’ONU sur la biodiversité 2022 ».
Pour cette 15e conférence, l’accent sera mis, selon le point focal national de la convention de la diversité biologique, Amadé Ouédraogo, sur l’adoption d’un nouveau cadre mondial pour la diversité biologique post-2020.

Ce cadre mondial s’appuiera sur les enseignements tirés du plan stratégique pour la diversité biologique 2011-2020 et des objectifs d’Aichi, a-t-il indiqué, tout en soulignant que le Burkina Faso participera, entre autres, à la mise en place d’un dispositif post-2020 et à l’harmonisation de la position de l’Afrique sur les questions relatives au séquençage numérique des ressources génétiques, à la biotechnologie moderne dans la lutte contre les pandémies et à la biologie de synthèse.

Amadou Ouédraogo, assistant technique de Biodev 2030 au sein de l’union internationale de la conservation de la nature (UICN)

Parmi les questions importantes qui seront évoquées au cours de cette conférence, explique Amadé Ouédraogo, c’est la mise en place d’un fonds mondial pour la biodiversité afin de permettre aux pays de protéger leur biodiversité.
C’est ainsi qu’avoir l’ensemble des délégués qui représenteront le Burkina à la 15e conférence est, selon l’assistant technique de Biodev 2030 au sein de l’Union internationale de la conservation de la nature (UICN), Amadou Ouédraogo, très capital pour qu’ils puissent s’approprier et pouvoir défendre les résultats des deux ans de mise en œuvre du projet Biodev 2030 à ce cadre mondial et travailler à ce qu’ils soient intégrés dans le document global.

Les délégués burkinabè et leurs partenaires réunis pour préparer leur participation à la Cop 15

En la matière, l’UICN qui est partenaire à cette activité met en œuvre depuis 2020 des projets de facilitation et d’engagements en faveur de la biodiversité qui est un projet pilote dans 16 pays du monde. C’est pourquoi défendre leurs résultats à ce cadre mondial est une opportunité pour un pays comme le Burkina, a-t-il dit.

Yvette Zongo
Lefaso.net