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Dégradation route Sakoinsé-Koudougou : Le ministre des infrastructures veut situer les responsabilités

Publié le jeudi 17 novembre 2022 à 22h55min

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Dégradation route Sakoinsé-Koudougou : Le ministre des infrastructures veut situer les responsabilités

Le ministre des infrastructures et du désenclavement, Adama Luc Sorgho, était sur la route Sakoinsé-Koudougou (RN14), longue de 42 km. Il est allé constater de visu l’état de dégradation de la voie dont les travaux ont débuté le 1er juillet 2020 et qui n’a pas encore été réceptionnée.

La route Sakoinsé-Koudougou sur la RN14 non encore réceptionnée, présente un état de dégradation avancé. Toute chose qui a amené le nouveau ministre des infrastructures et du désenclavement, Adama Luc Sorgho, à y effectuer sa première sortie terrain ce jeudi 17 novembre 2022 pour constater de visu cet état de dégradation. Le ministre et son service technique, accompagnés par la mission de contrôle et l’entreprise en charge des travaux, ont fait des arrêts à chaque nid de poule, chaque affaissement et à chaque fissuration du goudron.

Selon le chef de la mission de contrôle, Nassirou Iro, dès le début des dégradations un traitement provisoire pour stopper la dégradation a été entamé

Le constat est loin d’être reluisant. La situation est déplorée par le chef de la mission de contrôle GERMS/CETRI, Nassirou Iro. Il a soutenu qu’il ne peut pas, pour l’instant, donner les causes de cette situation. « Une mission a été diligentée, des investigations sont en cours pour comprendre précisément le phénomène de dégradation », a-t-il déclaré.

M. Iro a fait savoir qu’avant le démarrage des travaux, une étude a été faite et un plan mis en œuvre dans les règles de l’art. « Mais comme c’est une œuvre humaine, on ne peut rien dire. Dès le début des dégradations, nous avons tout de même, avec toutes les parties prenantes, entamé un traitement provisoire pour stopper la dégradation », a-t-il relativisé.

A certains endroits, un traitement provisoire a été effectué

A l’issue de cette visite, le ministre en charge des infrastructures a indiqué que des explications seront données après une expertise afin de situer les responsabilités. Une fois les résultats de cette enquête disponibles, M. Sorgho a fait savoir que des sanctions pourraient être prises conformément à la règlementation en vigueur. Parce que, selon son entendement, la situation est inconcevable. Il a expliqué que les techniciens du domaine, notamment l’ordre des ingénieurs, de génie civil, etc., ont été invités à être en veille dans tous les chantiers, attirer l’attention du ministère pour tout cas de manquement.

Le ministre M. Sorgho a fait savoir que des sanctions seront prises conformément à la règlementation en vigueur dès que les responsabilités seront situées

Pour rappel, les travaux de bitumage de la route Sakoinsé-Koudougou, longue de 42 km, ont démarré le 1er juillet 2020 pour un délai d’exécution de 17 mois. Les travaux sont assurés par le groupement SOROUBAT. Le montant du marché de base remonte à plus de 7 milliards de francs CFA.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 17 novembre 2022 à 17:35, par Paul En réponse à : Dégradation route Sakoinsé-Koudougou : Le ministre des infrastructures veut situer les responsabilités

    La situation est déplorée par le chef de la mission de contrôle GERMS/CETRI, Nassirou Iro. Il a soutenu qu’il ne peut pas, pour l’instant, donner les causes de cette situation.
    SOYONS SERIEUX ! Ce monsieur ne peut pas dire les causes. C’est absolument FAUX ! 2 possibilités : soit il est incompétent et il est à licencier avec poursuite judiciaire soit il a fermé les yeux de ce mauvais travail contre... et là aussi à poursuivre en justice.
    Je ne suis pas du domaine mais en regardant les photos, on se rend compte qu’il n’y a rien de sérieux sous le bitume. C’est méchant de sacrifier l’avenir de ce pays. Il faut sanctionner contre tous ces acteurs à la fois sur le plan pécuniaire mais aussi passer par la case prison après un procès ! Après les vérités d’IB devant les OSC et les politiciens, nous osons croire que ces criminels aux cols blancs soient sanctionnés à la hauteur de leur forfait.

  • Le 17 novembre 2022 à 17:59, par HUG En réponse à : Dégradation route Sakoinsé-Koudougou : Le ministre des infrastructures veut situer les responsabilités

    Voila comment etait l ancien nouveau pouvoir le mpp
    Le.pire regime que le. Pays n a jamais.connu.Comment une voie qui n a pas encore deux ans est devenue. Combien.d accidents il y a eu a cause de.cette voie ?Mais.comme.elle.n a pas encore ete receptionnée on.verra.

  • Le 17 novembre 2022 à 18:19, par Ollo En réponse à : Dégradation route Sakoinsé-Koudougou : Le ministre des infrastructures veut situer les responsabilités

    Le cas du Burkina est très compliqué !!! Le ministre veut sanctionner, soit ! Pourquoi pour cet ouvrage spécifiquement ? Et pour les autres ouvrages sous les régimes passés, aussi bien pour les problèmes de qualité que des surfacturations, que va-t-on faire ? Le grand problème c’est de sanctionner les uns et laisser les autres. La révolution prendra lorsqu’il y aura une équité de traitement aussi bien dans les droits que dans les devoirs, une équité dans l’effort demandé et enfin une équité dans les sanctions appliquées.

    • Le 17 novembre 2022 à 23:42, par sid pa yii En réponse à : Dégradation route Sakoinsé-Koudougou : Le ministre des infrastructures veut situer les responsabilités

      Mr Ollo, il faut bien commencer quelque part donc si ça tombe sur un chantier non réceptionné c’est un début....Les autres suivront ne vous en faites pas....La cause de la dégradation aussi bizarre est connue, il faut relire le nom de l’attributaire ... l’entreprise devrait être exclue pour tous les marchés au Burkina comme l’a été RAZEL et on aura fait un grand pas vers la lutte contre la gabegie

    • Le 18 novembre 2022 à 07:52, par Alibi En réponse à : Dégradation route Sakoinsé-Koudougou : Le ministre des infrastructures veut situer les responsabilités

      Mon frère Ollo, c’est sa 1ere sortie, il ne peut pas encore se prononcer sur ce qu’il n’a pas encore vu !! Aussi, si tu lis plus loin il a demandé à tous ses techniciens de lui rapporter tous les manquements qu’ils constaterons sur tout chantier ! Donc soyons juste attentifs pour la suite😉

    • Le 18 novembre 2022 à 08:50, par nidale En réponse à : Dégradation route Sakoinsé-Koudougou : Le ministre des infrastructures veut situer les responsabilités

      Avec une telle logique, c’est l’impunité garantie et la faillite de l’Etat ! Si on suit votre raisonnement, puisque depuis les indépendances en 1960, il y a eu des cas d’impunité, on ne devrait sanctionner personne aujourd’hui ? sans être juriste, l’infraction est individuelle. Sachez que vous ne pouvez pas vous prévaloir du fait que le policier n’a pas arrêté celui qui a bruler le feu avant vous pour contester sa verbalisation quand vous bruler le feu à votre tour.

  • Le 17 novembre 2022 à 19:20, par Burkindi En réponse à : Dégradation route Sakoinsé-Koudougou : Le ministre des infrastructures veut situer les responsabilités

    Ils font semblant le problème vient soit du caisson de route ,ou de la qualité de l’asphalte ainsi que de l’épaisseur c’est pour çà que le Burkina doit faire appelle à l’expertise de la diaspora qui regorge de compétence. Ici nous sommes en expérimentation avec de l’asphalte mélanger avec des pneus recyclés. Donc toutes nos routes ne respectent aucune norme. Si notre pays a vraiment des architectes et des ingénieurs intègres et sérieux ? De telles infrastructures ne devaient plus être vu au pays et l’état burkinabé devrait instaurer une garantie de 10 ans sur les travaux. Comme ça les entreprises mettraient plus de sérieux dans l’exécution des mandats.

  • Le 17 novembre 2022 à 19:43, par KingBaabu En réponse à : Dégradation route Sakoinsé-Koudougou : Le ministre des infrastructures veut situer les responsabilités

    Bonsoir. Selon son CV publié ici, le Ministre Sorgho a dirigé la construction de villas présidentielles à Ouaga 2000. Peut-on avoir une idée du prix de chacune de ces maisons basses ? Moi je veux avoir l’assurance que tous les ministres de ce gouvernement de transition sont blancs comme neige. Sinon le pays sera encore “couillonné” alors qu’il faut avancer.

  • Le 17 novembre 2022 à 22:01, par Association de développement En réponse à : Dégradation route Sakoinsé-Koudougou : Le ministre des infrastructures veut situer les responsabilités

    Voici les fossoyeurs de l’économie nationale. Surtout les bureaux du contrôle. Ils.sont en complicité avec les entreprises. Il faut vraiment sévir pour que ces comportements prennent fin.

  • Le 17 novembre 2022 à 23:10, par Dibi En réponse à : Dégradation route Sakoinsé-Koudougou : Le ministre des infrastructures veut situer les responsabilités

    Plus rien ne nous étonne dans ce pays tenu par l’ethnocentrisme mesquin, la corruption endémique, l’affairisme maffieux, l’incompétence technique, intellectuelle et politique !
    La culture du vol, de la médiocrité et du mensonge est entrain de léguer à notre peuple, à sa jeunesse et aux générations actuelles et futures, un pays de poussière et de misère culturelle et sociale, de maladies environnementales de toutes sortes, de maladies d’eau, de pollution de carton, de plastique, de piles usagées, d’intrants agricoles toxiques, de productions alimentaires impropres à la consommation humaine..., .
    Bref, nous vivons un délitement social humain et matériel général à tous les niveaux (services publics et administratifs, routes et rues de boue défoncées, latéritiques à habiller le voyageur en masque rouge de sortie, de bitume lépreuse et trouée de crevasses, du fait des détournements de fonds, de l’incompétence technique à la réalisation et aux contrôles de réception des infrastructures après finition !
    Tous les domaines d’équipement sont concernés (communication, construction, équipements de structures scolaires ou de santé, hydrauliques, ponts et chaussée, électrification, aménagements agricoles, urbains,...
    La corruption, l’incompétence, la médiocrité politique, ethnocentrée actuelle, technique, intellectuelle médiatique sapent tout ! Et nous privent de la possibilité de réaliser et de construire un beau pays où il ferait bon de vivre un présent et un avenir commun d’émancipation partagée ; de justice et d’égalité sociale, à l’opposé de l’enfer actuel où nous sommes et qui ne profite qu’à une minorité de lâches, de voleurs, de prédateurs extérieurs et internes, de mafieux, de vendus, de féodaux centraux et périphériques et de narcotrafiquants compradores obscurantistes ! Plus que méchants, ce sont des médiocres qui ont fait le choix de poursuivre des politiques de classes sociales réactionnaires féodales obscurantistes ethnocentrées voire criminelles !
    Dans un tel contexte, la porte de sortie est sur la gauche ! Elle donne sur une rupture révolutionnaire qui jette à la poubelle toutes ces raclures du néocolonialisme ambiant et flamboyant au Burkina-Faso de Kouacou Blaise Compaoré, suivi de tous ces héritiers équilibristes et opportunistes vaseux !
    Sankara Thomas, déjà indiquait la bonne direction révolutionnaire à prendre ! Et c’est la seule, que le veuille ou non, IBrahim Traoré, resté calé à nous distraire sur le maintien de son salaire de capitaine ! Un conseil à lui, à minima, pour le choix d’une bonne orientation qui lui ouvrirait en grand, la porte d’entrée dans l’Histoire :
    - Fermez la base de barbouzes françaises à Kambouinsè
    - Sortez nous de Barkhane en attendant de sortir du Franc CFA
    - Nationalisez toutes les exploitations minières
    - Et jetez à la poubelle toutes les structures et institutions endo-colonialistes locales et sous régionales dédiées à organiser des élections pipées de démocratie formelle et folklorique ; ainsi que le vieux matériel humain néo-colonisé et néo-colonialiste réactionnaire local qui refuserait de suivre la Révolution, ses hommes nouveaux et les masses !
    L’histoire enseigne que seules les révolutions politiques et culturelles décisives permettent aux peuples de faire des bonds de géant d’émancipation sociale et de souveraineté vraie !
    Na an lara, an sara !
    La patrie ou la mort, nous vaincrons !

  • Le 17 novembre 2022 à 23:23, par Sawadogo En réponse à : Dégradation route Sakoinsé-Koudougou : Le ministre des infrastructures veut situer les responsabilités

    Monsieur le chef de mission de contrôle je désolé mais vous pouvez néanmoins comprendre que le contribuable ne doit pas vous payer pour entendre ce genre de message qui consiste à chanter à longueur de journée qu’aucune œuvre humaine n’est parfaite. Il n’ ya pas à réfléchir soit vous aviez été complaisant lors mise en oeuvre ou moins regardant sur la qualité des matériaux approvisionnés sur le chantier.(agrégats et bitume). De quelles expertises parlez vous pour un chantier de 42km qui a démarré en 2020 dont les travaux ne sont pas encore achevés en novembre 2022 ? Qui va encore payer cette expertise ?
    Ce qui est sûr, on ne pourra plus évoquer le trafic routier pour justifier cette dégradation sur ce tronçon routier qui a fait l’objet de plusieurs travaux d’aménagement.

  • Le 17 novembre 2022 à 23:28, par Dibi En réponse à : Dégradation route Sakoinsé-Koudougou : Le ministre des infrastructures veut situer les responsabilités

    Plus rien ne nous étonne dans ce pays tenu par l’ethnocentrisme mesquin, la corruption endémique, l’affairisme maffieux, l’incompétence technique, intellectuelle et politique !
    La culture du vol, de la médiocrité et du mensonge est entrain de léguer à notre peuple, à sa jeunesse et aux générations actuelles et futures, un pays de poussière et de misère culturelle et sociale, de maladies environnementales de toutes sortes, de maladies d’eau, de pollution de carton, de plastique, de piles usagées, d’intrants agricoles toxiques, de productions alimentaires impropres à la consommation humaine..., .
    Bref, nous vivons un délitement social humain et matériel général à tous les niveaux (services publics et administratifs déliquescents, mal tenus par l’oisiveté, in-accueillants, toujours bondés et sales ; routes et rues de boue défoncées, latéritiques à habiller le voyageur en masque rouge de sortie, de bitume lépreuse et trouée de crevasses, du fait des détournements de fonds, de l’incompétence technique à la réalisation et aux contrôles de réception des infrastructures après finition ! Sans oublier des structures de santé-mouroirs privatisés, et scolaires aliénantes et débilitantes bondées !
    Tous les domaines d’équipement sont concernés et affectés par la corruption, l’inefficacité et l’incompétence : les communications, la construction, l’équipements de structures scolaires ou de santé, l’hydrauliques, les ponts et chaussée, l’électrification, l’aménagements agricoles, urbains,...
    La corruption, l’incompétence, la médiocrité politique, ethnocentrée actuelle, technique, intellectuelle médiatique sapent tout ! Et nous privent de la possibilité de réaliser et de construire un beau pays où il ferait bon de vivre un présent et un avenir commun d’émancipation partagée ; de justice et d’égalité sociale, à l’opposé de l’enfer actuel où nous sommes et qui ne profite qu’à une minorité de lâches, de voleurs, de prédateurs extérieurs et internes, de mafieux, de vendus, de féodaux centraux et périphériques et de narcotrafiquants compradores obscurantistes ! Plus que méchants, ce sont des médiocres qui ont fait le choix de poursuivre des politiques de classes sociales réactionnaires féodales obscurantistes ethnocentrées voire criminelles !
    Dans un tel contexte, la porte de sortie est sur la gauche ! Elle donne sur une rupture révolutionnaire qui jette à la poubelle toutes ces raclures du néocolonialisme ambiant et flamboyant au Burkina-Faso de Kouacou Blaise Compaoré, suivi de tous ces héritiers équilibristes et opportunistes vaseux !
    Sankara Thomas, déjà indiquait la bonne direction révolutionnaire à prendre ! Et c’est la seule, que le veuille ou non, IBrahim Traoré, resté calé à nous distraire sur le maintien de son salaire de capitaine ! Un conseil à lui, à minima, pour le choix d’une bonne orientation qui lui ouvrirait en grand, la porte d’entrée dans l’Histoire :
    Fermez la base de barbouzes françaises à Kambouinsè
    Sortez nous de Barkhane en attendant de sortir du Franc CFA
    Nationalisez toutes les exploitations minières
    Et jetez à la poubelle toutes les structures et institutions endo-colonialistes locales et sous régionales dédiées à organiser des élections pipées de démocratie formelle et folklorique ; ainsi que le vieux matériel humain néo-colonisé et néo-colonialiste réactionnaire local qui refuserait de suivre la Révolution, ses hommes nouveaux et les masses !
    L’histoire enseigne que seules les révolutions politiques et culturelles décisives permettent aux peuples de faire des bonds de géant d’émancipation sociale et de souveraineté vraie !
    Na an lara, an sara !
    La patrie ou la mort, nous vaincrons !

  • Le 17 novembre 2022 à 23:42, par Africa En réponse à : Dégradation route Sakoinsé-Koudougou : Le ministre des infrastructures veut situer les responsabilités

    Monsieur le ministre, j’aimerais vous dire combien j’apprécie votre première sortie sur le terrain. En vous attaquant aussi rapidement à cette plaie qu’est la dégradation rapide des infrastructures coûteuses devenues des objets bio-dégradables en un temps record qui frise le ridicule pour les ingénieurs et autres techniciens de ce secteur. Je souhaite que vous fassiez un inventaire de ces infrastructures dégradées en peu de temps afin de prendre des mesures dissuasives pour enrayer les pratiques qui engendrent cette situation. Je vous invite à faire une sortie sur l’axe Ouaga-Saponé ; vous serez éceuré de constater, juste après le péage, combien la chaussée s’est détériorée après seulement 2 ans de reprise du bitume. Si vous allez au delà du pont de Nazinon jusqu’à Sapouy, vous serez encore plus éceuré de découvrir l’état lamentable de la chaussée après 2 ans de réfection. Le discours du PF qui a tant ému, ne dois pas rester comme un exercice de style. Il nous invite à agir avec fermeté, sans état d’âme, contre tous ceux qui spolient le bien public à leur seul profit. Bon courage monsieur le Ministre.

  • Le 18 novembre 2022 à 06:33, par jerdebako@gmail.com En réponse à : Dégradation route Sakoinsé-Koudougou : Le ministre des infrastructures veut situer les responsabilités

    Chers burkinabè, inutile d’accuser le pouvoir MPP. Le vrai coupable c’est Blaise COMPAORE avec ses 27 ans au pouvoir. Blaise COMPAORE a voulu tuer SANKARA deux fois : sa personne et ses oeuvres. C’est lui Blaise qui a tué les acquis de la révolution, notamment : l’intégrité, l’abnégation au travail et le goût du travail bien fait, le patriotisme, le civisme, le sens du bien commun et le désinteressement.
    À l’inverse, Blaise COMPAORE et son régime n’ont enseigné au peuple que : vol, richesse facile et rapide par tous les moyens, le clientelisme, le régionalisme, la confusion entre pouvoir démocratique et pouvoir traditionnel (le naam). Arnaquer et bailloner le peuple voilà l’héritage laissé par le long règne de Blaise COMPAORE et son régime CDP. Faites tout ce que vous voulez et tout ce que vous vous voudrez, mais laissez mon trône : ce fut le vrai péché de Blaise COMPAORE. "Le chien qui a l’habitude de courir ne pourra jamais cesser de trotiner." C’est la suite logique aujourd’hui.
    Burkinabè d’aujourd’hui de 2022, réveillons-nous tous et changeons de comportement. Ayons pitié de notre cher pays. Construisons au lieu de détruire. Pensons désormais ✓✓nous✓✓ en lieu et place du ✓✓je✓✓ égoïste. La Patrie ou la mort, nous vaincrons !

  • Le 18 novembre 2022 à 07:00, par Alph@2025 En réponse à : Dégradation route Sakoinsé-Koudougou : Le ministre des infrastructures veut situer les responsabilités

    Balle à terre, et travaillons froidement. Tout le monde s’érige inquisiteur dans cette triste affaire. A priori accordons à tout le monde (même si ca semble difficile), la présomption d’innocence. Attendons le résultat des investigations en cours. Je recommande seulement au ministre de ne pas se contenter de celle de la mission de contrôle. Qu’il diligente sa propre expertise ! Il n’est point besoin de faire venir des experts de Mars ou de Jupiter. Le Burkina Faso regorge de compétences capables de dire très rapidement ce qui ne va pas. A ceux qui jettent le doute sur la probité ou les compétences du Ministre, qu’ils se calment car ils auront l’occasion bientôt de le juger sur pièces. Quand à ceux qui réclament des investigations sur les ouvrages mal exécutés dans les années ultérieures, je dirai qu’il ne faut pas rater la présente occasion de bien faire les choses, pour l’exemple. Ca permettra de ne plus connaitre de réédition ! C’est parce que avant, les cas n’ont pas été traités convenablement que ça continue. Au moins, cette fois-ci, faisons les choses comme il faut sans regarder en arrière. On ne peut pas refaire le monde.

  • Le 18 novembre 2022 à 08:34, par Sheikhy En réponse à : Dégradation route Sakoinsé-Koudougou : Le ministre des infrastructures veut situer les responsabilités

    J’avais écrit hier qu’il fallait commencer à regarder toutes les infrastructures réceptionnées il y a moins de 10 ans et faire le point. Si le ministre et son équipe continuait leur chemin, ils verraient la route Koudougou - Dédougou. Une route qui a pris plus de 40 années pour être financée et construite et elle se dégrade au bout de quelques années. Pendant ce temps l’entrepreneur croule sous les milliards. Je ne vois même pas ce qu’on a fait de bien et durable dans ce pays de puis 30 années. Peut-être que c’est maintenant qu’on verra le ’Plus rien ne sera comme avant".

  • Le 18 novembre 2022 à 08:49, par Vérité indiscutable En réponse à : Dégradation route Sakoinsé-Koudougou : Le ministre des infrastructures veut situer les responsabilités

    C’est pas possible !!!
    Quand les nous autres sommes sévères envers certaines personnes, on ne nous laisse pas parler.
    Vraiment c’est à rire. Mais si nous étions tous intelligents, tous, chacun dans son secteur, nous allions arranger ce pays. Mais hélas. Chacun tire la couverture pour se couvrir en pensant que c’est seulement une histoire de politiciens, à commencer par les journalistes qui se protègent au lieu d’investiguer en profondeur sur tous les chantiers du pays. Nous méritons ce que nous avons : presque tout le monde est FAUX. C’est terrible. Bonne route sur du goudron biodégradable !
    Ouais, mon cher Faso !

  • Le 18 novembre 2022 à 09:01, par Zanwa En réponse à : Dégradation route Sakoinsé-Koudougou : Le ministre des infrastructures veut situer les responsabilités

    Merci à Dibi pour son commentaire éclairé. Le developpement passera par ces point deja cités. Si le Camarade Président nous lit, qu’il prenne en compte les suggestions suivantes :

    - lutter contre la super corruption dans l’administration publique, dans les marchés publics....
    Fermez la base de barbouzes françaises à Kambouinsè
    - Sortez nous de Barkhane en attendant de sortir du Franc CFA
    - Nationalisez toutes les exploitations minières, car les ressources humaines sont disponibles
    - Et jetez à la poubelle toutes les structures et institutions endo-colonialistes locales et sous régionales dédiées à organiser des élections pipées de démocratie formelle et folklorique ; ainsi que le vieux matériel humain néo-colonisé et néo-colonialiste réactionnaire local qui refuserait de suivre la Révolution, ses hommes nouveaux et les masses !

    • Le 18 novembre 2022 à 12:36, par Renault HÉLIE En réponse à : Dégradation route Sakoinsé-Koudougou : Le ministre des infrastructures veut situer les responsabilités

      @Zanwa
      Vous vous croyez révolutionnaire, vous le politicard intéressé qui saoule vos compatriotes d’une très mauvaise soupe néo-marxiste, fermentée au delà du consommable depuis la chute du communisme en 1989 !
      Mais non, vous ne voulez pas améliorer votre pays, vous agissez comme un syndicaliste qui cherche à augmenter l’ignoble parasitisme fonctionnarial qui suce le sang de nombreux pays comme le vôtre depuis 62 ans.
      Je vous cite :
      « Nationalisez toutes les exploitations minières, car les ressources humaines sont disponibles »

      Voilà le genre de choix slogannesque qui n’aboutit qu’à une seule issue, une fonctionnarisation massive de la fonction minière et de toute la production. On sait très bien à quoi cela mène :
      - Nomination de centaines de paresseux incompétents et corrompus sous couvert d’idéologie menteuse. Recrutement de parents et de maîtresses sous pression politique.
      - Travaux très mal faits par des personnes sans compétences ou sans expérience qui passent leur temps à s’absenter.
      - Mise en danger des travailleurs qui devront « aller au fond » dans des conditions de sécurité immondes.
      - Cochonnage massif de l’environnement des mines par usage catastrophique des produits toxiques (mercure, solvants épouvantables, acides, etc.), et, par conséquent, effondrement agricole dans un rayon de 20 km autour des mines.
      - Impossibilité de sanctionner les manquements à la sécurité, ni les atteintes à l’environnement, au prétexte que « c’est une agression politique et réactionnaire », et que « c’est contre la rrrrrrévolution pôôôôpulèèèèrrrrrre et déééémôôôcratik, camarrrrrâââdes ! ».
      - Coulage et détournements de minerais ou même d’or pur par les mauvais fonctionnaires qu’on s’interdit de contrôler « pour préserver la révolution », revente de machines coûteuses, détournement de pièces de rechange et de carburant.

      Ce qui vous esquinte depuis 62 ans, ce n’est absolument pas le prétendu « néocolonialisme-impérialisme-n’importequoitisme » invoqué de façon rituelle dans vos incantations magiques, c’est votre « fonctionnarisme », vos recrutements forcenés d’incapables recommandés par les « bras longs » sous des prétextes politiques mensongers ; ces incapables étant systématiquement corrompus, inefficaces, paresseux et mal formés.

      Si, pour vous, la révolution c’est d’augmenter le périmètre de l’État et le nombre de parasites fonctionnarisés, votre pays va horriblement reculer, alors qu’il stagne déjà depuis un demi-siècle. Vous vous imaginez que vous entamez une révolution, mais le fonctionnarisme va vous faire entamer une « régressolution », une « fonctionnairolution » qui va faire reculer votre économie de plusieurs décennies.

      Tant pis pour vous, on vous aura prévenus !
      Rendez-vous dans 10 ans pour contempler les dégâts de votre néo-marxisme dépourvu d’intelligence.

      Vous feriez mieux de faire un « auto-examen à 360° », une introspection sérieuse, et de bien comprendre pourquoi votre pays stagne depuis un demi-siècle ! Et c’est tout simplement, non pas la faute du peuple ou d’on ne sait quels affreux étrangers, mais LA FAUTE DE VOTRE FONCTION PUBLIQUE INCAPABLE, CORROMPUE, RECRUTÉE N’IMPORTE COMMENT, PARESSEUSE, ABSENTÉISTE, NULLISSIME, PROFONDÉMENT COUPABLE. Et ça, c’est un fait constaté par des gens sérieux....

      Bien entendu, je vous soupçonne, vous le premier, d’espérer un recrutement de votre petite personne dans un bureau climatisé avec un gros et gras salaire de plus d’un million par mois SANS LA MOINDRE VÉRIFICATION DE VOS COMPÉTENCES, qui sont surtout des « compétences en paroles » assaisonnées de mots néo-marxisants gros comme une maison à 3 étages.

      Comme disent les russes, le marxisme, c’est une machine allemande tellement mauvaise et dangereuse que les Allemands l’ont envoyée en Russie en 1917 pour ... couler la Russie et la faire sortir de la première guerre mondiale.
      Et les services secrets de l’empereur-Kaiser Wilhelm II ont réussi !leur sale coup tordu !
      La Russie ne s’est jamais remise de l’empoisonnement marxiste un siècle après ! La Russie, c’est le Zaïre-Congo-RDC avec quelques mauvaises bombes... Quelques armes clinquantes, mais une masse populaire pauvrissime qui souffre en silence.

  • Le 18 novembre 2022 à 09:03, par Tengbiiga En réponse à : Dégradation route Sakoinsé-Koudougou : Le ministre des infrastructures veut situer les responsabilités

    L’entreprisse SOROUBAT et le chef de la mission de contrôle GERMS/CETRI, M. Nassirou Iro prennent les Burkinabé pour des nez percés.

    On n’a pas besoin d’être un expert pour voir que la route a tout simplement été mal faite, comme d’ailleurs beaucoup de routes au Burkina.

    C’est comme le Capitaine Ibrahim Traore disait : Les Burkinabè n’ont pas pitié des Burkinabé. L’entreprise SOROUBAT et Mr Nassirou Iro se sont comportés comme les Transporteurs qui ont loué leurs camions pour transporter les vivres a Djibo et qui n’ont pas eu pitié des populations de Djibo.

    Il faut traduire et l’entreprise et Mr Nassirou Iro devant la justice, les obliger à reprendre la route, à payer a forte amande pour le retard, interdire SOROUBAT d’exercer pendant 10 ans en plus de quelques années de prison pour dommage a la société.

    Il faut que l’impunité s’arrete au Burkina

  • Le 18 novembre 2022 à 09:51, par lewang En réponse à : Dégradation route Sakoinsé-Koudougou : Le ministre des infrastructures veut situer les responsabilités

    Mon pays va mal de ses fils complices de ces forfaitures indignes d’un Burkinbila. Le nom du pays devrait etre changé car beaucoup ne méritent plus qu’ils soient appelés Burkinabé par ces forfaitures. L’ASCE-LC devrait etre associé à ts les marchés lancés par l’Etat. Il suffit de lui donner les moyens pour agir

  • Le 18 novembre 2022 à 09:56, par RASTA En réponse à : Dégradation route Sakoinsé-Koudougou : Le ministre des infrastructures veut situer les responsabilités

    Bonjour la famille .
    En ce qui concern la qualite de nos ouvrage , le probleme reside au control . Aussi nous devont avoir une garantie minimal de 5 ans . Si au cour de ces 5 ans il ya prob lentrperise doit la refaire et le controlleur doit sexpliquer a la justice .
    Aussi les marche devrait etre donner a des entreprise dign.
    merci
    Aller voir a Zorgho, Meguet une voie bittumer de moins de 3 ans est totalmment detruite.
    En Europe ou Asie ou Amerique, vous trouverrai du butumage de 50ans et cest toujours propre .
    Se developer veux dire construire des edifice qui vont durer. A quoi sert de gaspiller les ressource sur de edifice qui ne vont meme pas faire 10ans ? Jaimerai ajouter que jai une fois ete dans une universite etrangere et le batiment a plus to 350ans et toujour neuf et utilisable . combien decole au BF peux rester meme 100 ans sans tomber ?Si le BF veux se devolpper il nous faut des entreprise nationales de development pas de groupe de bandit qui vole

  • Le 18 novembre 2022 à 11:31, par ancien En réponse à : Dégradation route Sakoinsé-Koudougou : Le ministre des infrastructures veut situer les responsabilités

    Le chef de la mission de control est un incompétent qui n’a pas sa place dans cette mission. Soit il est corrompu, soit il est inconscient. Comment un bitume de quelque mois peut se dégrader et vous êtes là à tergiverser ? le travail a été bâclé et les gens se sont partagé l’argent. Même un profane sait que rien de sérieux n’a été fait là-bas.
    Au moins pour une fois, il faut sévir toute la chaine pour donner l’exemple. J’ai foi que maître de Tambela va traiter cette affaire avec la plus grande rigueur. Trop c’est trop !

  • Le 18 novembre 2022 à 12:30, par Badaru En réponse à : Dégradation route Sakoinsé-Koudougou : Le ministre des infrastructures veut situer les responsabilités

    Imitez SANKARA jusqu’au bout. Sanctionnez les coupables sur tous les chantiers défectueux puis réfléchissez comme le grand homme. La MEILLEURE ROUTE dure 15 ans, alors que le RAIL est éternel et moins cher ! Virez SITARAI en nationalisant les chemins de fer puis relançons la BATAILLE du RAIL. Rien que les emplois que ce projet va induire donnera du travail aux jeunes et les détournera de l’orpaillage, des trafics et surtout du banditisme et du terrorisme.

    • Le 18 novembre 2022 à 21:39, par Renault HÉLIE En réponse à : Dégradation route Sakoinsé-Koudougou : Le ministre des infrastructures veut situer les responsabilités

      @Badaru
      Nationaliser le rail ?
      Mais, mon brave Monsieur Badaru, cela a déjà été fait, aboutissant à l’effondrement du service pour cause « d’incurie fonctionnariale » .
      Si, pour vous, le progrès passe par l’augmentation du nombre de fonctionnaires, le Burkina Faso est fichu.
      Car le vrai mal qui frappe votre pays depuis un demi-siècle, c’est la « fonctionnarite » , la prolifération des « fonctionnaires carents » , qui sont le cancer de l’Afrique subsaharienne.
      Beaucoup d’entre vous se gargarisent de « mots en ISME » gros comme des camions russes, genre impérialisme, néocolonialisme, n’importequoitisme, et autres mots-amulettes qui sont agités comme des objets magiques. Mais vous évitez scrupuleusement le véritable mal subsaharien : l’immense incurie de vos fonctionnaires carents, corrompus, incapables, inertes, absentéistes, prévaricateurs, pistonneurs, etc., aussi verbalement révolutionnaires se proclament-ils.

      VOTRE SYPHILIS, VOTRE CANCER, VOS STAPHYLOCOQUES, VOS TRÉPONÈMES, CE SONT VOS FONCTIONNAIRES ! Ce sont eux qui étouffent tout, qui entravent les investissements utiles, les bonnes initiatives agricoles, l’entretien des routes, etc. Comment peut-on espérer guérir en augmentant les nombre de ses staphylocoques ?

      Et je sais pourquoi vos révolutionnaires en papier mâché évitent d’aborder le « mal fonctionnariste » ! C’est que ces révolutionnaires « bidon » sont déjà fonctionnaires, ou aspirent à le devenir !

  • Le 18 novembre 2022 à 12:46, par Boss En réponse à : Dégradation route Sakoinsé-Koudougou : Le ministre des infrastructures veut situer les responsabilités

    Vraiment !!! les mêmes routes, les mêmes ponts, les mêmes écoles sont reconstruites et réhabilités sans cesse sans que personne ne soit responsables. Le contrôleur aurait dû se taire simplement. Ce mauvais travail continuel est une source de TERRORISME et un soutien au TERRORISME. Il faut commencer à être sérieux dans ce pays.
    Je suis contre l’impérialisme occidental ; mais même s’il n’existait aucun impérialiste et que nous ne changeons pas qualitativement, le pays continuera à aller de mal en pis...

  • Le 18 novembre 2022 à 17:21, par ralbol En réponse à : Dégradation route Sakoinsé-Koudougou : Le ministre des infrastructures veut situer les responsabilités

    Je maintiens : DIBI et ZANWA : c’est en évinçant les "barbouzes" de Kambouinsé et Barkhane que vos routes n’auront plus de nids de poule ? Car c’est bien l’état des routes que relate l’article ! Quelle dibilité...

  • Le 18 novembre 2022 à 19:03, par Sacksida En réponse à : Dégradation route Sakoinsé-Koudougou : Le ministre des infrastructures veut situer les responsabilités

    Mes Chers Burkinabe, voyez l’Avenue Bassawarga et la Route Ouagadougou- Ouahigouya ont ete realisees par Feu Oumarou Kanazoue sous la Revolution Democratique et Populaire et ca tient toujours. Simplement avec feu President Thomas Sankara et la Revolution s’etait la RIGUEUR etait reellement dans les travaux ; et les equipes du Vieux Kanazoue ont meme travaille dans la nuit pour respecter les delais contractuels. Thomas Sankara avait dit que des entreprises Burkinabe seraient prioritaires mais le Travail doit etre Serieux et de Qualite sinon vous savez bien : C’est les TPR. Tant que la Rigueur fait defaut a cause de la Corruption et les Complaisances, ce genre de degradation serait frequente. En Europe une route degradee avant la reception definitive fait courir aux responsables de l’Entreprise des sanctions et meme des prisons. Salut

  • Le 18 novembre 2022 à 21:25, par NoirCèNoir-Iln’ya+d’Espoir ? En réponse à : Dégradation route Sakoinsé-Koudougou : Le ministre des infrastructures veut situer les responsabilités

    "... Le constat est loin d’être reluisant. La situation est déplorée par le chef de la mission de contrôle GERMS/CETRI, Nassirou Iro. Il a soutenu qu’il ne peut pas, pour l’instant, donner les causes de cette situation. « Une mission a été diligentée, des investigations sont en cours pour comprendre précisément le phénomène de dégradation », a-t-il déclaré..." : UN BON ETUDIANT DE 1ère ANNÉE DE GÉOMORPHOLOGIE VOUS EXPLIQUE ET DONNE LA CAUSE.

    PAYS DE ME..D.., INGÉNIEURS DE ME..D..E, TECHNICIENS DE ME...D...E, DIRIGEANTS DE ME...D...E, JOURNALISME CATA... ?

  • Le 19 novembre 2022 à 08:09, par kwiliga En réponse à : Dégradation route Sakoinsé-Koudougou : Le ministre des infrastructures veut situer les responsabilités

    Bonjour les modérateurs,
    Si l’internaute Dibi est l’un des vôtres et que, par conséquent, l’on doit s’abstenir de lui répondre pour éviter d’être systématiquement censuré, veuillez avoir l’obligeance de me le faire savoir, en m’envoyant, par exemple, un mail privé à l’adresse sur laquelle je me suis enregistré.
    Il m’est clairement déplaisant d’envoyer des messages très consensuels, généralement enrichis d’éléments factuels, pour les voir sanctionnés, sans raison apparente.

  • Le 20 novembre 2022 à 21:51, par Renault HÉLIE En réponse à : Dégradation route Sakoinsé-Koudougou : Le ministre des infrastructures veut situer les responsabilités

    L’un des intervenants a avancé que les routes seraient une sorte d’installation définitive dans certains pays développés. Au contraire, une route nécessite beaucoup d’entretien et de réparations régulières.

    La solution pour un pays africain est assez simple, elle a même été formulée par des hommes politiques chez vous :
    - Obliger les municipalités et autorités locales à examiner tous les jours l’état des routes ;
    - Obliger ces autorités locales à procéder IMMÉDIATEMENT à une réparation sommaire si c’est possible (verser un mélange de cailloux et de sable dans les trous et tasser à coups de pilon-dameur) en réquisitionnant quelques villageois ;
    - obliger les autorités locales à immédiatement faire un rapport sur les détériorations trop difficiles à réparer par les moyens du bord, l’Internet permet de transmettre ce rapport à la vitesse de l’éclair.
    Tout ce que j’ai énoncé existait avant l’indépendance ; il me semble même que M. Thomas Sankara voulait ressusciter ce système (à vérifier). En prévoyant des « bons de réquisition », les quelques travailleurs réquisitionnés seraient correctement indemnisés à proportion de leurs heures de travail.
    Ce système des « cantonniers » existait dans l’Hexagone dans mon enfance. Il existe toujours, mais modernisé ; des employés arpentent les routes quotidiennement et repèrent les détériorations, petites ou grandes, car un simple nid-de-poule peut tuer des usagers ou bloquer le trafic.
    Dans aucun pays, très développé ou en voie de développement, une route ne peut rester intacte sous un gros trafic, il faut forcément réparer et réparer encore.

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