LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Football : Le top 3 des joueurs burkinabè les mieux payés

Publié le mardi 15 novembre 2022 à 18h38min

PARTAGER :                          
Football : Le top 3 des joueurs burkinabè les mieux payés

Le Football et l’argent font bon ménage. Avec le cours du temps et le développement du concept foot-business, les athlètes qui embrassent la voie du sport-roi ne rêvent plus que du succès, des trophées, et de se voir afficher sur les écrans géants de plus grandes arènes du monde. Au-delà de la passion, la réussite financière prend désormais une place importante dans le choix de carrière des footballeurs, car comme ils disent eux-mêmes, il y a une vie après le football. Personne ne nourrira sa famille avec les trophées remportés dans sa carrière, ni enverra ses enfants à l’école avec les buts marqués en Ligue des Champions. Loin s’en faut !

Les footballeurs africains ne sont pas en marge de la nouvelle trajectoire empruntée par le sport qui déchaîne les passions, le plus populaire au monde. Des choix de carrière sont toujours évidemment influencés par la raison de gagner plus. Vous ne le savez peut-être pas, le Burkina Faso a lui, des ambassadeurs rémunérés en millions d’euros. Certes pas nombreux mais ils sont comptés et que d’ici quelques années, avec la montée en puissance des jeunes joueurs, nous pourrions rivaliser avec d’autres sélections africaines à l’image du Sénégal, du Maroc, du Cameroun autre Algérie... Dans cet article, nous vous présentons les 3 joueurs burkinabès les mieux payés du monde. Il faut dire qu’il n’y en a pas qui évoluent au Burkina Faso, en Afrique si.

1. Bertrand Traoré

Légende vivante du football burkinabè, capitaine de l’équipe nationale et joueur emblématique, Bertrand Traoré a certes connu un petit recul cette saison en quittant Aston Villa pour Instabul Basaksehir, mais n’en demeure pas moins le joueur burkinabè le mieux payé.

Son salaire annuel s’évalue à 3,97 millions d’euros, soit 305 384 euros par mois et 76 346 par semaine. Le joueur d’Aston Villa au club turc, découvre le 4ème championnat professionnel de sa carrière après celui de la France, les Pays-Bas, et l’Angleterre. Aujourd’hui âgé de 27 ans, le jeune frère d’Alain Traoré a toujours des choses à donner au football. Sa valeur marchande actuelle s’estime à 14 millions d’euros.

2. Edmond Tapsoba

Le natif de Ouagadougou apparaît en deuxième position de ce classement avec un salaire annuel estimé à 2 millions d’euros. Le défenseur central du Bayer Leverkusen, en Allemagne, a fait d’énormes progrès au cours de ces dernières années, une carrière florissante, fruit d’un travail acharné.

À seulement 23 ans, Edmond Tapsoba, pur produit du football local, est aujourd’hui un joueur de très haut niveau, qui vit le foot européen et les magnifiques soirées de Ligue des Champions. Un joueur plein de talent pour qui le chemin à parcourir est encore long. En plus d’être le deuxième burkinabè le mieux payé, Tapsoba est actuellement le joueur burkinabè avec la valeur marchande la plus élevée, 35 millions d’euros, lui qui a été recruté pour 20 millions d’euros de Vitória Guimarães (Portugal) en 2020.

3. Issoufou Dayo

Le défenseur de la Renaissance Sportive Berkane, peut être une surprise de la liste d’autant qu’il joue en Afrique. Cependant, depuis son arrivée au club marocain depuis 2016, Dario s’est installé comme un véritable patron de la défense, le joueur d’expérience dont a besoin une équipe en quête de succès. Avec lui, la RSB a remporté deux Coupes de la CAF, et une coupe du trône. Son impact sur le jeu de cette équipe est indélébile. Ainsi la direction l’a récompensé. Lors de sa prolongation de contrat en 2021, le défenseur central de 31 ans a vu son salaire passer d’environ 435.000 euros à 1 millions l’an, devenant l’un des salaires les plus élevés du Maroc et surtout du Burkina Faso. L’histoire d’amour entre Dayo et la RSB est encore loin de s’arrêter.

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 15 novembre 2022 à 20:52, par Zouk351 En réponse à : Football : Le top 3 des joueurs burkinabè les mieux payés

    On peut dire que dans ce domaine, l’imitation à l’occidental ne fait pas défaut. Dommage.
    On espère que les impôts rapportent au pays.
    Il serait judicieux de leur faire remarquer qu’on peut aussi travailler après avoir été footballeur.
    Non, ils ne sont pas admirables de gagner autant dans ce pays où la misère est grande, sauf s’il redistribue une grande part de leurs gains pour des bonnes causes.

    • Le 16 novembre 2022 à 08:10, par Nabé En réponse à : Football : Le top 3 des joueurs burkinabè les mieux payés

      Je voudrais juste rappeler que les salaires de tout travailleur ne sont jamais fixés au hasard. On est payé par rapport à ce qu’on rapporte à son employeur. Si un joueur gagne 3 millions c’est qu’à la fin de l’année, sa contribution dans le club rapporte peut-être 5 millions voire plus.

      Pour ce qui concerne les impôts, on paie les impôts dans le pays où on réside. Si la fédération permet à Rahimo de jouer le championnat dans son stade, et qu’ils réussissent à créer des vedettes, et que chaque semaine ils gagnent des millions en vente de tickets et de produits dérivés, on verra automatiquement que les salaires de leurs joueurs monteront et que les impôts qu’ils reverseront augmenteront. Donc c’est à nous de nous battre pour notre chose.

  • Le 16 novembre 2022 à 09:04, par Los En réponse à : Football : Le top 3 des joueurs burkinabè les mieux payés

    Dans un pays très pauvre comme le nôtre, il faut éviter ces genres d’articles qui exposent ces joueurs en divulgant leur salaire et autre avantages. Je sais de quoi je parle. Svp plus jamais cela. Merci

    • Le 16 novembre 2022 à 10:04, par kwiliga En réponse à : Football : Le top 3 des joueurs burkinabè les mieux payés

      Bonjour Los,
      Désolé, mais je ne suis absolument pas d’accord avec vous, bien au contraire.
      Je trouve même que la manière dont est rédigé l’article minore quelque peu mon sentiment.
      Quand il est écrit : "...il y a une vie après le football. Personne ne nourrira sa famille avec les trophées remportés..."j’ai l’impression que, d’une part, l’on pourrait y voir une forme de justification au fait de ne pas se donner à fond en équipe nationale, au risque de se blesser, alors que c’est très mal payé, contrairement au rémunérations que peut apporter un club européen.
      D’autre part, "...3,97 millions d’euros (par an) , soit 305 384 euros par mois...", pour bien le comprendre, il est bon de le traduire en CFA.
      Donc, par an cela représente un peu plus de 2.6 milliards de nos CFA. Par mois plus de 200 millions de CFA, soit environ 5000 foi le smic burkinabè.
      Alors, pour "nourrir sa famille", le malheureux ne devrait pas avoir trop de problèmes
      Quel que soit le talent d’une personne, quel que soient les efforts et le travail qu’il a fourni pour se hisser au sommet, quel que soit le niveau d’émotion qu’il arrive à donner aux fanatiques supporters de son club, j’ai beaucoup de mal à admettre qu’il mérite le salaire de 5000 tacherons, de 5000 débardeurs, de 5000 commis,...
      Le capitalisme à tout pourri, même le football. Commencer par en prendre conscience est une première étape dans la lutte.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Paris sportifs en Afrique : Tout comprendre