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Transition burkinabè : Une mission de la CEDEAO attendue à Ouagadougou pour évaluer la situation

Publié le mercredi 27 avril 2022 à 22h30min

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Transition burkinabè : Une mission de la CEDEAO attendue à Ouagadougou pour évaluer la situation

Lors de son dernier Sommet, le 25 mars 2022, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a demandé au pouvoir de la transition burkinabè de lui proposer, au plus tard le 25 avril 2022, un chronogramme acceptable de la transition. En clair, les trois années retenues par les forces-vives ne passent pas à la CEDEAO.

Passé le délai, et le Burkina ayant souhaité disposer d’un délai supplémentaire par rapport à l’échéance, la CEDEAO décide de l’envoi d’une mission pour préparer un rapport pour le prochain Sommet.

La Guinée-Conakry, qui subit la même injonction que le Burkina, recevra également une mission dans le même objectif. C’est ce qui ressort du communiqué ci-dessous de la commission de la CEDEAO en date de mercredi 27 avril 2022.

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Vos commentaires

  • Le 27 avril 2022 à 19:09, par Sacksida En réponse à : Transition burkinabè : Une mission de la CEDEAO attendue à Ouagadougou pour évaluer la situation

    Il faudrait s’organiser pour envoyer cette mission de la CEDEAO dans toutes les communes en proie au Terrorisme et le grand Banditisme desastreux afin qu’elle touche des doigts la realite de la situation securitaire. Si depuis 2016, cette fameuse CEDEAO Neocoloniale avait contribuer en equipements militaires et en hommes combattants de troupes contre le terrorisme ; nous n’en serions pas a cette situation d’insecurite. C’est trop faciles de s’asseoire dans les confortd climatises bureaucratique pour donner des sanctions incongrues soit disant de vouloir donner des Lecons de Democratie comme si cette democratie importee d’occident pouvait s’appliquer de maniere tetue a toutes les situations locales. Les Africains Patriotes integres doivent rechercher une autre forme de Democratie des Peuples Africains. Salut

  • Le 27 avril 2022 à 20:22, par TANGA En réponse à : Transition burkinabè : Une mission de la CEDEAO attendue à Ouagadougou pour évaluer la situation

    Comme la CEDEAO veut des élections, elle peut chercher les moyens ailleurs, venir parcourir toutes nos campagnes pour sensibiliser les populations u ben fondé des votes.
    Après elle reviendra encore sur le terrain partout accompagner les candidats faire campagne et cela jusqu’aux votes. Elle restera là jusqu’à la promulgation des résultats des élections.
    Vraiment, si la CEDEAO trouve ces moyens, cela arrangera nos peuples. De la sorte, nos fds et VDP ne mourront plus, et nous auront les élections faites.
    On ose croire que la CEDEAO pourra sécuriser toutes les zones pour cet action et cela avec ces moyens non remboursables.

  • Le 27 avril 2022 à 22:29, par Sidbala En réponse à : Transition burkinabè : Une mission de la CEDEAO attendue à Ouagadougou pour évaluer la situation

    Les mêmes causes produisant les mêmes effets, je vois mal la CEDEAO considérer que le coup d’Etat du Burkina est différent de celui du Mali. Favoriser le Burkina serait deux poids deux mesures, autrement dit de l’injustice à l’endroit de l’Etat malien et du peuple malien. Donc dans l’éventualité des sanctions, je suggère que le gouvernement autorise l’importation massive et urgente des produits de consommation de première nécessité, en les subventionnant ou en réduisant au maximum les taxes afin que les burkinabè aient une disponibilité de produits â moindre coût. Cela nous permettra de tenir pour un bout de temps contre les effets néfastes des sanctions.

  • Le 27 avril 2022 à 23:19, par Yovis En réponse à : Transition burkinabè : Une mission de la CEDEAO attendue à Ouagadougou pour évaluer la situation

    Ces pays ont adhéré à la CEDEAO de leur plein gré. Ils sont contraints, par conséquent, par les règles et les sanctions qui régissent cette organisation. Au lieu de fuir ou de tergiverser, il faut respecter les règles. C’est aussi simple que cela. A défaut, il faut quitter l’organisation. Simplement

    • Le 28 avril 2022 à 07:39, par A qui la faute ? En réponse à : Transition burkinabè : Une mission de la CEDEAO attendue à Ouagadougou pour évaluer la situation

      Parfaitement d’accord avec vous. Nous vivons dans des pays où chacun veut vivre selon ses propres règles et non selon les lois du pays.
      Si on l’amène au niveau des organisations auxquelles nous adhérons de façon volontaire il y a 2 options. Quitter ou respecter les règles. Sinon à quoi ça sert de mettre en place et signer des règles

  • Le 28 avril 2022 à 04:15, par Sacksida En réponse à : Transition burkinabè : Une mission de la CEDEAO attendue à Ouagadougou pour évaluer la situation

    Je crois que nos pays d’Afrique de l’Ouest doivent faire le Bilan Economique, social, Monetaire et Culturel de la CEDEAO depuis sa creation en 1975 ; et prendre ensemble des decisions fortes de la quitter si telle peut etre la voie de l’autonomie economique, monetaire independante de nos pays et au benefices de nos populations Ouest Africaine. Thomas Sankara n’aurait pas admis ce Chantage reccurents et neocolonial imperialiste sur nos pays. Si nos pays avaient suivi les propositions concretement de Nkwame Nkrumah sur les Etats Unis d’Afrique, nous ne serions pas toujours la pour suivre l’esclavage economiques, monetaire et politique qui asservissent nos pays et nos Etats. Le Burkina Faso, le Mali et la Guinnee doivent reflechir profondement aux alternatives de cette CEDEAO bureaucratique neocolonial et qui stagne nos pays et nos Etats. Salut

  • Le 28 avril 2022 à 10:28, par One punch burkinbilaman En réponse à : Transition burkinabè : Une mission de la CEDEAO attendue à Ouagadougou pour évaluer la situation

    Au regard de la situation sécuritaire qui n’a point évolué depuis lors, je pense qu’il nous faut penser à limiter les dégâts. Il ne servirait absolument à rien d’avoir toujours les mêmes problèmes sécuritaires, et perdre le soutien des bailleurs de fonds et entrer dans une période longue de sanction. Je pense qu’on peut organiser les élections en 12 ou 15 mois comme en 2014. Nous pouvons travailler sur une telle base pour éviter les sanctions. Une fois de plus, ça ne sert à rien d’avoir la même situation sécuritaire et d’aller également vers les sanctions.

  • Le 29 avril 2022 à 15:46, par Fasovision En réponse à : Transition burkinabè : Une mission de la CEDEAO attendue à Ouagadougou pour évaluer la situation

    C’est l’image que cette organisation renvoie depuis peu à nos peuples qui est en question : elle n’aurait donc de ’’programme de société" que ces hypothétiques menaces de sanctions !

    Et nos chefs en tirent ou pensent ainsi en tirer de la gloire ! Faudrait-il en pleurer ? Ailleurs, on réfléchit sur la quatrième dimension du développement, ici, on fait sciemment perdurer la guerre avec les vieux démons !

    Si vous ne levez pas maintenant ces sanctions contre le Mali et que vous les planifiez encore à l’encontre d’un autre pays de notre sous-région, alors les débats seraient définitivement clos quant à vos sorts respectifs et à celui de cette organisation aux nobles buts, mais dévoyée par vos soins pour ne devenir, aujourd’hui, qu’un simple épouvantail entre vos mains.

    Levez donc, maintenant, ces sanctions contre le Mali ! Ensuite viendront les autres dossiers pour le débat.

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