L’environnement de nos jours, est sujet à diverses perturbations qui se manifestent par des pollutions intenses, des pertes en diversité biologique, des sécheresses, etc.

Cette situation malheureuse tire ses origines dans les spectaculaires changements climatiques. A Ouagadougou comme à Dakar, les pluies tombent toujours dans ce mois d’octobre.

"Bien que ces phénomènes n’épargnent aucun continent, des pays comme les nôtres présentent une grande vulnérabilité à la variabilité et aux changements climatiques parce qu’ils ne disposent ni des moyens financiers ni de la technologie nécessaire pour s’y adapter", a expliqué le ministre de l’Environnement et du Cadre de vie, Djiri Dakar.

L’atelier de Ouagadougou qui regroupe les experts des pays francophones les moins avancés, permettra de tracer des sillons protecteurs capables de s’adapter aux changements climatiques. Cette rencontre qui est la 4e du genre au monde, amorce le départ d’élaboration de programmes d’action nationaux d’adaptation aux effets néfastes des changements climatiques. Dans le cadre de l’élaboration de ces PANA, les groupes d’acteurs de développement reçoivent l’appui des organisations onusiennes comme l’UNITAR, le secrétariat de la Convention sur les changements climatiques, le Fonds mondial pour l’environnement (FEM). Christian Lemaire, représentant-résident du PNUD a révélé que grâce à la contribution de plusieurs experts de la sous-région, l’appui d’ONG comme Enda-Tiers monde, le PANA du Burkina a été approuvé et les autres sont en approbation.

Les PANA en gestation, bénéficieront des expériences acquises en matière de préservation de la diversité biologique.

Les plans d’action doivent être prêts d’ici à 2004. La rencontre de Ouaga prend fin le 31 octobre.

Emmanuel BOUDA
Sidwaya