Ouagadougou : Un incendie ravage une dizaine de boutiques jouxtant le pont Kadiogo
« Pas de victimes, rien que du matériel bureautique, des matelas, des tables, des meubles des voitures, des pièces de rechange des véhicules, des armoires, des pneus qui ont pris feu ». Des témoignages recueillis par Lefaso.net sur les lieux, en cette soirée du 17 décembre 2020.
L’équipe de Lefaso.net a compté une dizaine de boutiques parties en fumée sur les lieux aux alentours de 20 heures. « L’origine du feu n’est pas encore connue, ni l’ampleur des dégâts. Nous attendons le mot des pompiers », indique un commerçant dont la boutique a brûlé. « On était là, c’est quelqu’un qui nous a dit qu’il y a du feu sur le toit. On s’est enfui. » relate-t-il.
Les soldats de feu sont sur les lieux. Ils aspergent de l’eau au-delà des murs des boutiques décoiffées de leurs tôles. Seule la fumée issue de l’incendie qui s’envole.
Les boutiquiers sur les lieux sont hébétés et en pleurs. A notre passage, aucun d’eux n’a souhaité s’exprimer à visage découvert. Les pompiers non plus n’ont pas voulu s’exprimer sur les circonstances de l’incendie.
E.K.S./Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 18 décembre 2020 à 08:45, par PHIL En réponse à : Ouagadougou : Un incendie ravage une dizaine de boutiques jouxtant le pont Kadiogo
Bonjour ,lefasonet merci pour l’information,cependant comme souvent dans vos articles il serait bien de donner plus d’information permettant de localiser le lieu où les faits se sont produits par ex : à coté de.... en prenant comme repère une station, une pharmacie, une école, une institution ,bref ceci pour les burkinabé de l’étranger afin que l’on puisse se situer
Merci pour le travail que vous faites de nous tenir informé malgré notre éloignement
Bonnes fêtes de fin d’année prenez soin de vous
2. Le 18 décembre 2020 à 17:51, par triste pays ! En réponse à : Ouagadougou : Un incendie ravage une dizaine de boutiques jouxtant le pont Kadiogo
Quand allons nous comprendre que gérer la cité n’est pas du jeu ? On crée des boutiques partout sans aucune norme ni règle de sécurité minimale. Certains boutiquiers gagnent des centaines de milliers voire plus d’un million par mois mais ne sont pas capable d’acheter un ou deux extincteurs en cas d’incendie.
C’est aussi à la mairie de contrôler toutes ces installations anarchiques aux abords des voies ou dans l’espace public. Stop à l’anarchie ! Un autre exemple de cette pagaille à Ouaga : On vient de racler certaines pistes en terre. 2 semaines après, elles ont déjà plein de nids de poule à cause des personnes qui jettent leurs eaux usagées sur la voie matin, midi, soir et nuit ! Quand allons nous comprendre que le développement est d’abord mental par un changement de mentalité pour être des citoyens responsables et civilisés !