Actualités :: Recherche scientifique : le CNRST présente 12 thèses de doctorat

Le Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) a procédé à la présentation de douze (12) thèses de doctorat, soutenues par ses chercheurs en 2002 et 2003. C’était au cours d’un atelier qui a eu lieu dans la salle de conférences du PNUD, le mardi 28 décembre 2004 à Ouagadougou.

Au cours des années académiques 2002-2003 et 2003-2004, vingt-deux (22) thèses de doctorat ont été soutenues par des chercheurs du CNRST au Burkina, en Afrique, en Europe, au Canada et aux Etats-Unis d’Amérique.

De l’avis du directeur de la coordination et du contrôle scientifique du CNRST, Maxime Compaoré, ces travaux, qui couvrent des drumps disciplinaires variés : agronomie, élevage, environnement, sociologie, linguistique, anthropologie, histoire, éducation, santé physique, pour ne citer que ceux-là, restent peu ou pas du tout connus par la communauté scientifique nationale.

C’est donc pour apporter plus de visibilité aux nombreuses productions scientifiques et favoriser des échanges fructueux entre les chercheurs que cet atelier a été organisé.

A en croire le directeur général du CNRST, Basile Guissou, la recherche scientifique burkinabè possède de nombreux acquis qui participent au développement économique et social du pays.

Et ce à travers ses quatre instituts, disposant chacun de résultats très élaborés et diversifiés : agriculture et élevage (INERA), sciences sociales (INSS), sciences de la santé (IRSS) et sciences appliquées (IRSAT). Pour lui, cet atelier doit être un cadre d’échanges capables d’insuffler une nouvelle dynamique à la vie de son institution.

Le mérite des institutions traditionnelles

Parmi les douze (12) thèses concernées par cette présentation, on compte neuf (9) pour des chercheurs de l’INERA et une (1) pour chacun des trois (3) instituts : l’INSS, l’IRSAT et l’IRSS. La première thèse présentée est celle de Basile Guissou, et est intitulée : "De l’Etat patrimonial à l’Etat moderne au Burkina : esquisse d’une théorie de la construction de l’Etat-Nation en Afrique".

A travers cette thèse d’Etat, le chercheur s’est posé bien des questions : comment expliquer la crise de l’Etat postcolonial en Afrique, morcelé en 53 entités ? Dans quel type d’Etat vivent les populations africaines ? et le cas du Burkina Faso en particulier ? et enfin qu’est-ce que l’avenir nous réserve ?

Basile Guissou relèvera d’emblée que nos sociétés africaines avaient des institutions bien organisées. Ce qui lui fait dire que l’appellation de "sociétés acéphales", faite à nos sociétés est scientifiquement inacceptable si ce n’est qu’elle participe de la volonté du colonisateur de désorganiser les structures existantes.

Pour le cas spécifique de notre pays, le chercheur soulignera que nos institutions républicaines sont loin de refléter nos us et coutumes, nos valeurs, mais sont plutôt une réplique de la vision du colon. Sur les 12 millions d’âmes que compte notre pays, le chercheur fera remarquer que seules quelque cent mille comprennent bien le français, notre instrument de communication institutionnelle. Comme alternative, Basile Guissou met en relief la nécessité pour les 53 Etats africains de s’inscrire dans la dynamique de l’unité.

Contrairement à l’opinion répandue, le chercheur estime que l’OUA a fait ce qu’elle pouvait et avec ses propres moyens. Pour le cas particulier de notre pays, il a affirmé la nécessité de réajuster la décentralisation pour que les réalités du terroir lui servent de base d’action.

Abdou Karim Sawadogo
L’Observateur

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