Actualités :: Burkina Faso : Les associations des promoteurs immobiliers exigent la (...)

Au cours d’une conférence de presse organisée ce 21 janvier 2022 à leur siège, les associations des promoteurs immobiliers ont rejeté en bloc les résultats de la commission ad ’hoc mise en place par leur ministère de tutelle et qui a approuvé 105 projets immobiliers et refoulé 295. Pour les conférenciers, la non-conformité des projets avec le schéma directeur d’aménagement du grand Ouaga (SDAGO), ne saurait justifier la non approbation de ceux-ci. Ils exigent donc du ministère du Développement urbain, de l’habitat et de la ville la validation de toutes les demandes d’approbation de projets immobiliers et fonciers déposées au ministère en charge de l’urbanisme ainsi que la levée de la suspension de la réception des dossiers de demande d’approbation.

Le 18 janvier 2022, le ministère du Développement urbain, de l’habitat et de la ville rendait publique la liste des projets immobiliers jugés recevables. Les différentes demandes d’approbation des projets immobiliers, ont été examinées par un comité ad ’hoc qui a jugé 105 projets conformes et rejeté 295. Pour les associations des promoteurs immobiliers, la non-conformité des projets avec le schéma directeur d’aménagement du grand Ouaga (SDAGO) ne saurait justifier le rejet des demandes. D’autant plus que selon les conférenciers, le SDAGO a été adopté en septembre 2020, alors que certaines demandes avaient été déposées depuis plus de cinq ans.

Selon Roger Nikièma, président des associations des promoteurs immobiliers, leur ministère de tutelle n’était plus dans les délais pour rejeter les dossiers de demande d’approbation de projet immobilier, conformément à la loi 057 portant promotion immobilière au Burkina Faso. Il soutient que selon la loi, l’administration dispose de 45 jours pour donner suite à un projet immobilier qui pourra être réalisé ou non, alors que plusieurs dossiers rejetés sont restés sans suite pendant des années.

Roger Nikièma, président des associations des promoteurs immobiliers du Burkina

Pour le président de l’association des promoteurs immobiliers, il est clair que cette décision du ministère de recaler tous ces projets immobiliers, cache un agenda caché. Il en veut pour preuve le fait que les premiers responsables dudit ministère n’ont eu de cesse d’accuser les promoteurs immobiliers de vouloir s’accaparer des terres. Mais pour les derniers cités, la mobilisation foncière qu’ils font se fonde sur le patrimoine foncier des particuliers. Et ces terres sont reconnues comme appartenant aux propriétaires terriens. Roger Nikièma affirme que s’il y avait réellement accaparement, les propriétaires terriens auraient depuis longtemps traduit les promoteurs immobiliers en justice pour réclamer leurs terres.

Au regard de leurs intérêts menacés par le rejet des différents projets, les associations des promoteurs immobiliers exigent de leur ministère de tutelle la validation de toutes les demandes d’approbation des projets immobiliers et fonciers déposés ainsi que la levée de la suspension de la réception des dossiers de demande d’approbation. Elles annoncent dans les jours à venir, une assemblée générale avec l’ensemble des promoteurs afin de tracer une feuille de route.

Armelle Ouédraogo/Yaméogo
Lefaso.net

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