Suite à notre publication sur le sujet, nous avons obtenu des précisions qu’il ne s’agit pas d’une "affiliation" au Chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF), mais plutôt d’une "déclaration d’appartenance à l’opposition".
Selon les explications, si les faits ont jusque-là donné à croire que la déclaration d’appartenance à l’opposition implique une affiliation au CFOP-BF, avec la loi de 2013 (celle de 2009 modifiée) offrirait une autre voie. En clair, la déclaration d’appartenance à l’opposition n’implique pas une appartenance au CFOP-BF, fait-on croire.
Et c’est ce que semble exploiter le parti du constitutionnaliste pour se positionner comme un troisième pôle de forces politiques, "une nouvelle perspective". Surtout qu’avec le paysage politique actuel, seulement une soixantaine de politiques, constitués au sein de la majorité et du CFOP-BF semble avoir voix au chapitre, sur plus de 170 que compte le pays. A titre illustratif, le dialogue politique national n’a réuni que les partis politiques affiliés à la majorité et au CFOP-BF.
Les heures à venir pourraient donc nous en dire davantage sur cette nouvelle configuration politique qui semble se dessiner.
Lefaso.net
