Actualités :: 108 eme session de la Conférence internationale du travail : Le Premier (...)

Le Premier Ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, a pris la parole à la tribune de la 108eme session de la Conférence Internationale du Travail (CIT), à Genève en Suisse, ce mercredi 12 juin 2019. Dans son intervention, il a décliné les grands axes de la politique gouvernementale pour un plein épanouissement du monde du travail burkinabè, notamment les actions entreprises en faveur de l’équité et de la justice sociale.

Ce mercredi 12 juin 2019, le Premier Ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré est monté à la tribune de cette rencontre pour décliner les actions entreprises en faveur de l’équité et de la justice sociale en vue de l’épanouissement du monde du travail burkinabè.

Dans sa déclaration, il a fait savoir que le Burkina Faso est en phase avec les principes cardinaux et les objectifs de l’Organisation Internationale du Travail (OIT).
Il a insisté sur le rôle régalien de l’Etat afin de garantir le droit du travail en créant un cadre institutionnel favorable à la promotion de ces principes, au-delà de la ratification des conventions suivie de leur mise en œuvre. « J’en veux pour preuve, la ratification par notre pays de quarante-quatre (44) conventions de l’OIT, dont les huit (08) conventions fondamentales et les quatre (04) conventions prioritaires », a-t-il expliqué.

Le Gouvernement burkinabè, selon le Premier ministre, a fait de la promotion du dialogue social un gage sine qua non de la gestion participative des questions préoccupant le monde du travail, à travers l’institution, d’un certain nombre de cadres qui participent à la prévention et à la gestion des crises au sein du monde du travail.

Il s’agit notamment de la rencontre annuelle Gouvernement/Syndicats instituée en 2008, de la rencontre Gouvernement/Patronat instituée en 2017, du Haut Conseil du Dialogue Social (HCDS) créé en 2017 et rattaché à la Présidence du Faso.
Avec la ferme conviction que l’avenir du travail réside dans la capacité des Etats à s’adapter à l’évolution technologique et à mettre ces outils modernes au service des leviers de développement, M. Dabiré a soutenu que son Gouvernement s’est inscrit dans une dynamique de modernisation de son Administration du travail et du marché de l’emploi, à travers deux outils principaux, l’Observatoire National de l’Emploi et de la Formation (ONEF) et le développement de l’application dénommée Système d’Inspection du Travail Automatisée (SITA), à travers le Programme de Modernisation de l’Administration Publique (PMAP), actuellement en phase d’expérimentation.

Il a rappelé que l’OIT est encore très attendue dans les cent (100) prochaines années sur les questions existentielles de la justice sociale et du travail décent dans le monde.

« Nous devons donc, plus que jamais, construire l’avenir du travail autour du principe d’inclusion de toutes les parties du monde, à savoir les régions riches et celles dites pauvres. Au regard des expériences acquises en cent (100) ans d’existence de l’OIT, j’ai foi en notre capacité d’y parvenir », a-t-il souligné.

Pour la pérennité de l’OIT, il est important, de l’avis du Premier ministre, de travailler à renforcer et à réadapter cet acte fondateur qu’est le principe du tripartisme, en fonction des mutations voulues ou imposées à notre monde. Et d’indiquer : « C’est pourquoi, il convient de souligner qu’un des défis majeurs que l’OIT devra relever à l’entame de son deuxième siècle d’existence reste la recomposition de son Conseil d’administration pour prendre en compte les régions faiblement représentées, conformément aux dispositions de l’instrument de 1986 portant amendement de la Constitution de notre Organisation », dont le Burkina Faso est partie prenante de la position des chefs d’Etats africains sur cette question importante .

DCI/PM

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