Actualités :: Madou "bandit" : Ça ne fait pas sérieux

L’insécurité dans nos villes et campagnes s’est aggravée au Burkina Faso. Les causes du mal ne sont jusque-là pas diagnostiquées. Il n’existe pas un débat à cœur ouvert sur le fléau.

Les débats auxquels on assiste à travers les médias ne suffisent pas pour comprendre et rechercher les solutions appropriées au phénomène. Ce phénomène ne nous semble pas isolé du contexte général du Burkina.

Pourquoi ne pas convoquer à l’issue de consultations communautaires un forum national sur l’insécurité ? Pourquoi ne pas impliquer tous les citoyens burkinabè à la recherche de solutions ? Face au phénomène, les autorités en charge ont montré leurs limites (ressources humaines, financières et matérielles, peut-être techniques).

C’est donc un constat de désolation qui diminue énormément les chances de développement et annihile les efforts des populations. Comment comprendre que dans un pays qui vit une telle situation, un colonel, chef d’état-major de la gendarmerie nationale, porte le sobriquet de "Bandit" ?

Même si dans la presse le sobriquet est admis et utilisé, nos autorités, pour des raisons que tout le monde sait (analphabétisme, illétrime d’une grande majorité de la population) pouvaient inviter gentiment la presse à ne pas faire des amalgames et semer le doute au sein de la population.

Ce sobriquet peut être gardé dans un cadre strictement privé et cela ne dérangera personne. Mais de là à en faire le titre des unes des journaux, c’est un peu trop... Un bandit est un bandit, il n’y a pas de "bon bandit", même pour rire...

On ne sait pas d’où et de quand date ce surnom dont on affuble le colonel Mamadou Traoré, mais reconnaissons que ça ne fait pas sérieux, surtout au moment où les bandits sèment la désolation partout.

Evariste Zongo

L’Observateur

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