Au cours d’une cérémonie voulue sobre, la directrice générale de la Loterie nationale du Burkina (LONAB), Amélie Tamboura a remis dix ambulances au ministre de la Santé, Léné Sebgo. C’était le vendredi 8 août 2014 à Ouagadougou, dans l’enceinte du département en charge de la Santé.
L’on se rappelle, le 15 novembre 2013 où le ministre Léné Sebgo recevait six ambulances de la part de la LONAB, la directrice générale Amélie Tamboura avait fait la promesse de revenir avec dix autres ambulances. Une promesse qui aura donc été tenue, puisque les dix ambulances ont effectivement été remises ce 8 août 2014. Cela répond, selon Mme Tamboura, à la mission de la nationale des jeux du hasard, une mission qui est d’appuyer le gouvernement dans tous ses efforts de développement. Et de préciser, « Je crois que la santé qui est un secteur prioritaire, est bien indiquée pour recevoir notre contribution ».
Banfora aura une nouvelle ambulance
Pour le ministre Léné Sebgo, le geste du jour est la traduction concrète du slogan de la LONAB, « les lots aux heureux gagnants les bénéfices à la nation entière ». En tout cas, des ambulances de marque Nissan Patrole qui, selon la directrice générale de la LONAB, sont faites pour les zones très difficiles d’accès, seront incessamment mises à la disposition des centres de santé pour servir de moyens d’évacuation des malades. Déjà, confie le ministre Léné Sebgo, « nous allons renforcer Banfora, parce que le CHR de Banfora fait beaucoup d’évacuations ; nous allons aussi regarder du côté de Tiébélé, parce que c’est une zone qui est complètement à la lisière et éloignée du centre médical de Pô ».
Signalons que pour l’acquisition de ces ambulances, la LONAB a déboursé environ 395 000 000 FCFA. Des ambulances qui viennent s’ajouter aux 127 autres acquises sur le budget de l’Etat. Et à en croire Léné Sebgo, la LONAB accompagne le ministère de la Santé à travers la construction de CSPS (Centre de santé et de promotion sociale) et de maternités. Il a saisi l’occasion du jour pour inviter les autres structures étatiques ou non, à en faire autant, car les besoins en matière de santé ne peuvent être couverts par le gouvernement seul, tellement les défis sont complexes et nombreux.
Fulbert Paré
Lefaso.net
