Une délégation du mouvement Le Balai citoyen a été reçue en audience dans la matinée de ce mercredi 16 juillet 2014 par l’ambassadeur des Etats Unis d’Amérique au Burkina, Tulinabo Mushingi. Cette rencontre rentrerait dans le cadre d’une série d’audiences demandées par le mouvement dans les chancelleries et les missions diplomatiques au Faso.
Plus d’une heure 30 minutes, c’est le temps qu’a duré la rencontre entre l’ambassadeur, et la délégation qui avait à sa tête Samsk’Le Jah, Me Guy Hervé Kam, le porte-parole du mouvement et Basic Soul, chargé de la communication.
Cette visite de courtoisie, comme l’a nommé le mouvement, était aussi une visite pour présenter Le Balai citoyen. Egalement une occasion, affirment-ils, de faire part de leurs préoccupations par rapport à la situation socio-politique du pays.
Qu’est-ce que l’ambassadeur a dit au Balai citoyen ? « L’ambassadeur a bien apprécié la démarche de venir se présenter », affirmera Maitre Kam qui n’acceptera cependant pas donner plus de détails ; « question de bienséance » ajoutera-t-il.
En plus de la série de rencontres prévues avec les acteurs qui interviennent au Burkina Faso, une autre série de rencontres est prévue avec les leaders religieux et autres personnes ressources du Burkina. Des actions seraient également en train d’être préparées. Il s’agira notamment d’une collecte de sang et des activités de voiries. « Il faut que la population prenne son avenir en charge, l’avenir en charge c’est aussi le quotidien ».
D’autres questions ont été abordées avec la délégation à sa sortie d’audience.
Concernant l’explosion survenue à Larlé, le Balai citoyen dit attendre plus de détails, « comme tous les burkinabè, nous avons pu voir ce qui s’est passé ; nous souhaitons tous savoir ce qui s’est réellement passé à Larlé hier ».
Par rapport à l’incident survenu à Bobo, lors du meeting non autorisé qui a été réprimé, le porte-parole du mouvement dit reconnaitre que malgré tout « une interdiction reste une interdiction » , même s’il affirme déplorer ce qui s’est passé avec les autorités.
« Ce n’est pas dans nos principes de faire la violence, même si ce sont les manifestants qui ont subi les violences. Nous nous excusons auprès des populations, des victimes. Mais nous disons qu’il faut que nos autorités sachent, qu’une manifestation même si elle met en cause le maire, il est dans l’obligation de satisfaire parce que ce n’est pas des questions de personne ».
Amélie GUE
Lefaso.net
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