La lutte contre l’insécurité qui tarde à montrer toute son efficacité, vu que les bandits aussi mettent en branle leur esprit créatif machiavélique, sera-t-elle gagnée un jour ? Pour y parvenir, les forces de l’ordre ne baissent pas les bras et les difficultés qu’elles rencontrent sur le terrain ne leur sont pas des obstacles insurmontables.
En sus de l’insécurité urbaine classique, l’autre phénomène qui donne des insomnies à Djibril Bassolet, le ministre de la Sécurité, c’est la criminalité transfrontalière qui sévit notamment dans le Sahel.
Le "shériff" burkinabè, après avoir effectué plusieurs tournées dans la région où sévit avec affre le grand banditisme, a décidé de passer à la vitesse internationale de ce combat contre les braqueurs de carrure exceptionnelle. Pour cela, l’homme qui demeure persuadé que les rencontres bilatérales et restreintes entre participants sont très porteuses a invité ses collègues du Mali et du Niger à réfléchir sur la question. Cette réunion se tient à Dori en principe demain jeudi 27 janvier.
Les ministres auront au menu les braquages de véhicules qui traversent les frontières, les prises d’otages qui sont le fait d’anciens rebelles et autres terroristes, etc. Et après, ce sera une véritable chasse aux criminels dans la sous-région, car le ministre burkinabè de la Sécurité entend convier autour de la même table ses collègues des autres pays sur le même sujet.
Le Pays
