Actualités :: Mutilations génitales féminines : Une évaluation des initiatives de lutte au (...)

Un atelier de lutte contre la pratique de l’excision s’est tenu du 20 au 21 novembre 2003 dans la salle de conférences de l’hôtel Relax à Ouagadougou. Il a été organisé par la GTZ.

Le projet sectoriel suprarégional "Appui aux initiatives pour l’abandon des mutilations génitales féminines (MGF)", a été lancé en mai 1999 par la GTZ. Il vise comme objectif, d’informer les populations de divers pays africains dont le Burkina Faso, des conséquences négatives des MGF et de faire naître la volonté d’abolir ces pratiques. Le projet étant à mi-parcours, la GTZ a jugé nécessaire de faire un bilan des activités qui ont été menées. Cela, dans l’optique d’en tirer des leçons pour la phase suivante. L’organisation de l’atelier les 20 et 21 novembre derniers par la GTZ répond donc à ce souci. Il a regroupé huit (8) organisations engagées dans la lutte contre la pratique de l’excision, et a permis aux participants de faire le point des activités menées dans ce domaine dans leurs provinces.

D’une manière générale, l’ensemble des activités réalisées par les associations se rapporte au domaine de la sensibilisation et à l’application effective de la loi réprimant l’excision, lorsque cela s’avère nécessaire. Cela, en complicité avec le réseau d’indicateurs (leaders formés, les pairs éducateurs) pour les cas de violation de la loi.

Les participants ont, par ailleurs, discuté des axes stratégiques de la future phase du programme. En outre, ils ont pris des résolutions qui consistent d’une part, à continuer et à renforcer la lutte sur le terrain et d’autre part, à impliquer davantage les leaders communautaires en vue d’atteindre les objectifs.

Pour la coordinatrice nationale des structures et associations de lutte contre les MGF avec la GTZ, Mme Pascaline Sebgo, c’est la satisfaction totale qui l’anime. Pour le bilan, il y a eu selon Mme Sebgo, deux études menées et qui ont abouti aux mêmes résultats. En effet, "ces études attestent que le programme a été un succès et a permis d’atteindre les objectifs", a-t-elle ajouté.

S’agissant de la future phase du projet, qui couvre la période 2004-2006, l’atelier a permis de discuter surtout des stratégies. Ces stratégies doivent selon Mme Sebgo, changer. Car avec la loi, la pratique de l’excision entre dans la clandestinité. De ce fait, "il est souhaitable d’appliquer la communication de proximité", a-t-elle conclu.

Aïssata BANGRE
Sidwaya

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