Actualités :: Mauritanie : Maître Hermann Yaméogo dément tout soutien au régime (...)
Hermann Yaméogo

Outré par les propos tenus par le ministre de la Sécurité, Djibrill Yipené Bassolé dans notre édition d’hier et selon lesquels il aurait fourni des informations aux autorités mauritaniennes dans leur acharnement contre le Burkina Faso, Maître Hermann Yaméogo a convoqué la presse le 28 septembre 2004 pour s’élever contre lesdits propos clamant son innocence et son indignation.

Maître Yaméogo a trouvé que la coupe était pleine voire qu’elle débordait.

"Le pouvoir est sur mon dos depuis un certain temps et je ne me l’explique pas", a-t-il dit. Puis d’ajouter que déjà lors de la tentative de putsch d’octobre 2003, on a tenté de l’impliquer.

Idem dans l’incendie de Rood Woko où les "esprits malins" ont vu sa main derrière l’incendie le 27 avril 2003. Il faut arrêter de divertir l’opinion avec des déclarations "péremptoires et infondées". Pour Maître Yaméogo et les membres de son parti, cela traduit la "peur panique" qui s’est emparée du pouvoir depuis un certain temps, au point de l’amener à établir un "Etat policier".

A preuve, dira-t-il, il aurait été suivi lors de ses divers déplacements que ce soit à Washington, Abidjan ou Dakar. Quant à sa rencontre avec Ould Taya, Maître Yaméogo trouve que c’est une "vue de l’esprit" car le 22 septembre 2004, il était en Guinée et non à Nouakchott. Pour se résumer, Hermann Yaméogo dira que son déplacement avait pour principale raison, sa participation à un congrès du Black Caucus aux USA.

Auparavant, il a rencontré des amis à Abidjan et a œuvré pour que nos compatriotes résidant en Côte d’Ivoire puissent voter aux prochaines élections. Cela est rendu "facile", dira-t-il avec le recensement des Nations unies qui se déroule actuellement dans ce pays. Il devait se rendre au Sénégal, en Guinée et au Ghana dans le même ordre d’idée.

Hermann Yaméogo nie donc en bloc, les allégations de Djibrill Bassolé. Et, puisqu’on lui prête des intentions "malveillantes", il se fait fort de rencontrer le président Taya dans un proche avenir.

Et cela "sans un brin de mauvaise conscience" si tant est que la liberté d’aller et de venir est une des pierres d’angle de la démocratie.

Boubakar SY
Arsène Flavien BATIONO
Sidwaya

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