Actualités :: Armée nationale : Mettre le militaire au service de la démocratie et de (...)

Il s’est ouvert, mardi 2 mai 2006 à Ouagadougou, un séminaire de formation civique des cadres supérieurs des Forces de défense et de sécurité autour du thème « Quels points communs entre Forces armées et société civile ».

C’est le ministre de la Défense, Yéro Boly, entouré de ses collègues en charge de la promotion des droits humains et de l’environnement, Monique Ilboudo et Laurent Sédégo et du représentant de la fondation Konrad Adenauer, partie prenante à l’organisation du séminaire qui a ouvert ce « brain storning ».

Entre autres objectifs de cette réunion des cerveaux de nos Forces de défense et de sécurité, leur faire connaître leur rôle dans les crises politiques, mesurer les conséquences de leur politisation et définir des stratégies et des éléments de plate-forme communs pour le renforcement du système démocratique.

Des objectifs qui ont commandé le choix de thèmes tels que « Armée et politique de 1960 à nos jours : état des lieux et perspectives pour le renforcement de la démocratie » ; « La question de la neutralité ou de l’arbitrage des Forces armées en situation de crise politique », « Renforcement du système démocratique : stratégie pour une participation effective des Forces armées » etc.

Ainsi que l’a indiqué Yéro Boly, son ministère poursuit depuis quelques années, « la ferme ambition de faire du militaire un citoyen au service de la démocratie et de l’Etat de droit », à travers l’organisation d’une série de formations et d’animations civiques au profit de ses cadres et soldats.

Cette fois-ci, des membres de la société civile et des partis politiques ont été associés pour une meilleure connaissance réciproque, source de compréhension et de levée des a-priori et autres clichés. C’est vrai que l’armée n’intervient pas dans le champ politique en régime démocratique, mais cette interdiction n’enlève rien au fait que le soldat, le sous-officier et l’officier ont des droits politiques reconnus par la constitution en tant que citoyens à part entière.

Et puis, un militaire éclairé est à même de remplir son rôle de défense des institutions républicaines et l’Etat de droit, et participer au développement socio-économique à travers sa contribution dans différents secteurs de la vie nationale. Quant à l’implication de la société civile, elle tient au fait que celle-ci est devenue « une constante de toutes les réflexions sur la problématique du développement » et surtout une force de progrès, les changements intervenus ces quinze dernières années en Afrique étant « en grande partie l’expression de son dynamisme ».

Pour les partis politiques enfin, nul n’ignore « leur contribution qualitative à l’avancée du processus démocratique au Burkina Faso ». Le renforcement de notre jeune démocratie « dans un esprit d’unité et de cohésion, autour des règles de la bonne gouvernance » est donc l’objectif final. Le représentant de la fondation Konrad Adenauer ne pouvait que se « féliciter » de cette belle initiative et se déclarer « heureux » d’être « partie prenante » de cette formation. Une formation prévue pour s’achever le 04 mai 2006.

Boubakar SY

Sidwaya

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