- Samuel Kiendrébéogo, fait chevalier de l’ordre national
Le Burkina Faso a célébré le 11 décembre sa fête nationale. A l’occasion de ce quarante cinquième anniversaire de l’accession à l’indépendance (qui fait de ce lundi 12 décembre, un jour férié et chômé), de nombreux burkinabè ont été décorés. Parmi les récipiendaires, on compte quelques burkinabè de la diaspora, travaillant dans la Fonction publique internationale ou dans des entreprises privées.
On relève ainsi quelques noms comme M. Léandre B. Bassolé, conseiller politique principal de la Mission des Nations-Unies en Ethiopie et en Erythrée) qui a été fait officier de l’ordre national, Mme Coulibaly/Sori Rosine, représentante résidente adjointe du PNUD à Nouakchott (chevalier de l’ordre national), Mme Bakyono Anne Marie, économiste principale du Bureau de développement sous-régional de la CEA pour l’Afrique centrale, Yaoundé (chevalier de l’ordre national), M. Guiébo Joseph, conseiller technique principal de l’ONU-Habitat, Naïrobi, (chevalier) de l’ordre national, Mme Hema/Bonou Ramata, secrétaire dactylographe à l’ambassade du Burkina Faso à Paris.
Un autre heureux lauréat de ce 11 décembre est notre confrère Samuel Kiendrébéogo, journaliste de la Voix de l’Amérique à Washington dont nous avons ou recueillir les sentiments :
Samuel Kiendrébéogo :
Je ressens une grande fierté à l’idée que les dirigeants de mon pays aient estimé que le modeste Burkinabè que je suis, vivant à des milliers de kilomètres de la mère-patrie, méritait d’être distingué.
L’an dernier, le président de l’Association des Burkinabè de la région de Washington a reçu une carte de vœux signée de la main du président Blaise Compaoré. Je ne sais pas si les autres communautés africaines vivant ici aux Etats-Unis peuvent en dire autant.
Nous avons donc toutes les raisons du monde de nous sentir particulièrement fiers d’appartenir à un pays dont les dirigeants pensent à leurs concitoyens, où qu’ils se trouvent dans le monde. Un pays, qui plus est, est résolument engagé sur le chemin du progrès continu. Je dédie cette décoration à l’ensemble de la communauté burkinabè vivant aux Etats-Unis. Avec vingt-quatre heures d’avance nous nous sommes rassemblés autour de l’ambassadeur Tertius Zongo, pour commémorer les 45 ans de notre République. N’est pas Burkinabè qui veut, et, n’en déplaise à Wole Soyinka, le tigre doit savoir, de temps à autres, clamer sa tigritude.
C. Paré
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Liste complète
Chevalier de l’ordre national
M. Kyelem Paul Marie Dominique, adjoint au directeur de l’inspection et de l’audit interne, chargé de la l’intérim à la BCEAO, Dakar,
M. Somda Paulin, interprète -traducteur à la Commission de l’Union africaine, Addis-Abeba
Ordre du mérite burkinabè
M. Sana Daouda, Lomé
M. Sawadogo Idrissa, Rome,
Mme Kéita/Toumany Zénabou, Cotonou
M. Sawadogo Amadaou, Bouaké
M. Déra Adama, Dakar
Et aussi dans les ambassades et consulats
Chevalier de l’ordre national
M. Sidibé Daouda, Djeddah
M. Yaméogo Barthélémy, Rome,
M. Koté Boubakar, Riyadh
M. Bélé Kalifa, Tripoli
M. Tiaré Yemdaogo Eric, Abidjan
Chevalier de l’ordre du mérite burkinabè
Mme Tapsoba/Nana Pauline, Abidjan
Mme Ouédraogo/Kaboré Bibata, Le Caire
M. Kaboré Thomas, Bouaké
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