Actualités :: Conseil supérieur de la magistrature : Prendre des décisions pour accroître (...)

(Ouagadougou, 19 novembre 2021). Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a présidé, ce matin, la rencontre statutaire du Conseil supérieur de la Magistrature (CSM). Garant de l’indépendance du pouvoir judiciaire, le chef de l’Etat a salué la tenue à bonne date de ce rendez-vous annuel en dépit des contraintes de toutes sortes.

« Cette rencontre se tient dans un contexte particulier, un contexte où nous avons le drame d’Inata qui a entraîné beaucoup de morts au niveau de nos Forces de défense et de sécurité. Je voudrais souhaiter que nous puissions avoir, tous, une pensée pieuse pour ces hommes qui se sont battus pour la sauvegarde du Burkina Faso et qui ont payé de leur vie pour cela », a souligné le président du Faso.

Il a rappelé que chaque année, un point est fait sur le fonctionnement, sur les performances des juridictions de l’année écoulée. « Comme cela est d’actualité, le thème qui a été choisi qui est << la place et le rôle de la justice dans la répression des actes terroristes >> est un thème à point nommé (…). C’est une opportunité de voir quel est le rôle et quels sont les moyens nécessaires pour permettre de faire avancer la justice dans ce chantier nouveau ».

Le chef de l’Etat a souhaité que la rencontre participe à la prise de décisions permettant d’accroître la célérité dans le traitement des dossiers et la crédibilité de la justice, pilier essentiel de l’Etat de droit.

Au cours de cette rencontre, les travaux vont porter sur la lecture suivie d’échanges sur la synthèse de deux rapports relatifs aux performances des juridictions, et à l’apport de la justice dans la lutte contre les actes terroristes.

Selon le Premier président de la Cour de cassation, président du Conseil supérieur de la Magistrature, Mazobé Jean Kondé, la tenue dans les délais statutaires de cette rencontre entre le président du Faso, garrant de l’indépendance de la justice et le CSM en dépit du "sentiment de très vive préoccupation" suscité par la situation sécuritaire liée au terrorisme témoigne de l’attachement du chef de l’État au "respect de la constitution".

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Burkina Faso : « Il n’y a pas de position médiane dans (...)
Burkina : Faut-il perpétuer la mésestime comme mode de (...)
Assemblée législative de transition : Le secrétaire (...)
Effort de guerre : Les élèves du LTN-ASL remettent leur (...)
Burkina : Le conseil des ministres dissout le Haut (...)
Insécurité dans le Centre-Nord : Entre préoccupations et (...)
Burkina : Le MPC d’Idrissa Nogo souhaite que le coup (...)
Dépolitisation de l’administration publique : Les députés (...)
Audit de l’Assemblée nationale : "Une manigance politique (...)
Révolution démocratique et populaire : Un ex-CDR plaide (...)
Burkina : Toute utilisation de l’image du président de la (...)
Burkina : Et si on mettait fin aux coups d’Etat (...)
Assemblée législative de transition : La restructuration (...)
Assurance maladie universelle au Burkina : La mise en (...)
Burkina : Le ministère de la Fonction publique passe en (...)
Paul Henri Sandaogo Damiba : « Nous avons eu beaucoup de (...)
Secteur agro-sylvo-pastoral : Le président décline sa (...)
Burkina Faso : « Il faut bouter hors de nos palais, les (...)
Front patriotique : Déclaration sur la situation (...)
Me B. Stanislas Sankara : « Quand je prends un dossier, (...)
Chronogramme de la transition : Les chefs de partis (...)

Pages : 0 | ... | 252 | 273 | 294 | 315 | 336 | 357 | 378 | 399 | 420 | ... | 12516


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés