Actualités :: Crise à la CENI : Idrissa Nogo fustige l’opposition, défend le « Sao Naaba » (...)

Le président du Mouvement des peuples citoyens (MPC), Idrissa Nogo, a animé une conférence de presse ce mercredi 28 juillet 2021, pour donner sa lecture sur la crise au sein de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

D’emblée, Idrissa Nogo a fait constater que le « quotient d’agressivité et d’adversité de l’opposition politique » regroupée au sein du Chef de file de l’opposition (CFOP) est « soudainement très élevé au point qu’elle laisse transparaître une posture de vengeance morale de destruction massive si mal dissimulée ». Comme preuve, il a cité la rupture du dialogue politique et la marche-meeting des 3 et 4 juin 2021 durant laquelle les slogans tels que « Libérez Kosyam » ont été scandés.

Depuis quelques semaines, la désignation de Bonaventure Ouédraogo, le « Sao Naaba », représentant de la chefferie coutumière à la CENI, ne passe pas chez l’opposition. Idrissa Nogo qualifie le refus du CFOP de « flop ». Pour lui, il ne faut pas confondre « membre dirigeant d’un parti politique et militant de proue d’un parti politique ». Il a brandi le Code électoral qui dit que « Les membres de la CENI ne doivent être membres dirigeants d’aucun parti politique ou de formation politique ».

Le président du Mouvement des peuples citoyens (MPC), Idrissa Nogo (à droite).

Idrissa Nogo est pour ou contre la récusation du Sao Naaba ? A cette question, le président du MPC a refusé de trancher mais il a demandé aux hommes de médias de voir tout simplement les textes en la matière.

Connu pour ses sorties médiatiques contradictoires, au cours de cette même conférence de presse, Idrissa Nogo a déclaré que « c’est bien fait pour le MPP ». Est-ce qu’un Naaba doit faire la politique, s’est-il interrogé. Et de répondre : « Il sera forcément juge et partisan ». Il a ajouté que ce conflit politique entre la majorité présidentielle et le CFOP est « une conséquence pernicieuse de ce long mariage incestueux entre la chefferie traditionnelle et le pouvoir politique ».

Toutefois, il propose que l’Assemblée nationale légifère sur le statut de la chefferie traditionnelle pour « une désaffiliation, même par césarienne ».

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Mauritanie-Burkina : Privilégier l’apaisement
Blaise Compaoré à l’ONU : Dessiner un nouvel ordre (...)
CDP Bobo : remaniement des membres du bureau
Blaise Compaoré : la source de tous les maux en Afrique (...)
La campagne de déstabilisation de Ould Taya
Blaise Compaoré : Un homme, une image à controverses
Putsch présumé d’août en Mauritanie : nouvelles accusations (...)
Union africaine : Le Burkina gagne son pari
Municipalités du Burkina : Sale temps pour les (...)
Nouveaux grades dans l’Armée : Silence, on contente
Conseil national des étudiants CDP : Former contre le (...)
Halidou Ouédraogo : "Compaoré nous a compris…"
Blaise Compaoré : la source de tous les maux en Afrique (...)
Cinquième anniversaire du PAREN : La Terre promise est (...)
Conseils minicipaux : De petits royaumes en déliquescence
Adoption d’un nouveau code de travail : "... Ce n’est (...)
Participation citoyenne et démocratisation : Enjeux des (...)
Blaise Compaoré à l’ONU : « L’ONU a besoin de se (...)
Alain Ludovic TOU : "Le sommet a été exemplaire à plus (...)
Opposition burkinabè : La même rengaine
Participation citoyenne et démocratisation au Burkina : (...)

Pages : 0 | ... | 11676 | 11697 | 11718 | 11739 | 11760 | 11781 | 11802 | 11823 | 11844 | ... | 12495


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés