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Sanmatenga : Le Dima de Boussouma s’en est allé

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Publié le mardi 30 juillet 2019 à 23h55min

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Sanmatenga : Le Dima de Boussouma s’en est allé

Naaba Sonré, Dima de Boussouma, est décédé ce mardi 30 juillet 2019. 31e roi du royaume de Boussouma il est né le 9 septembre 1941 et fut intronisé le 30 décembre 1967. A l’état civil Salfo Théodore Ouédraogo, il était député à l’Assemblée nationale.

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a salué la mémoire de l’illustre disparu en ces termes : , « J’ai appris avec une très grande tristesse la disparition de Naaba Sonré, Dima de Boussouma, ce mardi 30 juillet 2019. 31e roi du Boussouma et député à l’Assemblée nationale, il a toujours été un grand défenseur des valeurs cardinales de la tradition et de la démocratie dans notre pays.
C’est donc une immense perte pour son royaume et le Burkina Faso tout entière. En cette circonstance douloureuse, je présente mes condoléances les plus attristées à la famille éplorée.
Que l’esprit de paix et de tolérance qu’il a toujours incarné puisse régner dans le royaume de Boussouma et dans l’ensemble du territoire national. »

Longtemps resté aux côtés du pr Joseph Ki-Zerbo, Hassane Wereme a vu la solidité des liens qui unissaient l’historien et le Naaba. Il a fait ce témoignage sur sa page Facebook : « Un des grands compagnons du Professeur Joseph ki - Zerbo vient de le rejoindre. Le Roi de Boussouma n ’est plus. Le Dima de Boussouma et le Professeur ont su se lier avec une ferveur réciproque . Ils ont su et pu tisser et afficher une estime qui était une admiration au- dessus du compagnonnage politique qui les poussait souvent dans une complicité à toute épreuve . En effet , l’erreur ou la faute de l ’un et l’autre , somme toute humaine , ont toujours bénéficié d ’une compréhension magnanime , qui les soustrayait du débat public, parfois incontrôlable . Le Dima fut un exemple de lucidité, d ’ engagement et de courage politiques (…) ».

Pour sa part, Zéphirin Diabré, président de l’UPC et chef de l’opposition, a eu ces mots à l’endroit du défunt : « Sa Majesté le Dima de Boussouma, grand représentant de la coutume et icône de paix, a tiré sa révérence ce jour. Mes condoléances à sa famille et à son royaume ! Hommage à celui qui a positivement marqué son temps ! »

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Messages

  • Paix à son âme. Que la terre du Burkina Faso te soit legère

    • Mes condoléances à sa famille biologique et politique que Allah le grand pardoneur l’absout de tous ses pêchés humains et l’accueille dans son paradis.
      Pour ma gouverne quel est nom officiel du royaume ? est ce Royaume du Bousouma ou Royaume de Sanmatenga ( je note qu’il y’a un des 12 canton du royaume qui s’appelle Sanmatenga). Quelle trajectoire atypique pour le défunt : d’étudiant en France en 1967 il se retrouve instituteur ou secrétaire administratif de formation selon les témoignages : c’est bizarre.

  • Mes condoléances. Quelle mort brusque puisqu’il se portait bien le week-end quand Eddie Komboigo y était pour le rendre visite.

  • Paix à son âme. Que la terre du Burkina Faso te soit legère

  • Puisse son ame reposer en paix et la terre libre lui soit legere.

  • Rim koulamin ! Yaab ramb naa rèeg yam ! Nin saando !
    Que nos ancêtres vous accueille ! Que la terre de Boussouma vous sois légère. Transmettez notre vœux de stabilité aux dignes ancêtres. Nous vous rejoindrons bientôt ! En attendant, nous nous occuperons de nos mamans et vos petits enfants conformément à vos recommandations pour perpétuer la noble culture du Moogho !.
    Bien vrai que votre départ nous attriste et nous vous souhaitons bonne route ! Vous demeurez notre DIMA !

  • Repose en paix Papa et que le Seigneur t’accueille dans son Paradis et veuille sur ton royaume que tu laisses derrière toi.
    Que le Seigneur fasse que la paix règne partout dans ton royaume et au Burkina. Amen.

  • DE MON OBSERVATOIRE ET AFRIQUE TRIBUNES

    MÉMOIRE DES PEUPLES : LE DIMA DE BOUSSOUMA TIRE SA RÉVÉRENCE…

    Ce jour 30 juillet 2019, un des cinq plus grands monarques du pays des hommes intègres, le Dima de Boussouma, âgé de 78 ans, vient d’être rappelé à son ultime demeure par le Très Haut, créateur du ciel et de la terre.

    Fils de Naba Woobgo et de la Reine Pognéré, le trentième unième Dima de Boussouma dont le nom de guerre était Naaba Sonré répondait aux nom et prénoms de Salfo Théodore Ouédraogo à l’état civil. Il régnait depuis le 30 décembre 1967.

    Le défunt roi avait vu le jour le 9 septembre 1941 au petit matin et avait été intronisé en grandes pompes, à la mort de son géniteur, Naaba Wobgo. Il était alors âgé de 26 ans et était encore étudiant en France.

    Secrétaire administratif de formation, le 31ème Dima a occupé tour à tour des postes de chef de plusieurs circonscriptions administratives avant de battre le record de présences au sein des différents parlements burkinabè en tant qu’élu de la nation, entre 1970 et 2015.

    P. Pierre Claver Ouédraogo nous invite à découvrir ou à redécouvrir en bref le vaste et puissant royaume de Boussouma riche de dpuze cantons …

    DE NABA NABIGSWENDÉ AU NABA SONRÉ…

    1. c’est dans la seconde moitié du XVème siècle que Naaba Nabigswendé, fils du huitième Mogho-Naaba Koumdoummyé (lignée Ouédraogo 1337-1358) et de Tab-Loida, a fondé le Royaume de Boussouma, un vaste territoire que son frère venait de conquérir ;
    2. le très vaste royaume de Boussouma compte une douzaine de cantons : Louda, Sanmatenga, Pissila, Pensa, Nungou, Soubeira, Sabouri, Yimiougou, Kirgtenga, Diguila, Piouktenga. Et Mané, géré de main de maître par le petit frère de lait du Dima ;

    3. ces puissants chefs de canton sont nommés et intronisés par un collège de hauts dignitaires du royaume coiffés par le Dima de Boussouma et le premier ministre royal (résidant permanent à Korsimoro) ;

    4. sur le plan coutumier, les deux chefs-lieux de départements et de communes rurales, Korsimoro et Boussouma, forment deux quartiers d’un même village. Il s’agit donc d’une seule entité. En effet, les ministres résidant à Boussouma, aux côtés du Dima (roi), et ceux résidant à Korsimoro constituent un tout au service du monarque et du royaume ;

    5. pour preuve : en dépit des effets pervers de la "balkanisation" opérée par l’ancien colonisateur, "balkanisation" répondant simplement aux desiderata du travail administratif, rien ni personne ne peuvent diviser cette entité coutumière ! Loin s’en faut d’ailleurs car qui s’y frotte s’y pique ! ;

    6. avant de s’établir définitivement à Boussouma (ex-quartier Ouahigouya de Korsimoro), le fondateur du royaume de Boussouma, Naba Nabisgwendé, était d’abord installé à Korsimoro. En s’en allant, il a laissé dans l’ancienne capitale les principaux attributs du pouvoir central. Toutes choses qui font de Korsimoro l’épine dorsale, le centre névralgique du royaume ;

    7. en effet, c’est là, à Kougr-Zougou (ex-quartier Ouahigouya de Korsimoro), situé à l’ouest du village, que tous les rois sont intronisés ;

    8. c’est là également qu’ils sont tous inhumés après leur ultime rappel à Dieu ; c’est ainsi qu’à l’instar de ses trente prédécesseurs, le Naaba Sonré sera conduit à sa dernière demeure à Korsimoro, aux côtés de ses illustres ancêtres dont le traditionnel "basga" est célébré chaque année, vers la fin de la saison hivernale, en guise de funérailles pour le repos des âmes ;

    9. c’est également à Korsimoro que résident la quasi-totalité des ministres, ceux-là mêmes qui, autour du Dima (roi), fixent les dates et organisent chaque année ledit "basga" ;

    10. c’est là enfin qu’ont lieu chaque année tous les préparatifs afférents au Naab-Kitoaga, fête coutumière royale célébrée à Boussouma par les ci-devant notables de Korsimoro ;

    11. dans les faits, l’apparente "rivalité" entre Korsimoro et Boussouma est tout à fait saine et hautement fraternelle en ce qu’elle participe du souci de chacun d’eux de donner le meilleur de lui-même dans le processus du développement. Sans plus. Du reste, une telle "rivalité" se vit au quotidien dans les familles polygames où chaque femme met un point d’honneur à s’attirer plus les faveurs de son mari en libérant au jour le jour son génie créateur : le mari étant ici le roi ;

    12. sans être chef-lieu de canton, de province ou de région, Korsimoro abrite non seulement le marché-carrefour qui sert d’yeux et d’oreilles au Dima, mais aussi l’une des deux fêtes coutumières les plus importantes et les plus populaires du royaume : le traditionnel "basga".

    EN ATTENDANT LE PROCHAIN ROI DE BOUSSOUMA…

    Au regard de ces brefs rappels historiques, nul doute qu’ils sont légion les ressortissants du royaume de Boussouma qui sont en train de se remémorer ces sages paroles du Dima : "Si quelqu’un venait à m’administrer une gifle à Boussouma où je réside, je ressentirais dix fois moins l’offense que si quelqu’un d’autre se risquait à le faire sans succès à Korsimoro !"

    En un mot comme en cent, le Naaba Sonré se voulait clair : dans l’épicentre du royaume qu’est Korsimoro, tous les attributs de la principauté revêtent un caractère tellement sacré que pour rien au monde le roi de Boussouma ne doit y subir la moindre humiliation.

    Bref, une nouvelle page vient de tourner pour ce royaume d’honneur et de grande dignité aux valeurs incommensurables reconnues tant à l’intérieur que hors du territoire burkinabé.

    Dans quelques mois, Boussouma, Korsimoro, le chef de gouvernement et les ministres du royaume établis dans les deux entités, les douze chefs de canton et et les centaines de chefs coutumiers intronisés par le Dima vont tous se consacrer à la digne sépulture du roi défunt ainsi qu’à trouver un nouveau monarque…

    • Que le Dima repose en paix. Toutes mes condoléances à la famille et au royaume. Merci à vous pour cet enseignement historique qui m’était inconnu.

    • Internaute Pierre Claver Ouédraogo votre récit est si intéressant et si illustratif qu’il convenait, de mon point de vue, d’en faire un article et l’envoyer pour publication à Faso.net. Ce serait votre contribution à la suite du décès du Dima pour permettre à la jeune génération de découvrir une partie de notre Histoire. C’est aussi, il faut le souligner, un pan important de notre riche histoire que vous nous faites découvrir. Sa richesse et son importance dépassent le seuil le canal dans lequel vous l’avez publié. Courage à vous mon esclave.

    • Belle remarque KANKELEN à laquelle je m’associe entièrement . J’espère que le Monsieur Claver prendra en compte votre suggestion à lui faite et reprendra son article dans ce sens .
      Paix à l’âme de l’illustre disparu .

  • Mes condoléances à la famille éplorée. Qu’il repose en paix

  • MES SINCÈRES CONDELEANSE A BOUSSOUMA QUE LA TERRE LUI SOIT LEGERE

  • Paix à son Âme. Nous l’avons connu pour la première fois le jour de son intronisation en Décembre 1967 lorsque, affecté à notre premier Poste de travail à Ninsemtenga situé à quelques encablure de Boussouma dépendait de lui. En cette qualité et ce avec d’autres fonctionnaires et travailleurs de l’ancien Cercle de Boussouma, le nouveau Roi nous reçut et eu à nous dire ce qui suit : "Vous tous qui avez été affectés à nos cotés pour développer notre Zone, nous vous souhaitons la bienvenue et un bon séjour. Un pays ne développant qu’avec la force de résilience de ses habitants, nous souhaiterions que vous, fonctionnaires et administratifs, en soyez les vrais incitateurs. Mon peuple vous écoutera et vous suivra. Vous avez toute notre confiance".

    Jeune Instituteur qu’il était, il dirigea son Royaume avec abnégation et sagesse. D’où le renom de Boussouma et la Joie de vivre qu’on y rencontrait.

    Paix à son Âme et que la Terre du Burkina lui soit légère.

  • Sa majesté La Lumière du soleil levant s’en est allé à jamais. Reposez en paix car la vie sur terre est juste un passage. Mes condoléances à l’ensemble de ses sujets.

  • Je ne connais pas personnellement cet illistre disparu. Mais ce que je retiens, c’est qu’en tant qu’homme politique, il a donné un exemple d’humulité et de sagesse. Pas de tintamarre, pas de m’as-tu vu. Un baobab dont les politiciens surexcités auraient pu profiter de ses feuilles, de ses fruits, de son écorce et de son ombre pour beneficier d’une longevité politique et d’une retraite paisible, mais hélas. Repose en paix le sage et de là haut avec tous nos illustres ancêtres veillez sur notre pays.

  • quelle triste nouvelle. Naab Tiga Sagabo.
    une lumière s’est éteinte
    le royaume des collines est orphelin
    l’arbre des oiseaux est tombé
    que deviendront les oisillons
    M’mayé ! wi ! wi ! wii !
    repose en paix avec des dignes pères

  • Mes condoléances à la famille éplorée.
    Que Dieu console les cœurs de ses proches.

  • Il s’agit d’un chef qui a su gérer dignement et honorablement son royaume conformément à la tradition et aux valeurs culturelles si importantes léguées par nos ancêtres. Humble, modeste, humain mais droit, franc et ferme, il a su concilier ses coutumières, administratives et politiques pour contribuer au développement de sa zone et du Burkina. Malgré les soubresauts politiques, il a toujours été "REALISTE" et ce fait, réussi à défier ses adversaires de tout genre. Sujet ayant véritablement incarné le "BURKINDI" nous ne pouvons que lui rendre un vibrant hommage et supplier DIEU et ses ANCETRES de le recevoir avec tous les égards possibles.
    Grand et Honorable chef, Allez-y et reposez-vous en paix dans l’éternité. De votre repos paisible, continuez à veiller sur le ROYAUME et le BURKINA ENTIER et implorer vos devanciers pour nous "SAUVER" de ce que vous savez du Burkina actuel.
    Que la terre libre du Burkina Faso vous soit légère

  • Paix à son Âme et nos condoléances à la famille. Je ne sais si l’auteur de la formule "le Naaba SONRE s’est éclipsé" à la une d’un journal de la place est Samo ou Chameau. Mais si tel n’était pas le cas ett si en plus il était du mostinga alors il devrait apprendre à utiliser les formules consacrées du mogho au lieu d’étaler "journaleusement" ses tares ou insuffisances.

  • Paix à l´âme de notre illustre disparu. Que Dieu protège ce qui reste derrière lui.
    Personnellement, je ne le connais pas, mais j´ai entendu beaucoup de bonnes choses sur lui.

  • En voilà que j’apprends mieux sur mon cousin de Boussouma. Sauf que le nom de notre grand’mère originelle que vous décrivez comme Tab Loida me fait grincer les dents. En effet, si nous devons reprendre notre généalogie à partir de la cours royale de Ouagadougou que nous a donnée le Larllé-Naaba Anbga, nous commençons à Guirgo (Marie Mechtilde Guirma, Sauvez la famille à la lumière de l’Afrique subsaharienne) en effet par Naaba Koudoumié en reprenant l’intitulée suivante :

    « la Napagha Taab-laada, mit au monde Naaba-Koudoumié, fils de Naaba Yignnemdo » (on remarquera que, dans les traditions mossé et dans les questions de la généalogie, l’ancêtre pour être reconnu est identifié par sa mère d’abord ensuite vient son géniteur).

    Revenons à la Napagha Taab-Laada :

    D’après ma mère et mes tantes (lors de mes investigations pour mon mémoire en Sciences Politiques), l’expression taab-laada qui fut collée à notre grand-mère commune comme sobriquet signifie : « Ses compagnes se moquent d’elles (a taab-laada) ». En effet, d’après la légende, cette belle femme, bien mûre on ne peut plus nubile, n’avait pas le pubis aussi fourni que ses compagnes qui l’avaient remarquée quand elles se baignaient ensemble à la rivière.

    Je devais rencontrer Naaba Sonré dans son royaume pour en savoir plus pendant que je menais les investigations sur les « coutumiers et l’église catholique », car il avait voulu en effet que je passe. Mais le président de la décentralisation a mis brusquement fin à ma mission sans que je sache pourquoi.

    Cher cousin bien aimé, que dire encore après que mes devanciers ont déjà tout dit :
    « Que la terre de tes Ancêtres te soit légère, digne descendant de Naaba Koudoumié et de la Napagha Taab-Laada :«  Bendr Koêgha ti Naaba Koudoumié kuma a yé m’paam Kum, Yaa siida, ti rên ya Bendr gomdé  »

    • je m’excuse, je vous prie de lire encore une fois « Kuma » au lieu de kum. Pour ceux qui ne lisent pas le moré, le premier kuma signifie dans le langage courant : pleurer. Mais dans un sens plus large, cela veut dire se soucier, se débrouiller, se battre avec une résilience à toute épreuve. Tandis que le deuxième kuma (j’aurais dû dire kuuma) : en moré signifie : un grand monde, une foultitude, un Peuple :

      «  Bendr Koêgha ti Naaba Koudoumié kuma a yé m’paam Kuuma, Yaa siida, ti rên ya Bendr gomdé  »
      .
      Le Bendré l’a proclamé. Donc la parole a été donnée aux Vassaux. Oh pardon !!!.., je voulais dire à nos chers frères Burkinabé : LES BWABA.

  • Au moment ou nous pleurons la disparition de notre Dima, nous implorons le Dieu tout puissant de l’accueillir dans son royaume et guide les fils et filles du royaume à l’unisson, à la paix et à l’amour afin que le royaume illumine au delà de nos entendes.

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