Chambres de commerce : Elus français et burkinabè se rencontrent autour de la formation professionnelle
Une délégation de la Chambre de commerce et d’industrie de Lyon (France) conduite par son président, Jean Paul Mauduy séjourne actuellement à Ouagadougou pour partager avec les opérateurs économiques burkinabè, son expérience en matière de formation professionnelle.
" Il est inconcevable d’aller proposer la formation professionnelle ailleurs alors qu’ici en Afrique de l’Ouest, nous sommes liés par cet espace culturel qu’est la Francophonie ". C’est en ces termes que Jean Paul Manduy, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Lyon (France) a justifié la présence à Ouagadougou, de quatre (4) élus consulaires français.
Il a traduit la nécessité pour les hommes d’affaires francophones du Nord et du Sud d’établir des partenariats solides en vue de promouvoir dans les différents Etats, des ressources humaines compétentes et bâtir des entreprises plus dynamiques. M. Mauduy a rappelé l’excellence des relations qui existent déjà entre sa région, Rhône-Alpes et le Burkina Faso.
Dans cette même lancée, la Chambre de commerce et d’industrie de Lyon qui est la deuxième de France avec 55 000 entreprises membres, se propose de partager son expérience avec celle du Burkina Faso à travers une convention de partenariat axé sur les transferts de compétences, la formation continue et l’appui-conseil.
" Il faut mettre les entreprises en adéquation avec les exigences du marché. La mondialisation commande une formation professionnelle permanente, fiable et soutenue ", a indiqué Jean Paul Mauduy.
Les membres du bureau de la Chambre de commerce, d’industrie et de l’artisanat du Burkina Faso (CCIA-BF) se sont réjouis de l’opportunité de l’initiative de leurs homologues français. Après avoir exprimé l’entière disponibilité de ses collègues opérateurs économiques, leur vice-président Lassiné Diawara a soutenu que la démarche des Lyonnais témoigne d’une volonté de solidarité entre hommes d’affaires français et burkinabè dans la quête du savoir-faire. " Nous sommes très satisfaits de l’offre de nos amis français car les entreprises burkinabè ont été toujours animées du souci de bien accomplir leur travail. Et cela passe nécessairement par la formation des hommes ", a ajouté le président El Hadj Oumarou Kanazoé.
A travers une audience publique, la délégation lyonnaise aura des échanges directs avec une quarantaine d’opérateurs économiques burkinabè. Le séjour des élus consulaires français se soldera par la signature d’une convention entre les deux chambres.
Jolivet Emmaüs
Sidwaya