Les nouvelles ambitions du groupe des écoles EIER-ETSHER sont selon M. Paul Ginies : "de participer plus efficacement à l’intégration régionale des hommes et des savoirs dans les sous-espaces régionaux en Afrique de l’Ouest, du Centre de contribuer plus efficacement au développement économique des Etats membres dans les domaines de l’Eau, de l’Energie, de l’Environnement et des Infrastructures, d’accroître l’offre de formation et de recherche du groupe des Ecoles EIER-ETSHER en améliorant son adaptation aux besoins du secteur privé et du marché de l’emploi de mettre en place un véritable institut supérieur inter-africain pour l’eau, l’energie, l’environnement et les infrastructures".

Pour réaliser ces ambitions, le groupe des écoles EIER-ETSHER se propose de recentrer l’activité sur ses missions fondatrices de formation et de recherche.

Le cadre institutionnel et juridique

La nouvelle structure de formation veut s’inscrire dans un cadre institutionnel et juridique moderne et rénové.

Outre les bases organisationnelles nécessaires à la nouvelle institution, il faut la doter d’outils pour une gestion rationnelle et transparente des ressources. Cela aura pour conséquence, selon M. Paul Ginies de restaurer la confiance des Etats et peut-être les motiver à payer leurs cotisations.

Cela est aussi de nature à inciter les partenaires techniques et financiers à s’engager dans la renaissance du groupe. L’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et le secteur privé pourraient être partie prenante au conseil d’administration, qui serait ainsi l’organe d’orientation et de contrôle en lieu et place des conseils de ministres et d’orientation.

Les orientations pédagogiques

L’eau, l’énergie, l’environnement et les infrastructures constituent les domaines dans lesquels le groupe renové compte exceller. "Le groupe selon M. Paul Ginies, entend dès cette année prendre en compte les évolutions internationales en matière de formation à savoir le système Licence. Master-Doctorat et recouvrir aux Nouvelles technologies de l’information et de la communication pour donner à un plus grand nombre d’étudiants un accès souple et diversifié à des formations de haut niveau internationalement reconnues".

M. Abdoulaye Aboubakary, secrétaire d’Etat à l’Agriculture du Cameroun qui a présidé l’ouverture des travaux des experts, les a invités à "un travail d’examen des conditions pour une véritable renaissance de notre maison commune, dans l’intérêt supérieur de la jeunesse africaine en quête de formations d’excellence et d’emploi".

Tiergou Pierre DABIRE
Sidwaya