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Production semencière : Vers une législation de la filière

Publié le mercredi 12 janvier 2005 à 07h05min

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Le ministère en charge de l’Agriculture a organisé, mardi 11 janvier 2004 à Ouagadougou, un atelier national de validation de l’avant-projet de loi sur les semences pour lancer les bases d’une législation de la filière.

Sous l’égide du Fonds des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), le Burkina Faso a élaboré en 1993, un programme de développement du secteur semencier. L’atelier national de validation de l’avant-projet de loi qui s’est tenu le 11 janvier 2004 à Ouagadougou, devra permettre aux acteurs de la filière de lancer les bases d’un cadre juridique de la filière.

Pour le conseiller technique du ministère de l’Agriculture, Ignace Somé, la nécessité de protéger et de vulgariser les semences du pays s’est posée en 1974. Celle-ci part d’un constat de la disparition et de la dégénérescence de certaines espèces végétales. Depuis, l’Etat burkinabè n’a cessé de créer des structures techniques et organisationnelles pour promouvoir la filière semencière. Elles vont de la création de centres de production de semences dans diverses regions du pays au regroupement des semenciers.

Cependant, l’absence d’une législation du secteur entravait son épanouissement. Ainsi, grâce à un partenariat avec la FAO, un avant-projet a été élaboré. Selon la répresentante de la FAO, Marie Noëlle Koyara, l’élaboration d’un cadre juridique de la filière semences s’inscrit dans un souci de modernisation de l’agriculture burkinabè. "Une législation semencière offrira la garantie d’une semence de qualité et accroîtra la productivité agrosylvopastorale".

Aussi, la rencontre de Ouagadougou assure une large information des acteurs et partenaires de la filière sur les textes existants. Elle permettra de finaliser les différents documents suivants : projet de loi et textes d’application.

Jolivet Emmaüs

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