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Société financière internationale : Peter Woicke a rencontré les opérateurs économiques

Publié le mardi 11 janvier 2005 à 07h55min

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Venu au Burkina Faso sur invitation du ministre des Finances et du Budget, le vice- président exécutif de la Société financière internationale M. Peter Woicke en a profité pour rencontrer les opérateurs économiques. C’était le 6 janvier dernier, dans la salle de conférences de la Chambre de commerce d’industrie et d’artisanat du Burkina Faso (CCIA-BF).

La Société financière internationale (SFI) appuie le développement du secteur privé en procédant à des investissements et en fournissant une assistance technique et des services-conseils qui ont pour effet de renforcer les entreprises. L’action de la SFI consiste principalement à aider les pays à mettre en place les éléments suivants : Un climat propice aux affaires, l’accès aux capitaux, des services de promotion des entreprises et des liens plus étroits avec des projets d’investissements de grande envergure. Ses principaux moyens d’action sont un réseau de services d’appui aux Petites et moyennes entreprise (PME) qui bénéficient du concours de plusieurs bailleurs de fonds, ses programmes pilotes et de partenariats financés par le mécanisme de renforcement des capacités des PME.

La venue au Burkina Faso, le 6 janvier dernier, du vice-président de la SFI, M. Peter Woicke était donc une aubaine pour les opérateurs économiques d’avoir des informations approfondies sur les conditions d’accès au financement, à l’appui technique... de l’institution. C’est ce qu’a soutenu le vice-président de la CCIA-BF, M. Lassiné Diawara dans son mot introductif.

Après avoir souhaité la bienvenue au vice-président de la SFI et à sa délégation, M. Diawara a affirmé que la visite de M. Woicke était très attendue des opérateurs économiques. La rencontre fut effectivement une occasion pour ceux-ci d’exposer les problèmes qu’ils rencontrent sur le terrain et de dire ce qu’ils attendent de la Banque mondiale en terme d’appui conseil et de financement des projets. Les représentants des banques locales (la BIB, Burkina bail, la BACB) ont voulu, selon M. Diawara, savoir comment leurs institutions pouvaient bénéficier du soutien de la SFI.

Ceci, pour pouvoir intervenir directement dans la micro finance et à travers les crédits bail pour financer les entreprises burkinabè. Avec la nouvelle dynamique de la SFI qui consiste à décentraliser ses services, le vice-président de la CCIA-BF invite le secteur privé burkinabè, les hommes d’affaires à approcher les banques locales et que celles-ci travaillent davantage avec la SFI en vue de saisir toutes les opportunités qui s’offrent au secteur financier burkinabè. Car comme l’a dit M. Woicke : "il y aura désormais plus de missions de la SFI au Burkina Faso. L’institution fera des efforts pour soutenir les banques locales".

Aïssata Bangré


Peter Woicke visite la société Tan-Aliz et le Village artisanal

Le séjour burkinabè du vice-président de la Société financière internationale, M. Peter Woicke s’est achevé, le 7 janvier 2004, par la visite de deux unités de production de cuir, Tan-Aliz et le Village artisanal de Ouagadougou (VAO).

Après avoir rencontré les opérateurs économiques burkinabè, le 6 janvier 2005 à Ouagadougou, le vice-président de la SFI, M. Peter Woicke et sa délégation ont visité le lendemain la société Tan-Aliz et le Village artisanal de Ouagadougou.

Société anonyme avec conseil d’administration au capital de 799 000 000 F CFA, Tan-Aliz dont le siège social est sis à la zone industrielle de Kossodo, s’est fixé pour objectif le traitement de cuirs et peaux au Burkina Faso. Ceci, en vue de promouvoir l’artisanat du cuir. La société est spécialisée dans le tannage de cuirs et peaux en semi-fini (wet-blue), la production des cuirs stain (crust), la confection d’articles en cuir et peau, la tapisserie moderne (salon en cuir)...

Elle compte environ 300 employés et exporte ses produiys vers l’Europe, l’Asie... Après une visite guidée de l’entreprise et des échanges avec ses premiers responsables, le vice-président de la SFI a écrit dans le livre d’or de la société. En substance, Peter Woicke a écrit "la SFI va analyser les problèmes de l’entreprise et en trouver si possible des solutions".

Village artisanal, véritable creuset de talents

La deuxième étape de la visite de M. Woicke, dans la matinée du 7 janvier 2004, a lieu au Village artisanal de Ouagadougou (VAO).

Le Burkina compte près d’un million d’artisans. Environ cent mille d’entre eux, dont un tiers de femmes pratiquent ce métier. La contribution de l’artisanat au produit intérieur brut (PIB) du pays est estimée à 30%. Conscientes de ces atouts, les autorités burkinabè ont fait de la promotion artisanale, "un maillon important de leur politique". D’où l’organisation biennale du SIAO (vitrine de l’artisanat africain et cadre privilégié de sa promotion et de sa créativité) et la création du Village artisanal de Ouagadougou. C’est une structure moderne qui représente et commercialise de "façon permanente" l’artisanat burkinabè. Le Village artisanal rassemble plus de 300 artisans parmi les meilleurs du Burkina, repartis dans 25 métiers.

Convivial et aéré, le site compte près de 50 ateliers installés dans des bâtiments construits en éventail. Véritable creuset de talents, le VAO est une plate-forme idéale pour tous les artisans du pays dont il confirme la vitalité et la créativité. Il est le fruit de la coopération entre le Burkina Faso et le Grand-Duché de Luxemburg. C’est un centre "d’excellence".

Après avoir fait le tour du Village artisanal Peter Woicke s’est dit émerveillé par la qualité et la performance des produits qui y sont exposés. Et d’ajouter que : "le Village artisanal est un bon exemple de ce que nous pouvons dire de la production du secteur privé local. Je vais garder une très belle image de tout ce que j’ai vu ici..." Et dans le livre d’or du VAO, M. Woicke écrit : "Merci de nous avoir permis de voir des échantillons de vos produits. Nous resterons en contact. Vos produits seront parmi ceux en sélection pour notre boutique à Washington".

Aïssata BANGRE

Sidwaya

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