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Grand marché de Ouagadougou : Les bouchers exposent leurs préoccupations

Publié le mercredi 25 janvier 2012 à 23h58min

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Les échanges entre l’administration du grand marché de Ouagadougou et les membres de l’Association des bouchers grossistes et détaillants (ABGD), ce mardi 24 janvier 2012, ont porté essentiellement, sur la question de l’électricité dans les échoppes des bouchers dudit marché. Selon le président de l’ABGD, Dramane Ouédraogo, le dispositif électrique actuel ne leur permet pas d’utiliser des appareils de broyage de la viande. A l’entendre, seule la chambre froide possède cet outil. Ce qui entraîne, a-t-il souligné, une perte “énorme“ de leur clientèle de viande hachée. A en croire le directeur général du RAGEM, Ouibié Oumar Niangao, l’appareil en question nécessite un courant électrique de 10 ampères.

Pourtant, a-t-il ajouté, il n’est délivré dans les échoppes qu’une intensité de 3 ampères. Une difficulté qui, selon lui, serait difficile à résoudre, puisque la SONABEL renonce au système d’alimentation par voie aérienne. Néanmoins il s’est engagé à entamer les démarches auprès de la nationale d’électricité, afin de trouver une solution à ce problème. La rencontre a également été l’occasion pour les bouchers de Rood Wooko, d’aborder d’autres questions, telles que le mode de paiement des loyers, les heures de fermeture du marché, l’insalubrité, l’équipement de la boucherie, ainsi que l’anarchie qui règne à ses abords.

Concernant le premier point, ils ont proposé un paiement hebdomadaire du loyer au lieu d’un versement mensuel. Sur la question, le premier responsable du RAGEM a estimé qu’il convient d’approcher le conseil municipal, tout comme la question de l’imposition du sens giratoire, pour réduire les risques d’accidents. Ils ont également suggéré la fermeture du marché à 18h30, plutôt qu’à 17h30, comme c’est le cas actuellement. En outre, ils n’ont pas manqué d’attirer l’attention des responsables du marché sur l’entrée de bouteilles de gaz. Abordant la question de l’équipement, M. Niangao a souligné que le grand marché a été réhabilité sur un schéma standard, qui n’a pas pris en compte les préoccupations actuelles des vendeurs de viande. « C’est au fur et à mesure qu’on essaie d’y réfléchir », a-t-il soutenu. Pour les autres points, il a promis de les solutionner dans de plus brefs délais.

Asdara SAWADOGO (Stagiaire)

Sidwaya

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