Tous ceux qui ont besoin d’informations récentes d’ordre social et économique ont maintenant à leur disposition une source condensée où puiser. Il s’agit de la base de données socio-économiques qui est un ouvrage en papier glacé de 83 pages. La situation du Burkina en 2005-2006 dans des secteurs socio-économiques est décrite à l’aide de tableaux et de graphiques commentés. La 2e édition traite au total 15 secteurs allant de la population au logement en passant par l’éducation de base, les enseignements secondaire et supérieur, la santé, l’énergie, l’emploi, le tourisme, etc.

Dans la préface, Seydou Bouda, alors ministre de l’Economie et du Développement, écrit que l’élaboration de la base de données "procède de l’idée continue de mettre à la disposition de l’Administration, des partenaires techniques et financiers, des cabinets et bureaux d’études, des investisseurs nationaux et étrangers, des chercheurs et étudiants, des opérateurs économiques, etc. des outils précis de planification, d’évaluation, de recherches ou d’aides à la prise de décisions". Comparée à la 1re édition, Seydou Bouda écrit que la seconde, revue et élargie, comporte des innovations "tant du point de vue des secteurs couverts que de celui de l’approche rédactionnelle".

Le secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances, Noël Kaboré, en lançant la 2e édition de la base, a dit qu’elle était un instrument politique de bonne gouvernance et servirait d’outil de programmation et d’aide à la prise de décisions. La base, a-t-il ajouté, permet d’identifier les défis prioritaires à relever. Déjà, et à la lumière de la 2e édition, le secrétaire général a noté que le pays devait faire des améliorations dans les secteurs sociaux.

A la suite du numéro 2 du ministère de l’Economie et des Finances, le directeur général de l’Economie et de la Planification, Daniel Bambara, a fait une présentation sur Powerpoint du document. Ensuite, il a répondu à quelques questions des invités triés sur le volet. Il a notamment fait savoir que la base n’était pas figée et était susceptible d’intégrer d’autres données que voudront bien apporter les parties prenantes à l’entreprise.

L’élaboration de la base de données a été faite dans le cadre du Projet "conseiller technique auprès du ministère de l’Economie et des Finances" de la coopération allemande notamment la GTZ. Janus Hartmut, le coopérant allemand en charge du projet, d’où son titre de conseiller technique auprès du ministre de l’Economie et des Finances, a relevé à la cérémonie que le document élaboré était tout simplement un bijou.

Par Séni DABO

Le Pays