LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Burkina-Belgique : un milliard 300 millions pour plus de lait

Publié le jeudi 6 novembre 2003 à 16h07min

PARTAGER :                          

Le Burkina Faso et le Royaume de Belgique ont procédé à la signature d’une convention spécifique relative au projet de Coopération : "Soutien à la diffusion du Zébu AZAWAK-phase II" au salon des ambassadeurs le mardi 28 octobre 2003 à 11 heures.

Par cette convention notre pays s’est vu attribuer une enveloppe financière d’environ 1 300 000 000 FCFA destinée à la production laitière.

Pays à vocation pastorale confirmée le Burkina Faso exporte cependant 10 milliards de lait et produits laitiers. C’est pour renverser cette tendance que les autorités se sont engagées dans le projet de soutien à la diffusion du Zébu AZAWAK (PSDZA) dont la première phase a permis la réalisation de quatre (4) groupements d’éleveurs d’AZAWAK actifs qui existent à Djibo, Dori, Yalgo et Ouagadougou. Fort des résultats positifs enregistrés par cette première phase, le Royaume de Belgique met à la disposition de notre pays une enveloppe financière d’environ 1 300 000 000 FCFA pour le soutien de la phase II.

C’est le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Issouf Ouédraogo, et son Excellence l’ambassadeur de Belgique, Paul Jansen, qui ont signé la Convention, en présence du ministre des Ressources animales, Alphonse Bonou, le mardi 28 octobre 2003 dans le salon des ambassadeurs. Le Zébu AZAWAK du nom d’une région du Niger, est la race la plus productive en terme de lait de l’Afrique occidentale.

Sa diffusion est d’importance d’autant plus qu’elle permettra à notre pays de tenir en bride l’exportation du lait et produits laitiers. Dans sa deuxième phase, le projet a pris non seulement en compte les acquis de la phase I mais prévoit aussi une attention géographique aux éleveurs des provinces d’Oubritenga et de l’Oudalan et une multiplication des noyaux dans les anciens sites. Le nombre du groupement passerait de 163 à 400 et les effectifs de cheptel encadrés de 1 400 à 4 000.

Au titre de cette phase II, 340 femelles et 130 taureaux AZAWAK seront diffusés 30 éleveurs sélectionneurs seront promus, des magasins de stockage d’aliments de bétail, des étables améliorées et des fenils adaptés seront construits. Si la phase I a été financée à hauteur de 334 millions de FCFA, la deuxième bénéficiera d’une enveloppe plus importante soit environ 1 602 000 000 FCFA dont environ 300 000 000 au titre de la participation burkinabè.

Selon le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangère et de la Coopération régionale, Issouf Ouédraogo, au-delà de cette convention, c’est la Coopération Belgo-burkinabè qui est célébrée. En effet, depuis une quarantaine d’années, le Royaume de Belgique accompagne notre pays dans plusieurs domaines de développement. Ces trois dernières années, priorité a été accordée à la mise en œuvre du cadre stratégique de lutte contre la pauvreté et à la recherche d’un développement durable.

C’est ainsi que le ministre a adressé ses sincères remerciements au nom du gouvernement et du peuple burkinabè, au gouvernement et au peuple belge qu’il rassure de l’utilisation de manière efficiente de l’argent du contribuable belge. La lutte contre la pauvreté passe par la promotion de nos secteur d’activités en prenant pour base nos ressources locales. C’est dans ce sens qu’il faudrait saluer ce projet dont la réalisation efficiente ne peut que porter un coup dur à la misère de nos populations rurales. (Stagiaire)

Abdou Karim Sawadogo
L’Observateur

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina : Une économie en hausse en février 2024 (Rapport)