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Les brèves économiques : Record pour les entrées d’investissements étrangers directs en Afrique

Publié le jeudi 26 octobre 2006 à 08h25min

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Les entrées d’investissements directs (IED) en Afrique ont atteint en 2005 le niveau record de 31 milliards de dollars. Mais la CNUCED précise qu’elles concernent certains pays et certains secteurs.

En effet, une brusque hausse de la rentabilité des entreprises et le niveau élevé du prix des produits de base, ces deux dernières années ont contribué à générer un taux de croissance de 78% des entrées d’IED en Afrique.

La tendance devrait se confirmer cette année en tenant compte des fortes dépenses engagées au titre des projets, du grand nombre d’investisseurs désireux d’avoir accès aux ressources et de l’orientation politique généralement favorable à l’IED dans la région. L’IED demeure une source majeure d’investissement pour l’Afrique. Sa part dans la formation brute du capital fixe a crû de 19% en 2005. L’Afrique du Sud était le principal bénéficiaire en 2005, ses entrées d’IED étant passées de 0,8 milliards de dollars en 2004 à 6,4 milliards, soit 21% du total de la région Afrique.

Les 10 premiers pays africains bénéficiaires sont l’Afrique du Sud, l’Egypte, le Nigeria, le Maroc, le Soudan, la Guinée l’Equatoriale, la République démocratique du Congo, l’Algérie, la Tunisie et le Tchad représentant 86% des IED. Par contre, pour la même période, les sorties d’IED d’Afrique sont restées limitées, ne concernant que quelque six pays : Egypte, Libéria, Jamahiriya arabe libyenne, Maroc, Nigeria et Afrique du Sud.


UEMOA : Les chefs d’Etat en conférence ce 26 octobre 2006

Sur l’initiative du président nigérien, Mamadou Tanja, par ailleurs président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, une session extraordinaire de la Conférence se tient ce jeudi 26 octobre à Dakar, a-t-on appris. Cette rencontre va permettre aux chefs d’Etat et de gouvernement de passer en revue l’évolution et le fonctionnement des institutions de l’Union conformément aux recommandations de la Xe session ordinaire, tenue à Niamey le 27 mars 2007.

L’UEMOA regroupe huit pays : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo. En outre, les 2 et 3 novembre prochains, se tiendra à Dakar une table ronde des bailleurs de fonds pour le financement du programme économique régional.


* L’Afrique de l’Ouest : un marché rentable pour Western Union

L’Afrique de l’Ouest constitue l’un des pôles de croissance, de Western Union, leader mondial du transfert de fonds transfrontalier avec 15% de part du marché mondial. Pour ses dix ans de collaboration avec la Banque postale, Western Union a remis ce mardi 24 octobre, 100 000 dollars à l’ONG Aide et Action. Ce don servira à scolariser pendant trois ans en Afrique de l’Ouest (Sénégal, Guinée, Mali, Bénin, Togo, Niger et Burkina Faso), 1 300 enfants. Avec ses 270 000 agences réparties dans 200 pays, Western Union représente en valeur 249 milliards de dollars pour une croissance de 11% contre 8% pour le marché des transferts de fonds. En France, 60 à 70% des transactions réalisées, à 85% des émissions sont destinées à l’Afrique de l’Ouest. Environ 15% des opérations de transfert de fonds concerne cette région. Ce qui en fait un marché important pour Western Union.


La BAD adhère à l’initiative pour la transparence dans les industries extractives

Le Groupe de la Banque africaine de développement a adhéré à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (EITI). Celle-ci vise à permettre aux pays africains miniers riches de tirer un meilleur profit de leur pétrole, de leur gaz, de leurs minéraux et de leurs autres ressources naturelles. L’adhésion de la banque à l’initiative aidera à lever l’un des paradoxes les plus frappants du continent à savoir que les pays les plus nantis en ressources naturelles sont les plus pauvres du monde. Quatorze des 22 pays adhérant à l’initiative se trouvent en Afrique.


Economie mondiale : le FMI optimiste pour un croissance mondiale mais toujours inquiet

Le Fonds monétaire international (FMI) a rendu publique une nouvelle prévision en hausse pour la croissance mondiale. Les experts du Fonds s’attendent désormais à une croissance de 5,1% pour l’année 2006 et 4,9% en 2007 contre une estimation de 4,9 et 4,7% en avril dernier. Ils refusent toutefois de verser dans l’euphorie soulignant une montée des risques avec l’accélération de l’inflation, une politique monétaire plus restrictive, des prix du pétrole et un atterrissage brutal du marché immobilier américain.


L’humanité consommera en 2050 deux fois ce que peut produire la terre

Le Fonds mondial pour la nature a averti, ce mardi 24 octobre, que l’humanité pourrait consommer en 2050, l’équivalent des ressources naturelles de deux planètes comme la terre. L’organisation a estimé que la destruction de l’environnement a atteint un rythme jamais égalé auparavant. L’excès de la consommation par rapport à la régénération des ressources a atteint 25% en 2003 contre 21% en 2001, a estimé l’organisation écologique.


NEPAD : vers un mariage avec la Chine

Le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) prépare une stratégie visant un partenariat à long terme avec la Chine. Un séminaire sur le thème « La Chine et l’Afrique au XXIe siècle » s’est tenu à Johannesburg, en Afrique du Sud à cet effet. Le volume du commerce entre l’Afrique et la Chine s’est élevé à 40 millions de dollars US en 2005. Les experts prévoient qu’il va dépasser en 2006, 50 millions de dollars US. Ce chiffre ayant quadruplé au cours des 5 dernières années. La Chine est aujourd’hui le troisième investisseur en Afrique, après les Etats-Unis et l’Europe. Dans le cadre du NEPAD, les relations Chine-Afrique vont être stratégiques offrant d’énormes potentialités.

Nadoun S. COULIBALY (Coulinad@hotamil.com)

Sidwaya

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