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Pétrole : Les signes ne sont pas bons

Publié le mardi 23 mai 2006 à 05h44min

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La crise pétrolière aiguë que connaît le monde a été la cause de la brusque interruption des concertations de début mai gouvernement-syndicats. La flambée du prix de l’or noir, le cours du baril à plus de 75 dollars, rend nerveuses toutes les nations du monde, particulièrement les moins nanties.

Ce record jamais encore atteint est-il pour autant appelé à connaître dans les prochains jours un reflux ? Il semble selon les spécialistes et économistes que non. La sécurité de la disponibilité de cette source énergétique importante ne serait plus garantie, les pays producteurs et exportateurs ayant de plus en plus un mal fou à satisfaire la demande et autrement gravissime les besoins.

Tous les signaux sont donc au rouge avec l’arrêt des exploitations nord-américaines, la diminution de la production de l’ex-URSS, les réunions qui n’en finissent plus de secouer le Proche et le Moyen-Orient.

Les Burkinabè n’ont donc pas à se faire d’illusion sur une éventuelle diminution conséquente des prix, même si cela ne saura signifier, faire l’économie du débat de la nécessité de trouver à l’interne la parade pour influer sur les prix à la pompe.

Aussi, la vraie solution demeure encore de penser à une modification du cycle de vie, dont déjà est mise sur le tapis la réflexion de l’adoption prochaine de la journée continue. Le long terme suppose d’apporter des changements plus profonds, dont l’option du transport public devient inéluctable.

Le nombre des accidents de la circulation urbaine, la pagaille qu’elle engendre, nervosité, injures et frictions fréquentes entre usagers, appellent à cette révolution. Supprimer les deux roues paraît certes irréaliste, mais il va falloir poser la question courageusement. Sinon dans quelques années, la croissance urbaine poussée qui elle aussi ne montre aucun signe de reflux, la montée du nombre des motos, met dangereusement en péril la vie des plus jeunes. Le holà s’impose ici et maintenant.

S.K

L’Hebdo

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