« La plate-forme va permettre au secteur privé de soumettre ses préoccupations et d’interagir permanemment avec l’administration en vue d’un traitement diligent desdites préoccupations », a laissé entendre le Vice-président de la Délégation consulaire du Centre-Ouest, Émile Bationo, pour qui la plateforme permet de consolider davantage le Cadre de concertation et d’orientation pour le dialogue Etat/Secteur privé (CODESP). 

À en croire le directeur régional du développement industriel du Centre-Ouest, Nonguierma Christophe, il est également possible pour les acteurs de suivre la mise en œuvre des recommandations formulées lors des cadres de dialogue. « Ils pourront aussi s’inscrire avant le début des rencontres régionales, sectorielles et nationale entre le secteur public et le secteur privé. Ils auront également la possibilité d’enregistrer leurs membres pour qu’ils viennent prendre part aux échanges », a-t-il ajouté. 

Selon le Secrétaire général de la région du Centre-Ouest, Séverin Somé, cette plateforme vient répondre à un certain nombre de limites relevées par les acteurs au fil des éditions des cadres de dialogue entre l’administration et le privé. 

Il s’agit selon lui, de la non prise en compte de la région lors des propositions et du choix du thème central et des deux sous thèmes, de la méconnaissance des rencontres sectorielles par les acteurs locaux et du manque de dispositif de suivi des recommandations et des engagements. 

Au cours de l’atelier, une présentation complète de la plateforme sera faite aux participants issus du monde des affaires de la région du Centre-Ouest. Il leur sera également expliqué comment utiliser la plateforme pour porter leurs préoccupations et suivre les recommandations. Ils auront enfin droit à un petit exposé sur le code de bonne conduite qui prône « la courtoisie, la sincérité, la communication, la redevabilité ». 

Notons que cet atelier de sensibilisation se tient de façon simultanée dans tous les chefs-lieux des régions du Burkina Faso. Il entre dans le cadre des activités du Programme d’appui à la compétitivité de l’Afrique de l’Ouest (PACAO), financé par l’Union européenne, à hauteur de 4,5 milliards de FCFA et une contribution de la chambre de commerce et d’industrie du Burkina de 500 millions de FCFA. Le projet bénéficie également de l’appui technique du projet NIRAS.

Fredo Bassolé
Lefaso.net