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Usine de transformation de tomate de Bobo-Dioulasso : Le taux d’exécution des travaux estimé à plus de 50%

Publié le vendredi 23 février 2024 à 12h05min

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Usine de transformation de tomate de Bobo-Dioulasso : Le taux d’exécution des travaux estimé à plus de 50%

Une délégation conduite par le directeur de cabinet de la Présidence du Faso, le capitaine Anderson Dékomwin Médah, a visité le chantier de construction de l’usine de transformation de la tomate de Bobo-Dioulasso.

Cette visite intervient cinq mois après la pose de la première pierre de l’usine par le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré. Elle a permis donc à la délégation de faire le point de l’état d’avancement des travaux. De ce qu’il ressort de cette visite, aucune difficulté majeure à signaler et la fin des travaux est prévue pour fin juin 2024.

« Nous sommes venus constater l’avancement des travaux sur le chantier et nous avons pu observer que beaucoup de bâtiments ont été réalisés avec beaucoup de technicité. L’avancement des travaux est plutôt satisfaisant et nous sommes optimistes quant à la suite parce que nous avons vu une équipe très engagée et jeune, motivée à atteindre les résultats qui ont été demandés », s’est ainsi réjoui le directeur de cabinet de la Présidence, Anderson Dékomwin Médah au terme de sa visite de chantier.

C’est grâce aux premières souscriptions à l’actionnariat populaire par la population burkinabè de l’intérieur et de la diaspora et à la participation de l’Etat, que les travaux de cette usine ont pu débuter. Cette usine est bâtie sur une superficie de près de trois hectares au secteur 31 de Bobo-Dioulasso.

Elle sera composée d’un bloc central, en plus de deux magasins dont l’un pour stocker les produits finis et l’autre pour stocker les matières premières. Il y aura également un bloc administratif, une zone de cantine et de vestiaires et une infirmerie. Par ailleurs, il y aura un atelier de maintenance.

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Vos commentaires

  • Le 23 février à 13:15, par Citoyen ordinaire En réponse à : Usine de transformation de tomate de Bobo-Dioulasso : Le taux d’exécution des travaux estimé à plus de 50%

    Dans la même lancée, il serait bon que le gouvernement de Mr Kyelem se rappelle de sa promesse sur l’usine de transformation de la tomate de Loumbila. Si on a ces eux unités fonctionnelles au Burkina, on espère traiter sur place une grande partie de la production de tomate et protéger nos producteurs de la mévente ! Bravo à l’Entreprise pour ces performances !

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  • Le 26 février à 16:28, par TINDOURE Sayouba En réponse à : Usine de transformation de tomate de Bobo-Dioulasso : Le taux d’exécution des travaux estimé à plus de 50%

    Waooouh trop fière de vous faillante peuples de mon BF
    Puisse Dieu bénir mon BF qu’il continue de garder le chef de l’Etat SEM Ib Traoré déterminé à jamais dans l’inscription du BF parmi les pays développés
    Vive le BF vive SEM Ib
    La patrie ou la mort nous vaincrons

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  • Le 26 février à 17:14, par Renault HÉLIE En réponse à : Usine de transformation de tomate de Bobo-Dioulasso : Le taux d’exécution des travaux estimé à plus de 50%

    Que l’État du BF se dépêche de privatiser cet "éléphant blanc".
    Sinon, ce n’est pas compliqué :
    - Ou bien l’usine fait faillite en 2029 pour cause d’invendus de qualité insuffisante.
    - Ou bien elle est obligée de fermer quand même en 2034 pour cause de machines définitivement gâtées pourries par manque d’entretien et de pièces détachées.
    Cela fait plus de 60 ans que je suis l’économie africaine ; les industries étatiques, ça ne marche JAMAIS, ça se termine TOUJOURS par une usine en ruine avec des animaux en divagation et des familles très pauvres gens qui y bâtissent un bidonville.
    Songez que même les Allemands, oui, les Allemands !, n’ont pas pu faire fonctionner des industries étatiques, et que ça s’est terminé par des usines en ruine en Allemagne de l’Est.
    LE MODÈLE SOVIÉTIQUE D’INDUSTRIES ÉTATIQUES NE PEUT PAS FONCTIONNER, C’EST UNE LOI ÉCONOMIQUE ABSOLUE.
    Dépêchez-vous de vendre l’usine à un quelconque "Hadj Oumarou Kèkchose" ou à un Libanais, eux sauront la rentabiliser.

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    • Le 27 février à 03:44, par yelmingaan blaan saa hien En réponse à : Usine de transformation de tomate de Bobo-Dioulasso : Le taux d’exécution des travaux estimé à plus de 50%

      “”Monsieur le ministre,

      il n’y a pas longtemps la France était encore une grande nation industrielle. Elle pouvait décider de son avenir. Mais les ingénieurs ont été remplacés par les financiers : résultat ? Spéculation et dividendes pour les actionnaires , délocalisations et chômage pour les ouvriers. La moitié des emplois industriels a disparu en trente ans. Les savoir-faire avec.

      Sous Hollande, Emmanuel Macron a abandonné les ouvriers d’Arcelor. Il a vendu l’aéroport de Toulouse à un escroc qui est parti avec la caisse. Il a confié les centrales nucléaires aux Américains. Et maintenant General Electric annonce 500 suppressions de postes alors qu’ils devaient en créer 1000 en achetant Alstom. Que des échecs ! Bien sûr, il n’ y a que vos amis banquiers pour décider de la politique industrielle. On ne demande jamais leur avis aux femmes et aux hommes qui savent faire tourner les usines. D’ailleurs Carlos Ghosn est enfin en prison et les usines tournent toujours mais vous vous ne savez toujous pas quoi dire sur l’avenir de l’auto en France.

      Aujourd’hui, les salariés d’Arjo Wiggins vont perdre leur boulot et le gouvernement lui perd du temps. A chaque question, c’est toujours la même réponse : la privatisation ! Aéroport de Paris ! la Française des jeux ! la SNCF ! Gaz de France etc…

      Bientôt Airbus et Areva vont se faire racketter par les Etasuniens. Ils l’ont déjà fait pour Alstom, Technip, Total, la Société générale, Alcatel : Et vous, vous ne bougez pas ! Soumission aux Etats-Unis !

      Monsieur le ministre : est-ce qu’on aura un jour une politique industrielle sérieuse dans ce pays ? Vous n’avez pas d’idées ? Je vous en donne. organiser les filières ; financer la R&D : priorité à l’écologie !

      Dites à Bruxelles que l’Etat subventionnera à nouveau ses propres industries ; mettez au pas les actionnaires : conditionnez les droits de vote à l’investissement à long terme. Interdisez les licenciements boursiers et plafonnez les salaires des dirigeants. Arrêtez d’être naïfs avec nos soi-disant alliés et bloquez les prises de contrôle étrangères.

      Protégez le marché intérieur et faites en sorte qu’à nouveau la France passe commande à la France. Mais surtout bougez-vous !

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      • Le 27 février à 21:02, par Bajazet En réponse à : Usine de transformation de tomate de Bobo-Dioulasso : Le taux d’exécution des travaux estimé à plus de 50%

        @yelmingaan blaan saa hien
        Bien cher « yelmingaan blaan saa hien », veuillez essayer d’argumenter par vous même, au lieu de copier-coller.
        En effet, vous avez recopié telle quelle la déclaration d’un député français ultra-gauchiste nommé Damien Lachaud, député par effraction de la Seine-Saint-Denis. Il s’agit de la question n°1600 posée le 31 janvier 2019 à l’Assemblée Nationale française, philippique dont vous n’avez pas changé un mot.
        Les gauchistes français comme maîtres-à-penser économiques, vous voulez vraiment couler le Burkina Faso ! À votre place, je retiendrais la leçon du Cambodge, qui a failli crever à cause d’un communiste formé en France.

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    • Le 27 février à 15:46, par Raso En réponse à : Usine de transformation de tomate de Bobo-Dioulasso : Le taux d’exécution des travaux estimé à plus de 50%

      Je suis malheureusement d’accord avec ce point de vue qui hélas a été démontré maintes fois dans le contexte africain. Il n’est toutefois pas vrai que le modèle d’industrie étatique ne peut pas fonctionner. Les chinois ont démontré le contraire. Il faut par contre de la rigueur et un contrôle absolu de la chose publique. Dans notre mentalité quand quelque-chose est "public" ça n’appartient à personne, or ça devrait-être plutôt que ça appartient à tous le monde.

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  • Le 28 février à 09:50, par Gwandba En réponse à : Usine de transformation de tomate de Bobo-Dioulasso : Le taux d’exécution des travaux estimé à plus de 50%

    Chers tous
    Mettons du mauvais côté les tentatives des oiseaux de mauvais augures. La seule qu’ils apprécieront nous, c’est si on se remet dans le giron des merdeux d’impérialistes éborgneurs.
    Quoi que nous fassions, ils tenteront de démotiver.
    L’actionnariat populaire dans lequel je m’investis intensement n’est que le début des actions avenirs.
    PS :
    On plus besoin des savant qui nous racontent comment déprime le poireau, leur seul richesse.

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  • Le 29 février à 08:04, par Renault HÉLIE En réponse à : Usine de transformation de tomate de Bobo-Dioulasso : Le taux d’exécution des travaux estimé à plus de 50%

    @yelmingaan blaan saa hien
    Messire « yelmingaan blaan saa hien », vous esquivez en évoquant des problèmes de pays riches et repus qui ont pu se permettre de gaspiller de l’argent dans d’idiotes industries nationalisées avant de leur appliquer la loi de fer du marché, comme on le fait à Airbus ou dans les sociétés chinoises ; un échec de gestion en Chine, cela se termine par une exécution publique, c’est-à-dire très mal, et on envoie à la famille la facture de la balle utilisée, une seule.
    - Voilà donc votre texte qui plaît à un populiste moyen africain ; mazette ! Ça fait peur pour l’avenir du BF...
    On dirait un fatras issu de LFI, méprisable parti français de laquais notoires de la Russie, cancérisé par les pires islamonazis.
    - On vous dit :
    « Les industries nationalisées échouent systématiquement en Afrique et finissent TOUJOURS par gaspiller l’argent du pays » , ce qui est un FAIT OBJECTIF, absolument INDISCUTABLE ; sans parler des milliers de milliards gaspillés au BF, en Algérie, en Tunisie, au Congo-RPC, en Angola, en Guinée, etc. dans des compagnies étatiques destinées à pourrir sur pied.
    - Le populiste, au lieu de s’en tenir aux intérêts économiques du BF, fait diversion en faisant allusion à un problème interne d’un pays hyperdéveloppé, car il sait parfaitement que j’ai raison et que ce projet ne survivra qu’en ponctionnant le budget de l’État burkinabè ... avant sa faillite certaine d’ici 10 ans max.
    - Or, Messire « yelmingaan blaan saa hien », vous vous croyez malin en me ressortant une jérémiade des gauchistes français, mal comprenants communistes, saboteurs CGT et terroristes LFI ; les pires plaies de l’économie française, ceux qui essayent d’empêcher tout progrès économique et surtout, freinent la productivité, et tentent de saboter l’économie française pour complaire à leur maître Poutine.
    - Prenons par exemple les mines de charbon et aciéries françaises, qu’il a fallu subventionner 30 ans après la guerre sous pression communiste avant de fermer ces gouffres à subventions. Les eût-on fermées dès 1955, les salariés de ces entreprises eussent pu se recaser dans une économie plus moderne et plus rentable au lieu d’alimenter ces stupides dinosaures ruineux en subventions. Le charbon européen est polluant et cher, il fallait urgemment le remplacer par l’électricité nucléaire ; aujourd’hui, finie l’horrible odeur du charbon dans les rues de Paris qui régnait lors de ma jeunesse, comme sont très atténuées toutes les pollutions d’avant 1970.
    - Fabriquer du fer à tout prix est anti-économique, ce sont les aciers spéciaux de haute technologie qui sont rentables. Malheureusement, l’imbécillité marxisante confond souvent l’industrie avec la fabrication du fer, même dépourvue de débouchés.
    - Des milliards d’euros ont été gaspillés pour prolonger les lubies imbéciles des communistes français, adorateurs à genoux du charbon et du fer du Coran soviétique. Tout cet argent eût été bigrement mieux utilisé dans de nouvelles technologies.
    - Au passage, je vous signale que Arcelor-Mittal est une société privée dirigée par une puissante famille de l’Inde, puissante démocratie indépendante allergique au marxisme qui a aussi fourni un premier ministre au Royaume-Uni et de nombreux savants et ingénieurs.
    CONCLUSION
    Ainsi, il est de ma part sain et de bonne amitié de donner le conseil franc mais brutal à mes amis burkinabè :
    « AMIS BURKINABÈ, NE TOMBEZ PAS DANS LE PIÈGE RUINEUX ET SANS AVENIR DES GROSSES INDUSTRIES NATIONALISÉES, MÊME SI DES MARXISTES RINGARDS VOUS EN CHANTENT LES LOUANGES. »
    Dites-vous bien que ceux qui veulent ces usines veulent « manger », c’est-à-dire bouffer du « PER DIEM ».
    Laissez cette usine au privé, burkinabè, libanais, hindou ou de n’importe quelle origine, mais surtout pas à
    - des fonctionnaires qui couleront forcément l’entreprise par incurie,
    - ou bien des fonctionnaires gourmands qui réclameront de ruineuses subventions.
    Le tout jusqu’à la faillite de la boîte et sa ruine prévisible sous 5 à 10 ans, avec déflatage des pauvres ouvriers.
    CESSEZ DE COPIER LES ÉCHECS COMMUNISTES DES NASSARAS DE L’OUEST COMME DE L’EST.
    Reprenez plutôt les réussites capitalistes des Chinois, avec leur rigueur brutale et la peine de mort en cas d’échec, ou d’autres plus respectueux des droits humains...

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  • Le 1er mars à 08:45, par Bajazet En réponse à : Usine de transformation de tomate de Bobo-Dioulasso : Le taux d’exécution des travaux estimé à plus de 50%

    Quelle bonne blague ! Ce n’est qu’une nationalisée, une de plus, plus ou moins déguisée en coopérative ; mais c’est de toute façon destiné à la gabegie et à la faillite dans bien peu d’années, même si l’on maquille ce projet sous le terme ronflant « d’actionnariat populaire ».
    Si ce projet était sérieux, on verrait de riches « grands musulmans » en beau boubou blanc demander à prendre en main cette entreprise, chapelet d’ambre à la main droite, pendant que sa main gauche caresse la barbe bien blanche. Vous voyez le tableau du vieux « hajji » richissime qui ne sait écrire que l’arabe, mais qui sait faire réussir une entreprise, et qui a commencé en vendant des peignes à vélo entre Abidjan et Niamey en 1970 ?


    Le terme magique « actionnariat populaire » n’est qu’un emballage scintillant pour faire croire à une merveilleuse nouveauté. Croyez-moi, c’est du bidon, des paillettes, de l’emballage pour bonbons de Tabaski, de l’illusion ; c’est l’agitation du bras droit du pickpocket pendant que le bras gauche soulage le naïf de ses billets. Mais les actionnaires auront impossibilité de licencier les incapables nommés là « politiquement ». En fait, ce sera une centième ou une millième industrie nationalisées destinée à la ferraille un jour prochain. Ce jour là, je m’enjaillerai rigolément...


    On a même vu ça récemment en Europe, genre « investissement alternatif » se terminant par une faillite ... Vous avez un chômeur-escroc qui prétend ouvrir un magasin de légumes bio de la région ou une conserverie de confitures merveilleuses, il soulage les grands-mères de leur pognon, puis il bâtit une société opaque où il a tout pouvoir, il roule en 4×4, etc. Puis le tout fait faillite en quelques années sous la concurrence de « l’économie normale ». On maudit le Capitalisme, mais on s’est enrichi sur un machin destiné à une faillite certaine.
    L’avantage, c’est qu’on rit bien de la bonne farce jouée par l’escroc aux vieilles dames de gauche trop naïves.
    Ça existe aussi sous forme d’ONG qui prétend faire de bonnes et gentilles choses en Afrique.
    ET À LA FIN, BRAKINA GLACÉE POUR TOUT LE MONDE, ET ON RIT SEULEMENT !

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