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Appel à communications : Troisièmes journées scientifiques sur l’enfance au Burkina Faso

Publié le jeudi 16 novembre 2023 à 08h00min

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Appel à communications : Troisièmes journées scientifiques sur l’enfance au Burkina Faso

TROISIEMES JOURNÉES SCIENTIFIQUES SUR L’ENFANCE AU BURKINA FASO

Ouagadougou, 20-23 février 2024

Thème : « Défis de la promotion des droits des enfants en contexte de crise sécuritaire »

APPEL A COMMUNICATIONS

Dates clés

31 décembre 2023 : Transmission des résumés des présentations

1er au 08 janvier 2024 : Notification aux auteurs dont la communication est retenue

15-février 2024 : Transmission du texte complet des communications

20 au 23 février 2024 : Déroulement des journées scientifiques

I. Contexte et justification

Du 19 au 22 février 2019 se sont tenues à Ouagadougou, pour la deuxième fois, les Journées Scientifiques sur l’Enfance au Burkina Faso (JSE-BF) organisées par l’Institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP) de l’Université Joseph KI-ZERBO et la Représentation de l’UNICEF au Burkina Faso, sous le thème : « Investir dans l’enfance pour capitaliser le dividende démographique : contributions de la recherche ». Ces journées ont été une occasion pour les participants de divers profils (les représentants des services techniques centraux et déconcentrés des ministères, des organisations de la société civile, les chercheurs, les étudiants, les partenaires techniques et financiers œuvrant dans le domaine des droits de l’enfant, etc.) de partager leurs connaissances et expériences sur des thématiques en lien avec les droits de l’enfant. Elles ont abordé les aspects tels que la conceptualisation de l’enfance et de ses droits, la mise à jour des connaissances sur les problèmes de l’enfant, et l’appréciation de l’efficacité des réponses proposées. Aussi, ces journées témoignent-elles de la volonté et de l’engagement de l’ISSP de contribuer à la défense de la cause des enfants au Burkina Faso.

Ces journées scientifiques dont la première édition a eu lieu en 2016 constituent une plateforme de diffusion des connaissances actualisées sur les questions de l’enfance auprès de l’ensemble des acteurs. Ce partage de connaissances est d’autant plus indispensable que les Objectifs de développement durable (ODD) placent les droits de l’enfant au centre de ses préoccupations car investir en faveur des enfants est un moyen fondamental d’éliminer la pauvreté et d’améliorer l’équité entre les générations 1 . Aussi, est-il essentiel d’offrir aux enfants un environnement favorable à la pleine réalisation de leurs droits et au plein épanouissement de leurs compétences afin qu’ils puissent contribuer par la suite au développement de la société2.

Fort de ce qui précède, l’ISSP toujours en collaboration avec la Représentation de l’UNICEF au Burkina Faso, organise les Troisièmes Journées

1 Un Monde Digne Des Enfants Pour L’Après-2015 », 2013, UNICEF sur www.unicef.org.

2 Résolution adoptée par l’Assemblée générale le 25 septembre 2015, 21 octobre 2015, UN sur http://www.un.org.
Scientifiques sur l’Enfance au Burkina Faso (JSE-BF) autour du thème : « Défis de la promotion des droits des enfants en contexte de crise sécuritaire. » Tout comme les journées précédentes, l’objectif de cette troisième édition est de contribuer à l’amélioration des politiques et des programmes concernant directement et indirectement les enfants, en prenant en compte les enseignements tirés des travaux de recherche en lien avec les enfants en situation de crise sécuritaire.

Ces journées scientifiques seront une occasion de réunir des participants de divers profils pour échanger entre autres sur les points suivants :

-  Les thématiques d’intérêts de l’UNICEF/Burkina Faso à travers des panels ;

-  Le suivi des indicateurs relatif à l’enfance en contexte de crise sécuritaire ;

-  La mise à jour des connaissances sur les problèmes de l’enfant (santé, nutrition, éducation, protection,…) en situation de crise et l’appréciation de l’efficacité des interventions ;

-  Le regard croisé des droits de l’enfant dans un contexte sécuritaire précaire.

II. Appel à contributions

Les journées scientifiques ont un caractère pluridisciplinaire. Il est souhaitable que toutes les disciplines académiques et les courants d’opinion soient représentés afin de bâtir un corpus de connaissances et de savoirs sur l’enfance au Burkina Faso et procéder à un partage des mécanismes ou approches favorisant une contribution efficace de la recherche à la compréhension des défis de la promotion des droits de l’enfant en situation de crise. Par conséquent, le Comité Scientifique lance cette invitation aux chercheurs, aux étudiants de Master et de doctorat et aux autres acteurs du monde du développement (cadres des ministères, ONG, Associations, etc.) à soumettre une proposition à l’un des axes ci-dessous en rapport avec l’enfance :

Axe 1 : Crise sécuritaire et suivi des indicateurs sur l’enfance

Depuis plus d’une décennie, le sahel connait une situation sécuritaire de plus en plus dégradante. Les événements violents y sont plus fréquents avec des attaques contre des cibles civiles et militaires. Cette insécurité exacerbe les vulnérabilités chroniques, y compris les niveaux élevés de malnutrition, les maladies infantiles, le faible accès à l’eau potable et aux services de santé. Dès lors, le besoin d’informations précises pour mieux comprendre l’évolution des indicateurs et leurs dimensions géographiques, en matière d’éducation, de santé, de nutrition, et de protection de l’enfant devient particulièrement crucial pour les prises de décisions à différents niveaux de gouvernance. Au même moment, l’accès aux populations touchées par l’insécurité devient limité et rend ainsi difficile voire impossible la collecte de données par le biais des interviews en face à face. Dans de tels contextes, il devient indispensable de développer des nouvelles méthodes de collecte de données innovantes pour combler le manque de données dans le suivi des indicateurs sur l’enfance. Ainsi, comment relever les défis de conception, d’opérationnalisation, de représentativité (ou de couverture) et de qualité des données pour un meilleur suivi des indicateurs sur l’enfance dans cette situation de crise sécuritaire ?

Axe 2 : Crise sécuritaire et santé de l’enfant

Investir très tôt dans la santé des enfants est l’un des gages de réussite dans leur vie future. Les travaux scientifiques montrent que l’exposition (fréquente) à certaines infections dans l’enfance peu sérieusement compromettre les compétences cognitives et limiter les perspectives de vie future des individus. Cette exposition est plus importante en situation de crise sécuritaire du fait de l’augmentation des besoins sanitaires urgents couplée parfois à la fermeture des formations sanitaires qui aggrave de manière générale le risque de santé publique. Cette situation rend les enfants plus vénérables à divers types de maladies face à l’accès difficile ou insuffisant aux services de santé de base. Sur le plan mental, les différentes crises génèrent du stress post-traumatique chez les enfants, leur privent d’un attachement sécure et impactent leur développement socioaffectif et cognitif. Sur le plan économique et social, la crise expose les enfants à l’exploitation et au risque croissant de séparation d’avec leurs proches lors des déplacements massifs à la recherche de moyens de subsistance ou de survie. Quel bilan peut-on faire de l’impact de la crise sécuritaire sur la santé des enfants ? Comment prendre en charge et surtout de manière adéquate la santé des personnes touchées par les effets de la crise sécuritaire et notamment les enfants ?

Axe 3 : Crise sécuritaire et état nutritionnel de l’enfant

La malnutrition mérite d’être appréhendée à part entière car elle est l’un des principaux problèmes de santé et de bien-être affectant les enfants au Sahel.

Elle résulte tout autant d’une alimentation inadéquate que d’un environnement sanitaire déficient. Tout comme l’état de santé de manière générale, la malnutrition est aussi amplifiée par les crises sécuritaires au regard des crises alimentaires qu’elles engendrent. Quel bilan peut-on faire sur la nutrition des enfants en période de crise sécuritaire au Sahel ? Comment l’état nutritionnel des enfants a-t-il évolué au Sahel depuis l’installation de la crise sécuritaire dans cette région ?

Quelles sont les grandes orientations et interventions en faveur de la nutrition au Sahel (textes de loi, politiques, programmes et projets, …) ainsi que leurs effets sur l’état nutritionnel des enfants en situation de crise sécuritaire ?

Axe 4 : Crise sécuritaire et éducation, formation et développement de l’enfant

L’éducation est perçue comme étant l’élément moteur du développement humain durable. Elle s’entend en général comme étant l’ensemble des activités visant à développer chez l’être humain l’ensemble de ses potentialités physiques, intellectuelles, morales, spirituelles, psychologiques et sociales, en vue d’assurer sa socialisation, son autonomie, son épanouissement et sa participation au développement économique, social et culturel. Cependant, depuis l’avènement de l’insécurité au Sahel, les attaques et les menaces contre les écoles et les élèves ne cessent de croitre conduisant à la fermeture des infrastructures éducatives mettant les enfants hors de l’école dans les zones touchées par le terrorisme. Quelle est l’ampleur de cette situation ? Comment atténuer l’impact de la crise sécuritaire sur l’éducation des enfants ? Quelles solutions (ou innovations) pour le maintien des enfants issues des zones touchées par la crise sécuritaire à l’école ? Quelles sont les bonnes pratiques qui ont été mises en place pour faire face aux défis de l’éducation des enfants en contexte de crise sécuritaire au Sahel ? Quelles actions pour rendre les innovations plus efficaces et plus durables ?


Axe 5 : Crise sécuritaire et protection de l’enfant

La protection des enfants contre la violence, l’exploitation et les mauvais traitements fait partie intégrante de la protection de leur droit à la survie, à la croissance et au développement. Cependant, depuis le développement de l’insécurité dans le Sahel,
une proportion importante des enfants se retrouvent parfois séparés de leur famille et exposés au recrutement dans des forces ou des groupes armés, à la participation à des travaux dangereux, aux abus physiques ou sexuels, à la détresse psychosociale, à des blessures et pire à la mort. En outre, les adolescentes sont également exposées à la violence sexuelle, au mariage d’enfants, aux grossesses précoces et aux autres formes d’exploitation et de maltraitance. Les risques pour les enfants dans les situations de crise sécuritaire sont multiples et entravent leur épanouissement et leur développement.

Dans ce contexte, il apparait opportun de se poser un certain nombre de questions : Quelle est l’ampleur des risques (exploitation, abus, violence, négligence, …) auxquels les enfants sont confrontés au Sahel avec la crise sécuritaire ? Quels sont les facteurs sous adjacents qui exposent les enfants ? Y a-t-il un changement dans ces facteurs dans le contexte sécuritaire ? Quelles solutions pour l’épanouissement des enfants en situation de crise sécuritaire ?

Axe 6 : Autres thématiques en rapport avec les droits de l’enfant

Cet axe attend diverses contributions en rapport avec les droits des enfants, qui pourraient par la suite constituer des séances à part entière en fonction du nombre et de la qualité des propositions reçues. Les contributions attendues pourront porter sur des thèmes aussi divers que le mariage précoce, les mutilations génitales féminines notamment l’excision, l’enregistrement à l’état civil, le rôle des médias, de la communication et de la sensibilisation dans la promotion des droits des enfants en contexte de crise sécuritaire et plusieurs autres formes de privation des droits de l’enfant (logement, assainissement, accès à l’eau potable, etc.).

III. Processus de sélection des présentations Envoi des résumés

Un résumé long (2 pages maximum en français) de la présentation devra parvenir au Comité Scientifique au plus tard le 31 décembre 2023. Dans le résumé, devront figurer les éléments suivants :

o Titre de la communication

o Type de présentation : ce point concerne les propositions venant des

étudiants au master ou doctorat. Préciser s’il s’agit d’une communication orale, d’un poster ou des deux à la fois

o Coordonnées précises du ou des auteurs : les noms et affiliations institutionnelles des auteurs, l’adresse complète, le numéro de téléphone ainsi que l’adresse électronique de l’auteur principal à laquelle sera envoyée toute information

o Axe thématique auquel la communication est destinée o Objectifs de la communication

o Originalité du sujet o Données utilisées

o Méthode (s) d’analyse utilisée (s)

o Principaux résultats attendus : l’accent devra être mis sur les évidences et les résultats qui sont susceptibles d’améliorer l’action en faveur des enfants

Critères de sélection

Les propositions soumises dans le cadre de cet appel seront évaluées par un comité scientifique, en tenant compte de leur pertinence, de leur originalité, de leur méthodologie, et d’autres critères de qualité.

Notification aux auteurs

La notification aux auteurs dont les propositions seront retenues interviendra dans la première semaine de janvier 2024.


IV. Réception des communications et notes aux auteurs

Le texte complet des communications dont le résumé a été accepté devra parvenir au Comité Scientifique au plus tard le 15 février 2024 en respectant les instructions suivantes pour les textes complets :

o Les manuscrits ne doivent pas dépasser 20 pages (en Times new roman 12, interligne double), sans compter les annexes

o Les manuscrits doivent être accompagnés d’un résumé de 150 mots au maximum en français et en anglais

o L’institution de rattachement de chaque auteur, son adresse électronique et 5 mots clés en français et en anglais devront figurer sur les manuscrits

o Les citations dans le texte sont en Times New Roman 12, entre guillemets, en style normal (jamais en italique). Les coupures sont indiquées par [...].

Les références bibliographiques devront être réalisées de la façon suivante :

o Les sources doivent être soigneusement indiquées avec renvoi en bibliographie de fin de texte. Dans le cas d’un manuscrit, indiquer le nom suivi de l’année de publication.

Exemple 1 : Kohler (1972) souligne le contraste frappant entre les sentiments qui animent…

Exemple 2 : Kohler (1972 : 81) résume les plaintes de quelques chefs de ménage en

ces termes : « C’est à cause de la migration que les jeunes ne veulent plus travailler pour les vieux ... »

o Toutes les références bibliographiques doivent être regroupées en fin de manuscrit

selon un classement alphabétique par noms d’auteurs. Les ouvrages, rapports, thèses, mémoires, etc. doivent comporter le nombre de pages.

o Les références bibliographiques seront présentées en minuscules selon les normes suivantes :

 Livre : Nom, Initiale du prénom, Année. Titre de l’ouvrage. Lieu, Editeur, nombre de

pages (xx p.). Exemple : Ridde V., Kouanda S. et Kobiané J.-F, 2016, Pratiques et méthodes d’évaluation en Afrique, Paris, L’Harmattan, 288 p.

 Chapitre d’un ouvrage collectif : Nom, Initiale du prénom, Année. Titre du chapitre, in Nom Initiale du prénom, Titre de l’ouvrage. Lieu, Editeur, nombre de page (p. x-x). Exemple : Ouédraogo, D. O. (1993) « Les migrations burkinabè sous la révolution démocratique et populaire : continuité ou rupture ? » in : Cordel D. D., Gauvreau D., Gervais R. R. et Le Bourdais C. (sous la direction de), 1993, Population, reproduction, sociétés. Perspectives et enjeux de démographie sociale, Montréal,
Les presses de l’Université de Montréal, pp. 329-350.

 Article : Nom, Initiale du prénom, Année. Titre de l’article. Nom de la revue,

volume, numéro, nombre de pages (p. x-x). Exemple : Bougma M., LeGrand T. et Kobiané J.-F., 2015, « Fertility Decline and Child Schooling in Urban Settings of Burkina Faso », Demography, vol. 52, n°1, pp. 281-313.

V. Adresse d’envoi des résumés et des présentations

Les résumés sont à envoyer à l’adresse colloque-enfance@gmail.com en

mettant en copie bougmous@yahoo.fr

VI. Publication des actes des journées

Il est prévu la publication sous forme d’ouvrage collectif des actes des journées scientifiques. A cet effet, une sélection des textes à publier sera effectuée et un comité éditorial sera mis en place pour coordonner l’édition de l’ouvrage.

VII. Concours des meilleurs posters pour les étudiants de master et les doctorants

A l’occasion des journées, il est prévu un concours des meilleurs posters sur les droits des enfants pour les étudiants de master et les doctorants. A cet effet, un comité de sélection sera mis en place et des prix seront décernés aux dix

(10) meilleurs posters lors de la cérémonie de clôture des journées scientifiques. Un appel est donc lancé aux étudiants de master et aux doctorants à transmettre des propositions de résumés pour des posters aux courriels mentionnés ci-haut, au plus tard le 31 décembre 2023.

Comité Scientifique

Président : Jean-François KOBIANE, ISSP/Université Joseph KI-ZERBO Membres :
o Abdoulaye MAIGA, Université Johns Hopkins

o Abdramane SOURA, ISSP/ Université Joseph KI-ZERBO o Alain OUEDRAOGO, INSS/ CNRST

o Anne-Emmanuèle CALVES, Université de Montréal o Aristide BADO, IRSS/CNRST

o Bilampoa GNOUMOU/THIOMBIANO, ISSP/ Université Joseph KI-ZERBO o Bruno LANKOANDE, ISSP/ Université Joseph KI-ZERBO

o Gabriel SANGLI, ISSP/ Université Joseph KI-ZERBO o Georges GUIELLA, ISSP/ Université Joseph KI-ZERBO o Idrissa OUILI, ISSP/ Université Joseph KI-ZERBO

o James MUGAJU, UNICEF/Burkina Faso o Jean RAMDE, Université Laval

o Madeleine WAYACK-PAMBE, ISSP/ Université Joseph KI-ZERBO

o Mark CANAVERA, Columbia University

9

o Maxime COMPAORE, INSS/ CNRST

o Melinda MUNOS, Université Johns Hopkins

o Moussa BOUGMA, ISSP/ Université Joseph KI-ZERBO

o Nathalie SAWADOGO, ISSP/ Université Joseph KI-ZERBO o Richard MARCOUX, Université Laval

o Valérie ROUAMBA/OUEDRAOGO, UFR-SH/ Université Joseph KI-ZERBO o Yentéma ONADJA, ISSP/ Université Joseph KI-ZERBO

Comité d’organisation

Président : Moussa BOUGMA, ISSP/ Université Joseph KI-ZERBO Membres :

o Amélie ZERBO, ISSP/ Université Joseph KI-ZERBO o Ange DRAME, ISSP/ Université Joseph KI-ZERBO

o Carine TIENDREBEOGO, ISSP/ Université Joseph KI-ZERBO o Kassoum BAMBA, ISSP/ Université Joseph KI-ZERBO

o Lancina TRAORE, ISSP/ Université Joseph KI-ZERBO

o Mariam BOUNDAONE, ISSP/ Université Joseph KI-ZERBO o Mariam DOUAMBA, ISSP/ Université Joseph KI-ZERBO o Nankoita DOFINI, ISSP/ Université Joseph KI-ZERBO

o Perpétue YAMEOGO, ISSP/ Université Joseph KI-ZERBO o Raphael DAKOURE, ISSP/ Université Joseph KI-ZERBO

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