LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Gestion des sociétés d’Etat : « Celui qui veut s’enrichir, il va dans le privé », Apollinaire Kyélèm, Premier ministre

Publié le vendredi 15 septembre 2023 à 12h07min

PARTAGER :                          
Gestion des sociétés d’Etat : « Celui qui veut s’enrichir, il va dans le privé », Apollinaire Kyélèm, Premier ministre

Le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, a présidé la réunion de haut niveau sur la stratégie de gestion des sociétés d’Etat, ce jeudi 14 septembre 2023, à Ouagadougou. Il a insisté sur la nécessité d’une rationalisation des dépenses, à travers l’harmonisation des rémunérations, l’arrêt des consultations des cabinets privés, et de la formation de certains agents à l’étranger.

C’est une position du Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, qui a le mérite de la franchise et de la fermeté : il faut travailler à rationaliser les dépenses, en harmonisant les rémunérations au niveau des sociétés d’Etat.

"Il n’y a pas de raison que, dans les sociétés d’Etat, les rémunérations puissent aller du simple au quintuple voire dix fois plus. Il faut travailler à l’harmonisation des rémunérations dans les sociétés d’Etat, parce que ces divergences entraînent des frustrations. Il y a des gens qui sont dans les sociétés d’Etat qui travaillent beaucoup plus que dans certaines autres sociétés d’Etat, alors qu’ils gagnent beaucoup moins que ceux qui sont dans ces sociétés là", a-t-il martelé, à l’occasion des travaux de la réunion de haut niveau sur la stratégie de gestion des Sociétés d’Etat.

Dans la même veine, le Chef du Gouvernement a ajouté que :"Celui qui veut s’enrichir, il va dans le privé. On ne peut pas s’engouffrer dans la fonction publique ou dans les structures d’Etat et puis vouloir accumuler de l’argent dedans. Quand on veut s’enrichir on va dans le privé. C’est aussi simple que ça. Vous avez par exemple des magistrats qui deviennent avocats, s’ils estiment qu’ils n’arrivent pas à s’enrichir comme ils veulent en tant que magistrats. Nous avons de grands entrepreneurs privés qui ont plusieurs milliards. Cela n’inquiète personne et personne ne s’en soucie car c’est leur domaine. Mais, quand il s’agit de l’argent public, ça doit être géré de telle sorte à ne pas créer de frustrations et des dysfonctionnements".

D’ailleurs, il a également fait savoir que les frais de consultation des cabinets privés doivent également être harmonisés.

" Il faudra qu’à l’avenir tout cela soit harmonisé. Je sais que parfois, il y a des sociétés d’Etat qui prennent des avocats et le montant des honoraires varie beaucoup d’une société à une autre. Cela ne doit pas se faire, d’autant plus que nous avons l’agence judiciaire de l’Etat qui peut, au besoin, prendre la défense de tout ce qui relève de l’Etat. Donc, il faut harmoniser également les honoraires versés aux avocats et aux sociétés privées, que ce soit le même taux et la même chose pour tout ce qui est société d’Etat. Vous allez travailler et sur ce plan, et éventuellement procéder à l’annulation de beaucoup de contrats, parce qu’il y a des contrats qui sont en fait des récompenses à des amis, et qui sont dans des niches depuis longtemps et qui sont surprotégés par tous les moyens possible. Tout ça doit prendre fin. La bonne gestion commence par là aussi".

Comme exemple de rationalisation des dépenses, il a cité le Gouvernement de la Transition.

" On nous a privé de beaucoup de financements, mais par la rigueur dans la gestion, nous arrivons à faire mieux qu’à l’époque où on bénéficiait de financements. Le budget se porte mieux, la croissance économique en 2024 sera mieux qu’en 2023, sans avoir eu de financements. La France, par réaction impulsive, a récemment arrêté ses engagements, notamment son aide publique au développement, à travers l’Agence française de développement (AFD). Cela ne nous dit rien parce qu’on avait anticipé. Dans la bonne gestion, on récolte beaucoup d’argent qu’avant, parce que le peu qu’on a on gère ça bien. C’est cette orientation que j’ai à donner et il faudra désormais procéder de cette façon", a-t-il insisté.

Toujours, pour la bonne gestion des deniers publics au niveau des sociétés d’Etat, le Premier ministre a dénoncé certaines pratiques, notamment celles relatives aux formations des responsables, cadres et administrateurs à l’étranger.

Selon lui, ce sont de "vieilles habitudes" qu’il faut arrêter.

"Les gens vivent sur des habitudes. Ce sont des habitudes des années 60. Il n’y avait pas d’experts compétents au Burkina Faso. Donc, partout on allait à l’étranger. Maintenant, on a beaucoup de professeurs d’universités compétents dans tous les domaines. Donc, ces formations peuvent se faire ici sur place. Si on veut vraiment l’expertise, on va en trouver sur place. Certains de nos experts sont invités à l’étranger. Pourquoi, nous on va les laisser et aller chercher ailleurs ?", a-t-il questionné.

Et le Premier ministre de poursuivre : "La plupart de ces déplacements pour raison de formations sont du tourisme. Ils ne reviennent pas avec une connaissance en plus. C’est l’occasion pour certains de voyager et de connaître des pays, d’avoir des frais de missions et des perdiems. Sinon, quand ils reviennent, il n’y a aucun impact positif dans le service. Rien ne change et c’est toujours le train-train quotidien. Nous avons des compétences à l’interne. C’est l’occasion pour nous de valoriser l’expertise nationale. Quand on cherche, on peut trouver sur place, et on n’a pas besoin d’aller ailleurs pour chercher quoi que ce soit. Les frais de financement, d’hébergement et de séjour pour tous ceux qui vont à l’étranger asphyxient le budget national. Il faut donc veuillez à mettre fin à toutes ces pratiques. Ceux qui ne sont pas contents peuvent toujours aller dans le privé.Si vraiment c’est nécessaire, on peut faire venir un expert de l’étranger qui va faire des formations un peu partout et à tout le monde, a-t-il martelé.

Cette réunion de haut niveau a, en outre, constitué une tribune d’échanges et d’appropriation de la stratégie de gestion des sociétés d’Etat.

Elle a également été un canal de redevabilité dans la mesure où l’état de mise en œuvre de la stratégie de gestion applicable aux entreprises publiques, à savoir dix-neuf (19) sociétés d’Etat et trois (03) Etablissements Publics de Prévoyance Sociale (EPPS) au 31 décembre 2022 a été présenté ainsi que les difficultés de mise en œuvre y afférentes.

Pour finir, elle a été sanctionné par plusieurs recommandations, à savoir l’harmonisation de la rémunération du personnel au niveau des sociétés d’Etat, ainsi que les honoraires des cabinets dans le cadre des prestations intellectuelles, notamment en matière de conseil juridique et de formation, la relecture des textes qui entravent la bonne marche des sociétés d’Etat, plus précisément ceux relatifs à la commande publique et la gestion des maîtrises d’ouvrage délégués publics, etc.

DCRP/Primature

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 15 septembre 2023 à 12:26, par Revalc En réponse à : Gestion des sociétés d’Etat : « Celui qui veut s’enrichir, il va dans le privé » (Premier ministre Apollinaire de Tambèla)

    L’idée est bonne mais le justificatif donné par rapport aux disparités des salaires est bancal.
    Chaque société d’état a ses spécificités et ses avantages. On ne peux pas proceder de la sorte. Sinon pourquoi ne pas en meme temps harmoniser les salaires avec ceux de la fonction publique vu que c’est le meme état ?
    Sachons bien faire les choses.

    Répondre à ce message

  • Le 15 septembre 2023 à 12:42, par Agglomération En réponse à : Gestion des sociétés d’Etat : « Celui qui veut s’enrichir, il va dans le privé » (Premier ministre Apollinaire de Tambèla)

    Ok j’ai dû arrêter au milieu parce qu’ayant compris l’idée générale. Donc c’est maintenant que tu te rends compte de cela ? D’ailleurs même qui t’a dit qu’ils ont besoin encore d’aller au privé ? Toi tu crois que les marchés a l’issue des appels d’offres sont rafflés par qui ? Par ailleurs on comprend tout de suite la nuance faite par rapport aux frais de consultation des cabinets d’avocats et l’idée d’une harmonisation de ses tarifications mais tu fais un peu rire. Même ton ministre de la justice est avocat demande lui de te présenter ses contrats avec les sociétés d’État. Tout ce que tu as relevé Mr TAMBELA, j’ai eu l’impression que tu t’adresses d’abord à certains membres du gouvernement. J’ai pas fini. Pour ton information, la nouvelle caste de brigand au Burkina et dans le monde des affaires n’est nulle autre que les Directeurs de marchés. Le cas des contrats soigneusement ficelés et inataqquables de certains que tu évoques est une question mineure auprès des contrats détournés par ces Directeurs de marchés qui savent si bien se rendre discrets dans ces mêmes sociétés d’État. Certains vont faire des sacrifices dans les jours à venir pour qu’on ne les enlève pas alors que sont aussi de grands voleurs qui doivent être purement et simplement remplacés. Faites un tour à la Lonab, Sonabel, Sonhaby, Chambre de commerce.....

    Répondre à ce message

    • Le 15 septembre 2023 à 16:40, par Nabiiga En réponse à : Gestion des sociétés d’Etat : « Celui qui veut s’enrichir, il va dans le privé » (Premier ministre Apollinaire de Tambèla)

      @ Agglomeration :

      Chapi ! Rien de plus vrai.

      La question est de savoir comment un malfaiteur peut s’ériger en donneur de leçon de morale tout en étant malfaiteur. Quel campagne a-t-il battu pour être le PM ? Quelle vie menait-il avant d’être nommé PM ? Faire un coup d’état n’a rien à faire avec le bien de l’état mais bien avec les poches des puschistes.

      Le Burkina dénombre beaucoup plus d’anciens chefs d’état que des fonctionnaires d’état à la retraite. Il y en a à tous les coins de rue. On en a exporté même, un peu partout au monde, tellement le pays regorge des anciens chefs d’état. Ne sachant plus les ou les loger, on en a exporté en Côte d’Ivoire, au Togo, au Canada.

      Pauvre Burkina aux prises avec tes forces de défense. Un petit pas devant, 2000 en arrière.

      Répondre à ce message

  • Le 15 septembre 2023 à 13:25, par Justin En réponse à : Gestion des sociétés d’Etat : « Celui qui veut s’enrichir, il va dans le privé » (Premier ministre Apollinaire de Tambèla)

    Celui qui veut s’enrichir dôit aller au privé. Faux ! Celui qui veut s’enrichir dôit travailler pour lui même.

    Répondre à ce message

    • Le 15 septembre 2023 à 14:08, par Loglog En réponse à : Gestion des sociétés d’Etat : « Celui qui veut s’enrichir, il va dans le privé » (Premier ministre Apollinaire de Tambèla)

      Merci ! Cette nuance l’emporte sur le dit du pm. Les gens se disent que le privé est si reluisant au Burkina. Ce n’est pas vrai. Et ce n’est pas pour rien que tous s’accrochent durement à la fonction publique. Le privé au Burkina est aussi privatisé par le jeu des agréments et des marché publiques. Si dans les hautes sphères de l’administration publique on veut te boycoter, tu échoue. Et beaucoup de complices pour écarter le mérite et l’innovation. Du coup, au Burkina, le risque d’échouer au privé est trop important et très dissuasif. Qui est fou ? Les mamelles de la fonctions publique sont très juteuses et douce dans bouches des gens. Ngow !

      Répondre à ce message

      • Le 15 septembre 2023 à 18:05, par Substance Grise En réponse à : Gestion des sociétés d’Etat : « Celui qui veut s’enrichir, il va dans le privé » (Premier ministre Apollinaire de Tambèla)

        Merçi mon frère
        Vous avez tout dit
        Le secteur privé au Burkina est fait de reseaux mafieux constitué des hommes politiques et fonctionnaires verreux avec qqs faux operateurs éconnomiques servant de prete nom qui ne savent que de prendre des lois et des decrets à dessein pour créer des monopoles et empecher la majorité des burkinabè y exercant de travailler librement pour apporter leur expertise à la construction du pays.
        Ce qui empêche le developpement du pays
        Alors que être dans le secteur privé c’est entreprendre utilement pour impacter la vie des burkinabè
        C’est pas faire de l’enrichissement ilicite et passer le temps à abuser les autres

        Répondre à ce message

  • Le 15 septembre 2023 à 14:04, par Passakziri En réponse à : Gestion des sociétés d’Etat : « Celui qui veut s’enrichir, il va dans le privé » (Premier ministre Apollinaire de Tambèla)

    Vraiment hilarant .
    C’est le " premier ministre " du Burkina Faso qui parle comme cela , comme sur un plateau télé ou dans un cabaret ? Non il faut mieux que ces versets pour mettre un pays sur les rails.

    "Il faudra qu’à l’avenir tout cela soit harmonisé. Je sais que parfois, il y a des sociétés d’Etat qui prennent des avocats et le montant des honoraires varie beaucoup d’une société à une autre".
    C’est quant même bas pour un avocat ; Les avocats exercent une profession libérale , il y#en a de bons ,de doués comme il y#en a de peu talentueux là dedans. Donc mieux vaut souvent investir pour un bon avocat pour gagner une procédure que de prendre un mauvais pour se retrouver avec des amendes à payer.

    Vraiment , le premier ministère est l’institution la plus unitile au Faso, surtout avec Me de Tambèla.

    Passakziri

    Répondre à ce message

  • Le 15 septembre 2023 à 14:14, par Bonus En réponse à : Gestion des sociétés d’Etat : « Celui qui veut s’enrichir, il va dans le privé » (Premier ministre Apollinaire de Tambèla)

    @Justin
    Le prive paie mieux que la fonction publique de facon générale. Si tu veux plus de gains oriente toi vers le privé. Justement le privé c’est aussi creer ses propres activités. Les gens veulent la garantie de la fonction publique mais avoir le meme profit que le privé

    Répondre à ce message

  • Le 15 septembre 2023 à 14:26, par porto En réponse à : Gestion des sociétés d’Etat : « Celui qui veut s’enrichir, il va dans le privé », Apollinaire Kyélèm, Premier ministre

    Le burkina faso est des rare pays au monde ou tout le monde veux travailler dans la fonction public.

    Répondre à ce message

    • Le 15 septembre 2023 à 17:22, par Nabiiga En réponse à : Gestion des sociétés d’Etat : « Celui qui veut s’enrichir, il va dans le privé », Apollinaire Kyélèm, Premier ministre

      @ Porto

      Tel ne serait point de cas si le pays n’était pas aux prises avec des putschistes qui excellent en la retrogression du secteur privé et le pays en général. On fait un tout petit pas devant pour amadouer ce dont tu déplores, les putschistes arrivent pour assecher le secteur privé en chassant les investisseurs qu’il qualifient abusivement d’impérialistes. Du coup, le seul employeur qu’il puisse y avoir est justement la fonction publique sur laquelle ils ont fait main basse.

      Dire la chose telle qu’elle est n’est une expression de la haine de ceux qui ont accaparé le pouvoir étatique et s’y la coule douce.

      Répondre à ce message

  • Le 15 septembre 2023 à 14:36, par changeons En réponse à : Gestion des sociétés d’Etat : « Celui qui veut s’enrichir, il va dans le privé », Apollinaire Kyélèm, Premier ministre

    Notre premier ministre donne des signes de fatigue et n’a plus d’idées à faire valoir. Il est fatigué et mérite d’être remplacé pour le bien de la nation.

    Répondre à ce message

  • Le 15 septembre 2023 à 14:50, par Bob En réponse à : Gestion des sociétés d’Etat : « Celui qui veut s’enrichir, il va dans le privé », Apollinaire Kyélèm, Premier ministre

    Le Chambellan utilise des mots sans en mesurer le sens. Harmoniser et Rationaliser ne vont pas forcément ensemble. Que fait il de la PRODUCTIVITÉ ? Les réalités économiques des sociétés d’Etat sont tellement disparates qu’on ne peut que s’en tenir à des RATIOS. Par exemple la masse salariale ne doit pas dépasser 5% du chiffre d’affaires, ce qui explique la différence entre une société qui a un CA de 200 milliards et une autre dont le CA est de 2 milliards. Même au niveau des honoraires, une affaire de 3 millions et une de 1 milliard seront différents. Vouloir tirer les rémunérations vers le bas est mesquin. Quand à ceux qui veulent s’enrichir qu’ils créent des entreprises et contribuent à la résorption du chômage. S’enrichir n’est ni un crime, ni une maladie, ni une malédiction. Le chambellan de Tambela a tout faux. Vivement que IB s’en débarrasse, c’est le Maillon Faible de l’exécutif.

    Répondre à ce message

  • Le 15 septembre 2023 à 15:02, par Baoyam En réponse à : Gestion des sociétés d’Etat : « Celui qui veut s’enrichir, il va dans le privé », Apollinaire Kyélèm, Premier ministre

    Discours véridique. Celui qui veut s’enrichir va dans le privé (ça inclu aussi créer sa propre entreprise). Par ailleurs le PM ne dit pas qu’y aller garantit l’enrichissement, ça y donne simplement droit. On fait des affaires et on cherche à gagner.
    Celui qui choisit la fonction publique choisit la garantie d’un salaire régulier, faible risque, faible rémunération. Si on demandait aux fonctionnaires de chercher à vivre d’un salaire du privé pendant un an et on les ramène dans la fonction publique, ils vont comprendre comment c’est difficile. Le pays avancerait mieux.

    Répondre à ce message

  • Le 15 septembre 2023 à 15:41, par Bagaman En réponse à : Gestion des sociétés d’Etat : « Celui qui veut s’enrichir, il va dans le privé », Apollinaire Kyélèm, Premier ministre

    Traitez le message et non le messager. Êtes-vous d’accord avec lui ou non sur le fait que la corruption des fonctionnaires est la cause de la chute de notre pays. Si nous voulons construire un pays fort et sain, nous devons être francs et dire la vérité.

    Répondre à ce message

  • Le 15 septembre 2023 à 15:56, par Ahmad En réponse à : Gestion des sociétés d’Etat : « Celui qui veut s’enrichir, il va dans le privé », Apollinaire Kyélèm, Premier ministre

    J’hallucine, ce Monsieur la n’arrêtera jamais de nous amener dans des débats idiomatiques
    qu’est ce qu’un aussi limité peut apporter à un gouvernement ou à un pays ?

    Répondre à ce message

  • Le 15 septembre 2023 à 16:08, par ancien En réponse à : Gestion des sociétés d’Etat : « Celui qui veut s’enrichir, il va dans le privé », Apollinaire Kyélèm, Premier ministre

    Merci au PM pour cette franchise dans le langage.
    Il faut que les choses changent ; le contribuable burkinabè ne peut pas continuer à souffrir pour que des gens gaspillent sans contrôle.
    Tout le monde veut le changement mais personne ne veut que ça s’applique a lui.

    Répondre à ce message

  • Le 15 septembre 2023 à 18:27, par Bigbale En réponse à : Gestion des sociétés d’Etat : « Celui qui veut s’enrichir, il va dans le privé », Apollinaire Kyélèm, Premier ministre

    La vérité fait mal n’est-ce pas ? Tout le monde sait que les sociétés d’Etat ont été pendant longtemps la planque de plusieurs médiocres et sangsues dans ce pays ! Chaque société d’Etat à certainement ses spécificités. C’est pour cela que les autres avantages servis sont souvent justifiés mais que les salaires aillent du simple au quintuple voire plus, il y a de quoi réfléchir ! Même si on aime pas ce Premier Ministre ou même le régime de la Transition, on doit encourager toutes les actions tendant à un traitement le plus équitable entre fils et filles de ce pays fournissant les mêmes efforts pour le développement tant recherché ! En cela, nous devons faire l’effort de ne pas voir seulement le visage d’un Premier Ministre mais celui d’un responsable qui dit une part de vérité que toute personne à sa place doit faire ! Vivement que cela se réalise au plus vite !

    Répondre à ce message

  • Le 15 septembre 2023 à 20:18, par zanoma En réponse à : Gestion des sociétés d’Etat : « Celui qui veut s’enrichir, il va dans le privé », Apollinaire Kyélèm, Premier ministre

    Je reconnais maintenant le Premier le Ministre. Celui qui veut s’enrichir doit aller travailler pour son propre compte et hors l’administration publique.

    Répondre à ce message

  • Le 16 septembre 2023 à 01:37, par Badaru En réponse à : Gestion des sociétés d’Etat : « Celui qui veut s’enrichir, il va dans le privé », Apollinaire Kyélèm, Premier ministre

    Connaissez-vous UN seul burkinabé ou même un seul Homme qui ne veut pas s’enrichir ? Au lieu de raconter des inepties que de Tambela s’attaque à la corruption et à la gabegie que les régimes du CDP et du MPP ont favorisés. C’est en jugeant tous ceux qui se sont enrichis illégalement et illicitement sur le dos de l’Etat qu’on va montrer le bon exemple aux burkinabé d’aujourd’hui et de demain. Ce n’est pas forcément dans les sociétés d’état qu’il y’a le plus de disparités. Un douanier et un enseignant ont ils les mêmes revenus ? Dans les sociétés d’état la disparité s’explique par la rentabilité des différentes sociétés et la PRODUCTIVITÉ des différents employés. Aucun employé d’une société d’Etat n’est frustré par ce que d’autres gagnent. À moins de tirer les rémunérations vers la bas, si on décide que la Poste doit payer ses employés comme la Lonab il y aura un drame. En peu d’années la Poste fermera. Par contre si les douaniers sont payés comme les enseignants l’État ne court que le risque de ne pas attendre des taux d’exécution intéressant de son budget. Ceux qui ont conçu les systèmes de rémunération sont des techniciens qui connaissent leur travail et ne font pas des conjectures. Occupez-vous des voleurs et laissez les gens travailler.

    Répondre à ce message

  • Le 16 septembre 2023 à 10:14, par Rakoêga En réponse à : Gestion des sociétés d’Etat : « Celui qui veut s’enrichir, il va dans le privé », Apollinaire Kyélèm, Premier ministre

    Chapeau bas au PM. Bien parlé ! Tout a été dit. Il a mis le doigt sur la partie de la plaie qui fait mal. Il faut que les formations à l’étranger soient très rationnalisées car les DRH et les DMP /PRM en profitent pour s’en mettre plein les poches et les formations ne nous apportent rien. Par ailleurs, les agents des sociétés d’Etat s’engraissent trop sur le dos de ces sociétés alors qu’en terme de résultats d’exploitation, on ne voit pas grand chose que ces sociétés d’Etat apportent. Il faut travailler à ce que leurs salaires ne soient pas trop loin de ceux des fonctionnaires.

    Répondre à ce message

    • Le 16 septembre 2023 à 18:50, par Tanko En réponse à : Gestion des sociétés d’Etat : « Celui qui veut s’enrichir, il va dans le privé », Apollinaire Kyélèm, Premier ministre

      Votre réaction traduit avec éloquence la légendaire méchanceté du Burkinabè.
      Des citoyens honnêtes ont fait le choix ou ont eu la chance de travailler dans des sociétés d’État. D’autres citoyens ont librement choisi d’être fonctionnaires.
      Chaque choix bien étudié a évidemment des conséquences avantageuses ou non.
      Les SE offrent une plus grande rémunération.
      Et vous, animé certainement d’une jalousie maladive, vous voulez tirer ces honnêtes travailleurs vers de bas salaires ?
      Arrêtez cette mesquinerie. Regardez d’abord les énormes injustices flagrantes entre fonctionnaires.
      Vous trouvez un plaisir exquis qu’on ramène des gens relativement mieux payés que vous vers des bas salaires ?
      Que gagnerez vous ?
      Non mais arrêtez vos jalousies et comparaisons de caniveau

      Répondre à ce message

  • Le 16 septembre 2023 à 17:56, par Lui En réponse à : Gestion des sociétés d’Etat : « Celui qui veut s’enrichir, il va dans le privé », Apollinaire Kyélèm, Premier ministre

    @Badaru et à tous ceux qui ne veulent pas reconnaitre que le PM a dit la verité meme si ça fait mal parce que vous etes concernés :

    Ceux qui travaillent dans les sociétés d’Etat (càd sociétés publiques) sont des fonctionnaires. Et c’est parce qu’on n’entre pas dans la fonction publique pour s’enrichir qu’on ne demande jamais à un candidat à un poste de la fonction publique (société d’Etat y comprise) sa prétention salariale contrairement au privé. Et le salaire est calé et est beaucoup plus bas car ce n’est pas le meme niveau de difficulté de travail, d’exigence et de stress que dans le privé.

    Ca me fait rire quand on parle de rentabilité et de productivité dans une société d’Etat : la loi donne le monopole de l’activité commerciale à la société d’Etat ce qui signifie PAS DE CONCURRENCE. Donc toute personne incompétente et nulle peut reussir dans une société d’Etat. C’est parce que dans le privé il ya la concurrence pour le meme produit ou service que c’est beaucoup plus difficile d’etre rentable et productif dans le privé.

    C’est au Burkina Faso et dans d’autres pays sous-devveloppés qu’on peut voir quelqu’un qui travaille dans la fonction publique (société d’Etat y comprise) et qui veut etre riche. Ca n’a pas de sens ou c’est de la folie !

    Les grandes entreprises (memes les universités) qui tiennent l’économie dans un pays développé comme les USA sont des entreprises PRIVEES : MISCROSOFT, APPLE, AMAZONE, GOOGLE, FORD, ...

    Répondre à ce message

  • Le 18 septembre 2023 à 01:49, par Badaru En réponse à : Gestion des sociétés d’Etat : « Celui qui veut s’enrichir, il va dans le privé », Apollinaire Kyélèm, Premier ministre

    @LUI je suis à la retraite depuis 7 ans donc vos mesquines ne me concernent pas, ensuite vous êtes un ignorant parce que 99% des employés des sociétés d’état ne sont pas des fonctionnaires, enfin pour les recrutements de haut niveau on demande les prétentions salariales. Enfin le monopole n’existe réellement que pour des sociétés comme la Sonabel où l’Onea. Toutes les autres n’ont que des monopoles partiels. La Lonab par exemple cohabite avec les sociétés de jeux et subit la concurrence des jeux en ligne, La Poste est confrontée à DHL et même aux transporteurs… etc si on excepte les détournements et autres pratiques frauduleuses dont les burkinabé sont friands, il y’a peu d’employés des sociétés d’état qui s’enrichissent. Les fonctionnaires milliardaires sont beaucoup plus nombreux, faites un tour à Ouaga 2000 et vous verrez. C’est la méchanceté et la jalousie qui guide tous ceux qui pensent qu’on s’enrichit dans les sociétés d’état.

    Répondre à ce message

  • Le 18 septembre 2023 à 09:34, par Article 37 En réponse à : Gestion des sociétés d’Etat : « Celui qui veut s’enrichir, il va dans le privé », Apollinaire Kyélèm, Premier ministre

    Nous attendons de la transition, d’éradiquer le terrorisme et de ne pas ouvrir les fronts dans tous les sens. Il y a trop de populisme et de démagogie dans cette politique.

    A force de vouloir baisser les couts, on va baisser le pouvoir d’achat des burkinabè, les têtes pensantes risquent de se mettre à la disposition d’autres pays.

    Plutôt que d’inviter les burkinabè à travailler plus que les autres nations, nous on va réduire les dépenses par des salaires qui sont déjà des plus bas de l’Afrique.

    Bienvenu à ceux qui croient que le secteur privé est un environnement d’enrichissement. Le PM lui même a fait le privé, qu’ils reviennent, nous l’attendons pour qu’ils nous enrichisse.

    Répondre à ce message

  • Le 18 septembre 2023 à 18:27, par Lui En réponse à : Gestion des sociétés d’Etat : « Celui qui veut s’enrichir, il va dans le privé », Apollinaire Kyélèm, Premier ministre

    @Baduru :

    "La Lonab par exemple cohabite avec les sociétés de jeux et subit la concurrence des jeux en ligne"
    Avec tout le respect que j’ai pour vous, mais vous savez très bien que si la Lonab devait compter sur les jeux en ligne, la Lonab allait fermer. Dites à l’Etat d’ouvrir les jeux non en ligne à la concurrence et vous aller voir que la Lonab va immediatement disparaitre du marché.

    "La Poste est confrontée à DHL et même aux transporteurs"
    Ah bon, DHL et les transporteurs recoivent aussi beaucoup d’argent public et des infrastructures publiques (terrains, immeubles, ..) de la part de l’Etat comme la poste ?? Vous savez très qu’on appelle pas ça de la concurrence !

    Pour mieux comprendre ce que je dit, demandez à ceux qui se diesent compétents et qui se cachent dans les entreprises d’Eat de demissioner et d’aller dans des entreprises privées.

    Répondre à ce message

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?
Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina : Une économie en hausse en février 2024 (Rapport)